Amadou Mansour Faye, ancien ministre du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale, placé sous mandat de dépôt depuis un mois par le président de la commission d’instruction de la Haute Cour de Justice dans le cadre d'une affaire de surfacturation portant sur une commande de riz estimée à 2,749 milliards de FCFA, vient de publier un message sur son compte Facebook. Dans ce texte, il dresse un tableau sombre de la situation nationale et interpelle directement les nouvelles autorités.
« Le Sénégal va mal. Le mal est partout, et l’environnement économique, déjà fragilisé, ne cesse de se détériorer. » L’ancien ministre accuse le président du parti Pastef, qu’il qualifie ironiquement de « SAS demi-dieu », d’être à l’origine de cette crise, dénonçant une gouvernance marquée par « l’ego surdimensionné, le complexe, l’incompétence, la soif de vengeance et l’absence de vision ».
Il revient également sur la sortie du président Diomaye Faye à propos des finances publiques, estimant que celle-ci a été « ratée » et que le « semblant de rapport-commentaire » de la Cour des comptes qui l’accompagne n’a fait que « discréditer davantage » l’exécutif. À ses yeux, les répercussions risquent d’être « dévastatrices pour le panier de la ménagère et pour l’économie nationale ».
« La dégradation des notes souveraines du Sénégal par les agences de notation pourrait sonner le glas d’un pouvoir qui étrangle les populations. »
Mansour Faye met en garde contre un risque de relégation du Sénégal au rang de pays pauvres très endettés, évoquant même la possibilité d’une dévaluation du franc CFA à l’échelle de l’UEMOA.
Il appelle le président Diomaye Faye à prendre ses responsabilités : « La seule alternative qui s’offre aujourd’hui est un signal fort de la plus haute autorité. Il doit sortir de sa torpeur et se rendre compte que c’est lui que les Sénégalais ont élu, quel que soit le mécanisme qui l’a porté au pouvoir. » Dans une déclaration surprenante, il propose même un retour à l’ancien président Macky Sall :
« Diomaye doit se séparer de SAS “demi-dieu” et se tourner vers Macky Sall pour qu’il l’épaule et le conseille. En 12 ans de pouvoir, il a su mettre le pays sur les rampes de l’émergence. »
Avant de conclure : « Macky Sall, qui a le Sénégal au cœur, ne refuserait pas une main tendue pour sauver la patrie, restaurer notre diplomatie en difficulté et rétablir nos relations avec nos partenaires financiers. Autrement, c’est l’avenir même de Diomaye à la tête de ce pays qui sera compromis. Lu léer laa wax. » Amadou Mansour Faye affirme enfin que « SAS demi-dieu doit être conjugué au passé : c’est une anomalie de l’Histoire ! »
« Le Sénégal va mal. Le mal est partout, et l’environnement économique, déjà fragilisé, ne cesse de se détériorer. » L’ancien ministre accuse le président du parti Pastef, qu’il qualifie ironiquement de « SAS demi-dieu », d’être à l’origine de cette crise, dénonçant une gouvernance marquée par « l’ego surdimensionné, le complexe, l’incompétence, la soif de vengeance et l’absence de vision ».
Il revient également sur la sortie du président Diomaye Faye à propos des finances publiques, estimant que celle-ci a été « ratée » et que le « semblant de rapport-commentaire » de la Cour des comptes qui l’accompagne n’a fait que « discréditer davantage » l’exécutif. À ses yeux, les répercussions risquent d’être « dévastatrices pour le panier de la ménagère et pour l’économie nationale ».
« La dégradation des notes souveraines du Sénégal par les agences de notation pourrait sonner le glas d’un pouvoir qui étrangle les populations. »
Mansour Faye met en garde contre un risque de relégation du Sénégal au rang de pays pauvres très endettés, évoquant même la possibilité d’une dévaluation du franc CFA à l’échelle de l’UEMOA.
Il appelle le président Diomaye Faye à prendre ses responsabilités : « La seule alternative qui s’offre aujourd’hui est un signal fort de la plus haute autorité. Il doit sortir de sa torpeur et se rendre compte que c’est lui que les Sénégalais ont élu, quel que soit le mécanisme qui l’a porté au pouvoir. » Dans une déclaration surprenante, il propose même un retour à l’ancien président Macky Sall :
« Diomaye doit se séparer de SAS “demi-dieu” et se tourner vers Macky Sall pour qu’il l’épaule et le conseille. En 12 ans de pouvoir, il a su mettre le pays sur les rampes de l’émergence. »
Avant de conclure : « Macky Sall, qui a le Sénégal au cœur, ne refuserait pas une main tendue pour sauver la patrie, restaurer notre diplomatie en difficulté et rétablir nos relations avec nos partenaires financiers. Autrement, c’est l’avenir même de Diomaye à la tête de ce pays qui sera compromis. Lu léer laa wax. » Amadou Mansour Faye affirme enfin que « SAS demi-dieu doit être conjugué au passé : c’est une anomalie de l’Histoire ! »