À quatre jours de sa demi-finale retour de Ligue des champions face au PSG, Arsenal a connu un sérieux coup d’arrêt en Premier League. Ce samedi à l’Emirates Stadium, les Gunners se sont inclinés 1-2 face à Bournemouth, au terme d’un match où ils ont manqué de justesse, de maîtrise et de concentration. Une deuxième défaite consécutive à domicile qui fait désordre dans un calendrier brûlant.
Une première période encourageante… puis le trou noir
Mikel Arteta avait pourtant aligné son équipe-type, avec neuf des onze titulaires déjà battus à Paris en milieu de semaine. L’entame a été poussive, mais les Londoniens ont progressivement pris le contrôle du ballon. Declan Rice, omniprésent dans l’entrejeu, a logiquement récompensé la domination des siens en ouvrant le score à la 34e minute. Sur un service d’Odegaard, le milieu anglais a fêté sa 100e avec Arsenal en effaçant Kepa avant de conclure sereinement dans le but vide (1-0).
La suite semblait bien engagée : Saliba tenait la baraque en défense, et malgré quelques hésitations de Raya dans ses relances, Arsenal atteignait la pause avec un avantage mérité.
Bournemouth renverse la vapeur sur deux phases arrêtées
Mais en seconde période, le vent tourne. Les Gunners ratent l’occasion du break par Saka (57e), et dix minutes plus tard, ils se font punir. Sur une longue touche de Semenyo, Huijsen place une tête décroisée qui prend à défaut la défense londonienne (1-1, 68e). Bournemouth égalise, et l’Emirates se crispe.
Sept minutes plus tard, nouveau coup de froid. Sur un corner, Evanilson surgit au second poteau et prend le dessus sur Odegaard pour inscrire le but de la victoire (1-2, 75e). En dix minutes, les Cherries renversent Arsenal avec sang-froid et réalisme. Sûrs de leur force, les visiteurs confisquent ensuite le ballon et étouffent toute tentative de révolte adverse.
Un Arsenal fébrile, un Bournemouth euphorique
Ce revers fait désordre pour Arsenal, qui n’a jamais su réhausser le rythme après les deux buts encaissés. Trossard et Partey, tous deux en balance pour débuter mercredi à Paris, n’ont pas convaincu. Au contraire, Bournemouth a confirmé qu’il était l’un des poisons du championnat pour les grosses cylindrées : déjà vainqueurs de Manchester City, Newcastle ou Forest, les hommes d’Andoni Iraola s’offrent un improbable 6 points sur 6 contre Arsenal cette saison. Les Cherries confirment leur huitième place avec panache.
Un avertissement avant Paris
Si cette défaite ne compromet pas la deuxième place des Gunners en championnat, elle pose question à l’approche de leur rendez-vous européen au Parc des Princes. Avec une défense vulnérable sur coups de pied arrêtés, une intensité absente en seconde période, et des remplaçants sans impact, Arsenal devra montrer un tout autre visage s’il espère renverser le PSG et atteindre la finale.
Mercredi, il ne s’agira plus de répétition. Il s’agira d’un acte décisif.
Une première période encourageante… puis le trou noir
Mikel Arteta avait pourtant aligné son équipe-type, avec neuf des onze titulaires déjà battus à Paris en milieu de semaine. L’entame a été poussive, mais les Londoniens ont progressivement pris le contrôle du ballon. Declan Rice, omniprésent dans l’entrejeu, a logiquement récompensé la domination des siens en ouvrant le score à la 34e minute. Sur un service d’Odegaard, le milieu anglais a fêté sa 100e avec Arsenal en effaçant Kepa avant de conclure sereinement dans le but vide (1-0).
La suite semblait bien engagée : Saliba tenait la baraque en défense, et malgré quelques hésitations de Raya dans ses relances, Arsenal atteignait la pause avec un avantage mérité.
Bournemouth renverse la vapeur sur deux phases arrêtées
Mais en seconde période, le vent tourne. Les Gunners ratent l’occasion du break par Saka (57e), et dix minutes plus tard, ils se font punir. Sur une longue touche de Semenyo, Huijsen place une tête décroisée qui prend à défaut la défense londonienne (1-1, 68e). Bournemouth égalise, et l’Emirates se crispe.
Sept minutes plus tard, nouveau coup de froid. Sur un corner, Evanilson surgit au second poteau et prend le dessus sur Odegaard pour inscrire le but de la victoire (1-2, 75e). En dix minutes, les Cherries renversent Arsenal avec sang-froid et réalisme. Sûrs de leur force, les visiteurs confisquent ensuite le ballon et étouffent toute tentative de révolte adverse.
Un Arsenal fébrile, un Bournemouth euphorique
Ce revers fait désordre pour Arsenal, qui n’a jamais su réhausser le rythme après les deux buts encaissés. Trossard et Partey, tous deux en balance pour débuter mercredi à Paris, n’ont pas convaincu. Au contraire, Bournemouth a confirmé qu’il était l’un des poisons du championnat pour les grosses cylindrées : déjà vainqueurs de Manchester City, Newcastle ou Forest, les hommes d’Andoni Iraola s’offrent un improbable 6 points sur 6 contre Arsenal cette saison. Les Cherries confirment leur huitième place avec panache.
Un avertissement avant Paris
Si cette défaite ne compromet pas la deuxième place des Gunners en championnat, elle pose question à l’approche de leur rendez-vous européen au Parc des Princes. Avec une défense vulnérable sur coups de pied arrêtés, une intensité absente en seconde période, et des remplaçants sans impact, Arsenal devra montrer un tout autre visage s’il espère renverser le PSG et atteindre la finale.
Mercredi, il ne s’agira plus de répétition. Il s’agira d’un acte décisif.