Réuni ce mercredi 4 juin 2025 sous la présidence du chef de l’État, Macky Sall, le Conseil des ministres a été marqué par une communication du Premier ministre Ousmane Sonko centrée sur trois préoccupations majeures : la gestion des litiges fonciers, la gouvernance du système de protection sociale et la prévention des risques liés à l’hivernage.
Une réforme foncière pour restaurer la justice et la cohésion
Le Premier ministre a d’abord tiré la sonnette d’alarme sur les tensions croissantes liées à la question foncière. « De nombreuses réclamations et demandes d’arbitrage sont adressées quotidiennement à la Primature par des concitoyens déterminés à faire respecter leurs droits », a-t-il affirmé, évoquant l’ampleur du phénomène. À ce titre, la Direction générale de la Surveillance et du Contrôle de l'Occupation du Sol (DGSCOS) a recensé « des milliers de plaintes liées à des litiges fonciers entre 2024 et 2025, dont la plupart reste, à ce jour, sans solution ».
Dénonçant fermement les dérives, il a regretté « l’accaparement des terres en milieux urbain et rural engendrant des troubles graves à l’ordre public, un préjudice à la cohésion sociale et au développement économique ». Face à cette situation, Ousmane Sonko a exigé des structures compétentes « une réponse adéquate et diligente à cette question aux enjeux cruciaux », annonçant dans la foulée « la stabilisation des Termes de Référence pour une réforme foncière globale et inclusive ».
Dans une perspective de justice sociale, il a réaffirmé que « le citoyen-usager sera placé au cœur de ces réformes ». Ainsi, les terrains récupérés à Dakar dans le cadre du Plan d’Urbanisme de Détail (PUD), ainsi qu’à Daga Kholpa et à Mbour 4, feront l’objet d’« une valorisation judicieuse, en particulier, dans le cadre du développement de logements sociaux ». Par ailleurs, les citoyens ayant pu prouver la régularité de leurs titres fonciers « sont en train d’être rétablis dans leurs droits ».
Repenser la gouvernance du système de protection sociale
Abordant ensuite le second point de sa communication, le Premier ministre a procédé à une évaluation critique du système national de sécurité sociale, confronté à des « défis, en particulier, celui de la gouvernance, de l’étendue de la couverture et de la qualité des prestations ».
Il a souligné que « la couverture actuelle des institutions de sécurité sociale laisse à la marge plusieurs catégories de personnes, notamment les travailleurs indépendants et ceux de l’économie informelle ». Et malgré les actions engagées ces dernières années, « les initiatives prises pour étendre cette couverture laissent encore persister des insuffisances ».
Anticiper les risques liés à l’hivernage
Enfin, le Premier ministre a mis en garde contre les menaces liées à l’hivernage, qui exigent une anticipation rigoureuse, tant sur le plan de la gestion des inondations que sur celui de la sécurité alimentaire et sanitaire. Il a appelé à une mobilisation générale et préventive, dont les détails opérationnels devraient être annoncés dans les prochains jours.
Par ailleurs, Ousmane Sonko réaffirme sa volonté de restaurer la justice foncière, de renforcer la protection sociale et de sécuriser les populations face aux risques saisonniers. Trois fronts majeurs à la croisée des préoccupations sociales, économiques et environnementales du Sénégal contemporain.
Une réforme foncière pour restaurer la justice et la cohésion
Le Premier ministre a d’abord tiré la sonnette d’alarme sur les tensions croissantes liées à la question foncière. « De nombreuses réclamations et demandes d’arbitrage sont adressées quotidiennement à la Primature par des concitoyens déterminés à faire respecter leurs droits », a-t-il affirmé, évoquant l’ampleur du phénomène. À ce titre, la Direction générale de la Surveillance et du Contrôle de l'Occupation du Sol (DGSCOS) a recensé « des milliers de plaintes liées à des litiges fonciers entre 2024 et 2025, dont la plupart reste, à ce jour, sans solution ».
Dénonçant fermement les dérives, il a regretté « l’accaparement des terres en milieux urbain et rural engendrant des troubles graves à l’ordre public, un préjudice à la cohésion sociale et au développement économique ». Face à cette situation, Ousmane Sonko a exigé des structures compétentes « une réponse adéquate et diligente à cette question aux enjeux cruciaux », annonçant dans la foulée « la stabilisation des Termes de Référence pour une réforme foncière globale et inclusive ».
Dans une perspective de justice sociale, il a réaffirmé que « le citoyen-usager sera placé au cœur de ces réformes ». Ainsi, les terrains récupérés à Dakar dans le cadre du Plan d’Urbanisme de Détail (PUD), ainsi qu’à Daga Kholpa et à Mbour 4, feront l’objet d’« une valorisation judicieuse, en particulier, dans le cadre du développement de logements sociaux ». Par ailleurs, les citoyens ayant pu prouver la régularité de leurs titres fonciers « sont en train d’être rétablis dans leurs droits ».
Repenser la gouvernance du système de protection sociale
Abordant ensuite le second point de sa communication, le Premier ministre a procédé à une évaluation critique du système national de sécurité sociale, confronté à des « défis, en particulier, celui de la gouvernance, de l’étendue de la couverture et de la qualité des prestations ».
Il a souligné que « la couverture actuelle des institutions de sécurité sociale laisse à la marge plusieurs catégories de personnes, notamment les travailleurs indépendants et ceux de l’économie informelle ». Et malgré les actions engagées ces dernières années, « les initiatives prises pour étendre cette couverture laissent encore persister des insuffisances ».
Anticiper les risques liés à l’hivernage
Enfin, le Premier ministre a mis en garde contre les menaces liées à l’hivernage, qui exigent une anticipation rigoureuse, tant sur le plan de la gestion des inondations que sur celui de la sécurité alimentaire et sanitaire. Il a appelé à une mobilisation générale et préventive, dont les détails opérationnels devraient être annoncés dans les prochains jours.
Par ailleurs, Ousmane Sonko réaffirme sa volonté de restaurer la justice foncière, de renforcer la protection sociale et de sécuriser les populations face aux risques saisonniers. Trois fronts majeurs à la croisée des préoccupations sociales, économiques et environnementales du Sénégal contemporain.