Les responsables de Pastef Italie sont dans une colère noire. Ils dénoncent les manœuvres et pratiques antidémocratiques du député de la diaspora, Amadou Woury Diallo, qui, selon eux, n’aurait même pas de section en Italie. Informés un vendredi que les investitures en Italie seraient bouclées le dimanche, ils n’ont eu ni le temps ni l’opportunité de constituer leurs dossiers de candidature.
Dans un message adressé aux instances de Pastef, Ndiaye Papa Ada, alias "Kocc Barma Ndiaye", candidat à l’investiture en Italie, a déposé un recours contre la procédure de vote utilisée lors de la récente investiture. Il dénonce plusieurs « irrégularités et manquements » aux principes du parti, estimant que cela a « gravement compromis la légitimité de cette démarche. J'ai donc déposé un recours pour contester ces manquements. J’ai également interpellé le ministre Moustapha Sarré et Haib Daff ».
Selon lui, les textes de Pastef et une circulaire émanant des instances nationales précisent que, en cas de désaccord entre les candidats, les dossiers devaient être transmis à Dakar pour une décision finale. Il ajoute : « Amadou Woury Diallo n’a même pas de section là où il habite à Pordenone. Il n’est donc pas légitime. »
D’après Ndiaye Papa Ada, cette directive a été ignorée en Italie. « La section/coordination a décidé de procéder à un vote, une méthode qui n’est pas prévue par nos textes », a-t-il souligné. Il conteste ainsi la légitimité du vote, estimant que cette procédure « contredit les règles internes du parti ».
Ndiaye déplore également l’absence d’efforts pour permettre aux candidats de parvenir à un consensus. « Il aurait été préférable de donner aux candidats l’opportunité de discuter pour trouver un accord », a-t-il expliqué, ajoutant que cette absence de dialogue est une « grave entorse aux principes démocratiques de Pastef ».
Le candidat aux investitures doute aussi de l’impartialité du processus de vote, affirmant que « tout semblait programmé à l’avance », avec le recours au vote des coordinateurs comme seule option, au mépris des autres solutions prévues par les textes du parti. Selon lui, cela donne l’impression que « la procédure a été manipulée pour obtenir un résultat prédéterminé ». Il évoque également une « atteinte à l’intégrité et à l’équité de l’investiture ».
En conséquence, Ndiaye Papa Ada réclame l’annulation de cette investiture, qu’il considère entachée d’irrégularités. Il exhorte les instances nationales à respecter la procédure initiale, à savoir l’envoi des dossiers à Dakar en l’absence de consensus.
Dans un ton plus ferme, M. Ndiaye accuse certains membres du parti d’être des « transhumants », anciens militants de l’APR et du PDS, qui chercheraient à tirer avantage des privilèges politiques sans défendre véritablement les intérêts de la diaspora italienne. Selon lui, ces individus « visent plus à sécuriser leur avenir personnel qu’à servir les causes patriotiques ».
Ndiaye Papa Ada n’est pas le seul à manifester son mécontentement. Depuis lundi, d’autres responsables de diverses sections confirment ses allégations. Mourade Wade, de Lombardie, a révélé que lors d’une réunion, même la vidéoconférence a été manipulée pour empêcher certains de participer. « Les délais très courts, qui coïncidaient avec un week-end, prouvent la volonté manifeste d’Amadou Woury Diallo de bloquer les autres prétendants à la députation », a déclaré la responsable de Pastef Brescia.
Cette contestation pourrait avoir de lourdes répercussions au sein de Pastef Italie, alors que le parti se prépare pour les prochaines élections. Il reste à voir si les instances nationales accéderont aux demandes de Ndiaye Papa Ada ou si l’investiture controversée sera maintenue. Le candidat, quant à lui, menace de porter l’affaire en justice pour défendre « Joub jub jubanti ».
Dans un message adressé aux instances de Pastef, Ndiaye Papa Ada, alias "Kocc Barma Ndiaye", candidat à l’investiture en Italie, a déposé un recours contre la procédure de vote utilisée lors de la récente investiture. Il dénonce plusieurs « irrégularités et manquements » aux principes du parti, estimant que cela a « gravement compromis la légitimité de cette démarche. J'ai donc déposé un recours pour contester ces manquements. J’ai également interpellé le ministre Moustapha Sarré et Haib Daff ».
Selon lui, les textes de Pastef et une circulaire émanant des instances nationales précisent que, en cas de désaccord entre les candidats, les dossiers devaient être transmis à Dakar pour une décision finale. Il ajoute : « Amadou Woury Diallo n’a même pas de section là où il habite à Pordenone. Il n’est donc pas légitime. »
D’après Ndiaye Papa Ada, cette directive a été ignorée en Italie. « La section/coordination a décidé de procéder à un vote, une méthode qui n’est pas prévue par nos textes », a-t-il souligné. Il conteste ainsi la légitimité du vote, estimant que cette procédure « contredit les règles internes du parti ».
Ndiaye déplore également l’absence d’efforts pour permettre aux candidats de parvenir à un consensus. « Il aurait été préférable de donner aux candidats l’opportunité de discuter pour trouver un accord », a-t-il expliqué, ajoutant que cette absence de dialogue est une « grave entorse aux principes démocratiques de Pastef ».
Le candidat aux investitures doute aussi de l’impartialité du processus de vote, affirmant que « tout semblait programmé à l’avance », avec le recours au vote des coordinateurs comme seule option, au mépris des autres solutions prévues par les textes du parti. Selon lui, cela donne l’impression que « la procédure a été manipulée pour obtenir un résultat prédéterminé ». Il évoque également une « atteinte à l’intégrité et à l’équité de l’investiture ».
En conséquence, Ndiaye Papa Ada réclame l’annulation de cette investiture, qu’il considère entachée d’irrégularités. Il exhorte les instances nationales à respecter la procédure initiale, à savoir l’envoi des dossiers à Dakar en l’absence de consensus.
Dans un ton plus ferme, M. Ndiaye accuse certains membres du parti d’être des « transhumants », anciens militants de l’APR et du PDS, qui chercheraient à tirer avantage des privilèges politiques sans défendre véritablement les intérêts de la diaspora italienne. Selon lui, ces individus « visent plus à sécuriser leur avenir personnel qu’à servir les causes patriotiques ».
Ndiaye Papa Ada n’est pas le seul à manifester son mécontentement. Depuis lundi, d’autres responsables de diverses sections confirment ses allégations. Mourade Wade, de Lombardie, a révélé que lors d’une réunion, même la vidéoconférence a été manipulée pour empêcher certains de participer. « Les délais très courts, qui coïncidaient avec un week-end, prouvent la volonté manifeste d’Amadou Woury Diallo de bloquer les autres prétendants à la députation », a déclaré la responsable de Pastef Brescia.
Cette contestation pourrait avoir de lourdes répercussions au sein de Pastef Italie, alors que le parti se prépare pour les prochaines élections. Il reste à voir si les instances nationales accéderont aux demandes de Ndiaye Papa Ada ou si l’investiture controversée sera maintenue. Le candidat, quant à lui, menace de porter l’affaire en justice pour défendre « Joub jub jubanti ».