Monseigneur Benjamin Ndiaye, récemment retraité de sa charge épiscopale, a partagé lors d’un entretien sur la RTS des moments clés de sa vie, notamment son arrestation en 1968, un événement marquant de son parcours spirituel.
En pleine période de contestations liées aux bouleversements de Mai 68, le jeune Benjamin Ndiaye, alors étudiant, s’est retrouvé en conflit avec l’autorité. Contestataire, il fut arrêté à Thiès pour violation du couvre-feu imposé à l'époque. Cette arrestation le conduisit à passer trois jours en prison, une expérience marquante qui provoqua chez lui de profonds questionnements sur sa vocation sacerdotale.
À cette époque, son avenir dans l’Église semblait incertain. En proie aux doutes, il envisageait même de quitter le séminaire pour entreprendre des études universitaires. Cependant, une rencontre décisive avec Monseigneur Thiandoum, archevêque de Dakar, changea la donne. Ce dernier lui rappela fermement que son chemin devait le conduire à Sébikhotane pour poursuivre sa vocation sacerdotale.
Un autre tournant décisif survint lors de sa visite à Sébikhotane. Alors qu’il envisageait sérieusement d’abandonner son engagement religieux, un homme du nom d'Amadou Sarr, voyant son trouble, lui adressa des mots simples mais percutants : « Si Dieu vous appelle, vous devez répondre oui. » Ce conseil providentiel l’incita à reprendre sa formation religieuse en octobre de la même année.
Cette période de doute, marquée par son arrestation, renforça finalement sa foi et son engagement envers l’Église. Ce parcours atypique, ponctué de remises en question et de résilience, fit de lui un archevêque profondément humain et à l'écoute de ses fidèles.
En pleine période de contestations liées aux bouleversements de Mai 68, le jeune Benjamin Ndiaye, alors étudiant, s’est retrouvé en conflit avec l’autorité. Contestataire, il fut arrêté à Thiès pour violation du couvre-feu imposé à l'époque. Cette arrestation le conduisit à passer trois jours en prison, une expérience marquante qui provoqua chez lui de profonds questionnements sur sa vocation sacerdotale.
À cette époque, son avenir dans l’Église semblait incertain. En proie aux doutes, il envisageait même de quitter le séminaire pour entreprendre des études universitaires. Cependant, une rencontre décisive avec Monseigneur Thiandoum, archevêque de Dakar, changea la donne. Ce dernier lui rappela fermement que son chemin devait le conduire à Sébikhotane pour poursuivre sa vocation sacerdotale.
Un autre tournant décisif survint lors de sa visite à Sébikhotane. Alors qu’il envisageait sérieusement d’abandonner son engagement religieux, un homme du nom d'Amadou Sarr, voyant son trouble, lui adressa des mots simples mais percutants : « Si Dieu vous appelle, vous devez répondre oui. » Ce conseil providentiel l’incita à reprendre sa formation religieuse en octobre de la même année.
Cette période de doute, marquée par son arrestation, renforça finalement sa foi et son engagement envers l’Église. Ce parcours atypique, ponctué de remises en question et de résilience, fit de lui un archevêque profondément humain et à l'écoute de ses fidèles.