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Parrainage à la présidentielle: Les explications du Ministre de la Justice

Vendredi 30 Mars 2018

 

Pas une nouveauté au Sénégal

"La plupart des grandes démocraties dans le monde pratiquent le système du parrainage", a soutenu le Pr Ismaila Madior Fall. Mieux, il renseigne que le parrainage n'est pas une nouveauté dans notre pays, puisqu'au Sénégal, le parrainage des élus a été pratiqué aux présidentielles de 1963, de 1996 et de 1973. Mais, souligne-t-il, "depuis 1991, notre pays pratique le parrainage citoyen"

Ce qui va changer

Cependant, précise, le ministre de la Justice, cette nouvelle  réforme est bien différente des autres. Il explique pourquoi. "La particularité, c'est que cette exigence de parrainage citoyen d'une candidature à la présidentielle, ne s'appliquait qu'aux candidats indépendants. C'est pourquoi, il était plus difficile dans notre pays d'être candidat indépendant que d'être candidat investi par un parti politique. La nouveauté ici, avec le projet de révision, c'est  que désormais, l'exigence de parrainage par les citoyens d'une  candidature à la présidentielle s'applique à toutes les candidatures. Qu'elle soit une candidature indépendante ou par une candidature investie par un parti politique ", précise-t-il.

"Fin de la discrimination"

Et donc, ce type de parrainage siffle "la discrimination entre candidature indépendante et candidature investie par les partis politiques". "Désormais, tout citoyen soucieux de formuler une offre politique et de candidater à la présidentielle,  si le texte est adopté, doit présenter sa candidature avec un parrainage de 1% du fichier électoral général", indique le ministre de la Justice.

"Rationalisation des candidatures"

Aussi, il est attendu du parrainage citoyen, d'aider à  rationaliser le nombre de candidatures. "Ce parrainage introduit une certaine rationalisation des candidatures. Pas une diminution, mais une rationalisation. C'est établir un dispositif qui fait en sorte qu'on ait des candidatures significatives,  de qualité et qu'on ne se retrouve pas, comme aux législatives, avec une cinquantaine de candidats avec ce que tout cela implique notamment en termes de qualité des opérations électorales et de coût budgétaire", a souligné le ministre de la Justice.

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