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Pétition contre Hann: Khalifa Babacar Diagne du COUD taxe les initiateurs d’imposteurs

Samedi 13 Avril 2019

Le chef du département de la gestion des cités universitaires et de la vie estudiantine au Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) est monté au front, hier, pour se défouler sur les initiateurs d’une pétition contre le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur. 

 
Auteur de 5 mémoires sur les questions socio-pédagogiques des étudiants et Doctorant en politiques sociales dans les universités publiques sénégalaises, Khalifa Babacar Diagne a réagi, hier, à la pétition lancée par des étudiants qui se réclament membres de l’assemblée des facultés contre Cheikh Oumar Anne, nouveau ministre de l’Enseignement supérieur.   

Dans une déclaration intitulée «La question de la représentation des étudiants», le chef du département de la gestion des cités universitaires et de la vie estudiantine au Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) jette l’anathème sur les étudiants susmentionnés.

«La question de la représentation des étudiants a beaucoup changé à partir des années 2000. D’abord, cela a commencé en 1999, année de la dernière élection de désignation des représentants d’étudiants au Conseil d’administration du COUD. Après s’en est suivi dans le secteur pédagogique, l’arrêt des élections de désignation des représentants d’étudiants aux assemblées de faculté et de l’université, si bien qu’au moins, depuis l’année universitaire 2002/2003, on ne parle plus de représentants des étudiants dans ces instances», écrit-il.

 

«De tels titres ont disparu depuis plusieurs générations d’étudiants»

Selon M. Diagne, «aucun étudiant ne porte ces titres, bien que ces instances existent toujours. Et quand elles se réunissent, ce sont les présidents d’amicales, de commissions sociales ou pédagogiques qui sont convoqués pour y siéger».

«D’ailleurs, si vous parlez à un étudiant de l’UCAD d’un délégué qui porte un titre de représentant des étudiants au Conseil d’administration du COUD, à l’assemblée de faculté ou à l’assemblée de l’université, il ne va pas savoir à quoi renvoient de tels titres, parce qu’ils ont disparu depuis plusieurs générations d’étudiants», précise Khalifa Diagne.

Et de poursuivre : «Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’à Dakar, il n’existe plus de structure centrale, mais des amicales de faculté, d’école ou d’institut avec chacune un président d’amicale, un président de commission sociale et un président de commission pédagogique qui les représentent dans les instances universitaires».

 

«À Dakar, il n’existe plus de structure centrale, mais des amicales de faculté, d’école ou d’institut»

D’après le Doctorant en politiques sociales dans les universités publiques sénégalaises, «à l’UGB, il existe deux structures dont l’une gère particulièrement les questions sociales (la commission sociale), et l’autre, les questions d’ordre général et pédagogique, à savoir la CESL (Coordination des étudiants de Saint Louis). Aux Universités de Thiès, Bambey et Ziguinchor, on note à peu près la même forme de représentation dans les instances  universitaires. Des étudiants sont désignés pour représenter leurs camarades dans les amicales d’UFR, d’école ou d’institut. Et dans ces structures, les plus en vue sont les présidents d’amicale et les présidents d’amicale, de commission sociale et de commission pédagogique pour chaque UFR».

«Ces derniers se retrouvent par la suite dans deux cadres appelés respectivement la conférence des présidents et la conférence des présidents de commission sociale. Et tous, que cela soit à l’UCAD ou dans les autres universités, siègent dans les instances de façon conjoncturelle es qualité et personne parmi eux ne porte les titres de représentant aux Conseils d’administration des œuvres sociales, de l’assemblée de l’université, de faculté, d’UFR, d’école ou d’institut de façon permanente», explique-t-il.

Par conséquent, Khalifa Diagne assène : «Il faut retenir que quand quelqu’un brandit actuellement le titre de représentant des étudiants à un Conseil d’administration d’une œuvre sociale universitaire, d’une assemblée d’université, d’une faculté ou d’une UFR de façon permanente dans le contexte actuel, cette personne ne peut être qu’un imposteur, un usurpateur démodé aux desseins inavoués».                  Vox pop
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