Le chroniqueur bien connu Badara Gadiaga a récemment affirmé qu’« Amadou Ba day fenn », une déclaration qui a suscité une vague d’indignation dans certains cercles politiques et entraîné des appels à la censure. Le PASTEF s’indigne et interpelle les organes de régulation des médias. Pourtant, pour de nombreux observateurs, cette réaction semble paradoxale.
« Les insulteurs d’hier n’aiment pas être insultés aujourd’hui », souligne Bachir Fofana. Il rappelle que l’usage du terme « fenn » n’est pas nouveau dans le débat politique au Sénégal. « Combien de fois Sonko a-t-il employé ce mot à l’égard du président Macky Sall, du procureur de la République, du juge d’instruction, de Madiambal Diagne, des journalistes, de nos guides religieux ou encore d’honnêtes citoyens ? » interroge-t-il.
Si l’on considère aujourd’hui que ce terme constitue une insulte, alors cela pose la question de la cohérence des institutions de régulation. « Parce que Badara Gadiaga a dit ‘Amadou Ba day fenn’, faudrait-il que le CNRA et le CORED interviennent ? » s’interroge Bachir Fofana.
Le chroniqueur dénonce ce qu’il perçoit comme une indignation à géométrie variable. « En réalité, le PASTEF semble oublier les déclarations passées de ses propres membres. Il est ironique de dénoncer les insultes et attaques verbales alors que certains dirigeants du parti, à commencer par leur leader, ont été accusés de propos diffamatoires et injurieux contre diverses institutions et personnalités politiques », estime-t-il.
L’affaire dépasse donc le cas spécifique de Badara Gadiaga. « Critiquer le gouvernement est un droit fondamental, une liberté garantie par la Constitution. Pourquoi vouloir museler ceux qui ne partagent pas les mêmes opinions ? » insiste Bachir Fofana.
Pour lui, cette situation révèle une tendance inquiétante. « Menacer la presse et les chroniqueurs, c’est adopter une posture autoritaire. Certains arrivent au pouvoir par des moyens démocratiques, puis cherchent aussitôt à restreindre la liberté d’expression, ce qui révèle leur vrai visage », avertit-il.
Dans ce contexte, le rôle du CNRA et du CORED devient central. « Ces institutions doivent garantir la liberté d’expression et non servir d’outils de censure politique », conclut Bachir Fofana.
« Les insulteurs d’hier n’aiment pas être insultés aujourd’hui », souligne Bachir Fofana. Il rappelle que l’usage du terme « fenn » n’est pas nouveau dans le débat politique au Sénégal. « Combien de fois Sonko a-t-il employé ce mot à l’égard du président Macky Sall, du procureur de la République, du juge d’instruction, de Madiambal Diagne, des journalistes, de nos guides religieux ou encore d’honnêtes citoyens ? » interroge-t-il.
Si l’on considère aujourd’hui que ce terme constitue une insulte, alors cela pose la question de la cohérence des institutions de régulation. « Parce que Badara Gadiaga a dit ‘Amadou Ba day fenn’, faudrait-il que le CNRA et le CORED interviennent ? » s’interroge Bachir Fofana.
Le chroniqueur dénonce ce qu’il perçoit comme une indignation à géométrie variable. « En réalité, le PASTEF semble oublier les déclarations passées de ses propres membres. Il est ironique de dénoncer les insultes et attaques verbales alors que certains dirigeants du parti, à commencer par leur leader, ont été accusés de propos diffamatoires et injurieux contre diverses institutions et personnalités politiques », estime-t-il.
L’affaire dépasse donc le cas spécifique de Badara Gadiaga. « Critiquer le gouvernement est un droit fondamental, une liberté garantie par la Constitution. Pourquoi vouloir museler ceux qui ne partagent pas les mêmes opinions ? » insiste Bachir Fofana.
Pour lui, cette situation révèle une tendance inquiétante. « Menacer la presse et les chroniqueurs, c’est adopter une posture autoritaire. Certains arrivent au pouvoir par des moyens démocratiques, puis cherchent aussitôt à restreindre la liberté d’expression, ce qui révèle leur vrai visage », avertit-il.
Dans ce contexte, le rôle du CNRA et du CORED devient central. « Ces institutions doivent garantir la liberté d’expression et non servir d’outils de censure politique », conclut Bachir Fofana.