La mission des Nations-Unies en Centrafrique est en alerte maximale. Les risques sont réels assurent le chef de la Minusca. Le Sénégalais Mankeur Ndiaye déclare que « la Minusca ne reculera pas. »Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies faisait face à la presse dans son résidence à Bangui.
À quelques heures du scrutin, Mankeur ndiaye reconnaît que des risques planent sur les élections de ce dimanche en Centrafrique. Il estime qu’un report de l’élection pourrait replonger le pays dans une nouvelle transition comme il y a sept ans. Ce qui, selon ses termes, « peut avoir des conséquences incalculables ».
Dans un entretien accordé à nos confrères de DW, chef de la Minusca révèle que "François Bozizé est dans sa ville de Bossangoa avec Maxime Mokom (ancien chef anti-balaka, ndlr) ainsi que d'autres fauteurs de troubles pour coordonner ces opérations visant à saboter le processus électoral et à empêcher que les élections se tiennent."
"Mais rien ne nous dit que dans deux mois, trois mois, les conditions de sécurité seront meilleures qu'elles ne sont aujourd'hui. Parce que ceux qui ne veulent pas des élections, dans trois mois, ils créeront les mêmes situations pour qu'il n'y ait pas d'élection. Dans six mois, ils créeront les mêmes situations...
Parce qu'en fin de compte, Bozizé ne peut pas, ne veut pas accepter l'invalidation de sa candidature. Tant qu'il n'est pas candidat, il l'a dit, il n'y aura pas d'élection. Et donc dans six mois, il ne sera pas candidat parce que la décision de la Cour est là. Même si vous repoussez de trois mois, six mois, ce sera exactement la même chose, la même stratégie qui sera mise en œuvre. Rien ne changera", a t-il insisté.
À quelques heures du scrutin, Mankeur ndiaye reconnaît que des risques planent sur les élections de ce dimanche en Centrafrique. Il estime qu’un report de l’élection pourrait replonger le pays dans une nouvelle transition comme il y a sept ans. Ce qui, selon ses termes, « peut avoir des conséquences incalculables ».
Dans un entretien accordé à nos confrères de DW, chef de la Minusca révèle que "François Bozizé est dans sa ville de Bossangoa avec Maxime Mokom (ancien chef anti-balaka, ndlr) ainsi que d'autres fauteurs de troubles pour coordonner ces opérations visant à saboter le processus électoral et à empêcher que les élections se tiennent."
"Mais rien ne nous dit que dans deux mois, trois mois, les conditions de sécurité seront meilleures qu'elles ne sont aujourd'hui. Parce que ceux qui ne veulent pas des élections, dans trois mois, ils créeront les mêmes situations pour qu'il n'y ait pas d'élection. Dans six mois, ils créeront les mêmes situations...
Parce qu'en fin de compte, Bozizé ne peut pas, ne veut pas accepter l'invalidation de sa candidature. Tant qu'il n'est pas candidat, il l'a dit, il n'y aura pas d'élection. Et donc dans six mois, il ne sera pas candidat parce que la décision de la Cour est là. Même si vous repoussez de trois mois, six mois, ce sera exactement la même chose, la même stratégie qui sera mise en œuvre. Rien ne changera", a t-il insisté.