Dans une réaction cinglante, Nathalie Yamb, militante panafricaniste et figure critique de la Françafrique, a dénoncé ce samedi la décision du Conseil de l’Union européenne la visant. « Une Africaine qui parle de souveraineté ? Forcément une marionnette. Une femme noire qui dénonce l’exploitation ? Naturellement téléguidée », a-t-elle déclaré, accusant l’UE d’user de mécanismes de disqualification racistes et paternalistes.
Qualifiant la décision européenne non pas de sanction, mais de « confirmation », Yamb y voit la preuve d’un système ancré dans le « mépris », « l’hypocrisie », le « racisme » et le « colonialisme ». Elle fustige l’attitude de l’Union européenne qui, tout en maintenant ses importations de matières premières stratégiques en provenance de Russie — « gaz, combustible nucléaire, palladium, aluminium, lithium, cobalt, engrais » —, se permettrait de juger et d’écarter les voix critiques africaines.
« Ce qu’ils ont commencé, on va terminer », a-t-elle averti, réaffirmant sa détermination à poursuivre son combat pour la souveraineté africaine face aux ingérences occidentales.
Cette sortie intervient quelques jours après une nouvelle mesure adoptée à Bruxelles visant plusieurs personnalités critiques de l’ordre néocolonial, dans le cadre de la politique extérieure de l’UE.
Qualifiant la décision européenne non pas de sanction, mais de « confirmation », Yamb y voit la preuve d’un système ancré dans le « mépris », « l’hypocrisie », le « racisme » et le « colonialisme ». Elle fustige l’attitude de l’Union européenne qui, tout en maintenant ses importations de matières premières stratégiques en provenance de Russie — « gaz, combustible nucléaire, palladium, aluminium, lithium, cobalt, engrais » —, se permettrait de juger et d’écarter les voix critiques africaines.
« Ce qu’ils ont commencé, on va terminer », a-t-elle averti, réaffirmant sa détermination à poursuivre son combat pour la souveraineté africaine face aux ingérences occidentales.
Cette sortie intervient quelques jours après une nouvelle mesure adoptée à Bruxelles visant plusieurs personnalités critiques de l’ordre néocolonial, dans le cadre de la politique extérieure de l’UE.