Lors de son passage expresse à Bamako, Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal, n'a pas mâché ses mots en critiquant vigoureusement la gestion actuelle de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Dans une déclaration percutante, il a mis en cause la mainmise des Présidents des Républiques sur l'organisation, remettant en question le rôle monopolistique qu'ils semblent y jouer.
« La CEDEAO n'est pas la propriété des Chefs d'État », a-t-il martelé, exprimant son mécontentement face à ce qu'il perçoit comme une dérive institutionnelle. Pour Sonko, bien que les décisions émanent effectivement des chefs d'État, cela ne signifie pas qu'ils doivent en être les seuls décideurs. « C'est vrai que la décision vient d'eux, mais cela ne leur donne pas carte blanche pour gérer les affaires de la région sans concertation ni transparence », a-t-il poursuivi.
Cette prise de position du Premier ministre sénégalais intervient dans un contexte où la CEDEAO est de plus en plus critiquée pour ses positions sur certaines crises politiques régionales, notamment au Mali, au Niger et en Guinée. Ousmane Sonko, connu pour son franc-parler et son engagement pour une gouvernance plus participative, n'a pas hésité à se positionner comme l'un des critiques de la gestion actuelle de cette organisation sous-régionale.
« La CEDEAO n'est pas la propriété des Chefs d'État », a-t-il martelé, exprimant son mécontentement face à ce qu'il perçoit comme une dérive institutionnelle. Pour Sonko, bien que les décisions émanent effectivement des chefs d'État, cela ne signifie pas qu'ils doivent en être les seuls décideurs. « C'est vrai que la décision vient d'eux, mais cela ne leur donne pas carte blanche pour gérer les affaires de la région sans concertation ni transparence », a-t-il poursuivi.
Cette prise de position du Premier ministre sénégalais intervient dans un contexte où la CEDEAO est de plus en plus critiquée pour ses positions sur certaines crises politiques régionales, notamment au Mali, au Niger et en Guinée. Ousmane Sonko, connu pour son franc-parler et son engagement pour une gouvernance plus participative, n'a pas hésité à se positionner comme l'un des critiques de la gestion actuelle de cette organisation sous-régionale.