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Ousmane SONKO, si vous avez pardonné le peuple lui réclame justice

Mardi 11 Juin 2024

Les années 2021 à 2024, au Sénégal, ont été scarifiées. L’obsession du pouvoir  de nos politiciens a fini par nous déshumaniser. Le sang des innocents a coulé, des milliers de personnes ont été torturées ou emprisonnées, blessées ou mortes, des biens appartenant à autrui vandalisés ou volés ou pillés, l’économie au ralentie, des emplois perdus, les systèmes éducatif et sanitaire paralysés, une psychose généralisée chez la petite enfance. Cette situation a laissé  planer le doute, la confusion des actes et des non actes plaçant le peuple-qui l’a subit-dans le désarroi total et permanent. Aujourd’hui si Sonko dit avoir pardonné à ses bourreaux, nous le peuple nous réclamons justice pour nos morts et aux préjudices subis.


Le Sénégal a traversé une période sombre et triste de son histoire. Période durant laquelle  certaines personnes ont payé un lourd tribut pour leur engagement citoyen ou politique jusqu’au sacrifice ultime, la mort. Parmi ces personnes ayant subi la brutalité en son for interne, en première chef, Ousmane Sonko l’est puis qu’il a été nolens volens jeté en pâture, calomnié, barricadé, emprisonné et malmené. Ensuite à ses côtés les hauts responsables du PASTEF ont également subi la foudre par des emprisonnements, des mises sous bracelets électroniques, la psychose. Enfin la population, qui elle  aussi, par milliers a connu l’emprisonnement, la brutalité, a avalé le gaz lacrymogène, a subi des blessures, a enregistré des morts.
Aujourd’hui, au moment où le « PROJET » (appellation des partisans du PASTEF) a triomphé, son chef en l’occurrence PROS dit avoir pardonné. Acte de grandeur ou trahison des espoirs de ses militants ? Nous ne saurions répondre. Mais une chose est sûre au moment de l’annonce beaucoup n’ont pas acquiescé cette démarche.

Par ailleurs, qu’on soit  en accord ou non sur sa démarche, nous ne pouvons que lui reconnaître sa liberté personnelle de pardonner à tous car il a ses raisons. Mais ce que nous exigeons c’est que lumière soit  faite sur ces dossiers et aussi sur les rapports des corps de contrôle de l’Etat et  la sanction sans complaisance. Pour la concrétisation de cette « promesse » , nous tiendrons debout et nous allons nous battre.
Nous continuerons à combattre comme nous enseigne les livres saints : « Combattez pour défendre les déshérités, combattez ceux qui sont injustes envers vous, combattez ceux qui vous ont sortis de vos demeures » car notre encrage à combattre repose sur  la défense de la communauté, la protection de l’opprimé, la sauvegarde de la  démocratie, la protection de propre personne et le redressement des torts.
A cet effet, rien ne peut nous dérouter ou estomper notre engagement pour que justice soit faite ou que lumière soit  faite sur ces dossiers de violence, de bavures, de meurtre, d’emprisonnement et surtout sur ceux de la dilapidation de nos ressources financières.


Il faut que justice soit rendue pour les milliers d’innocents emprisonnés, les blessés, les morts et pour tous les préjudices que le peuple a subi. Il faut que justice soit rendue pour que les acteurs, les auteurs et les instigateurs soient punis. Il faut enfin que justice soit rendue pour que plus jamais ça. Il faut que justice soit rendue pour que tous comprennent que la violence n’est pas un fondement et que tous les sénégalais sont égaux devant la loi. Ce qui est fondamental dans une démocratie ce sont  des débats d’idées, de convaincre l’autre, de faire admettre une politique ou une réalité. Des débats d’idées, où chacun doit laisser la place à l’autre, aux idées d’autrui de s’exprimer, en choisissant le chemin du dialogue et du débat. Le tout en choisissant  le meilleur style, la bonne pensée et la bonne attitude comme il est dit dans la sourate « les Abeilles » v.125 « et discute avec eux de la meilleure façon »


Punir les acteurs ou auteurs et pardonner ses bourreaux constituent les deux volets complémentaires d’une double stratégie de maintien de l’ordre, fondée à la fois sur l’éclat des supplices et la générosité du pardon. Pour être pardonné, les auteurs ou acteurs où qu’ils puissent être doivent  reconnaître leur tort, en demander pardon au peuple sénégalais. Celui-ci lui peut lui accorder sa rémission, moyennant la réparation des dommages causés. Il faut une justice réparatrice qui s’inscrive à bannir l’impunité par la sanction sans complaisance et cela  qu’on soit président de la République ou autres dignitaire de l’Etat et protégerle peuple qui en réalité constitue l’Etat.
« Osons le changement »
Nicolas Silandibithe BASSENE
media net

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