L’armée malienne a achevé son retrait du camp militaire de Boulkessi, situé dans le centre du pays, théâtre cette semaine de deux attaques sanglantes menées par des jihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), affilié à al-Qaïda. Samedi 7 juin, plus aucun soldat malien n’était présent dans cette position stratégique, selon plusieurs sources concordantes.
Sur place, des véhicules militaires, des tentes et des vivres ont été abandonnés, témoignant de la soudaineté du départ. Le camp, vaste de plusieurs hectares, avait été pris pour cible à deux reprises en l’espace de deux jours. La première attaque, particulièrement meurtrière, a vu les assaillants progresser à pied, à motos et en pick-up, causant de lourdes pertes dans les rangs des forces armées maliennes.
La deuxième offensive, selon des sources sécuritaires locales, a été menée à l’aide de drones – une escalade technologique inédite dans ce théâtre d’opérations. Après ces assauts, un convoi militaire a été dépêché pour évacuer les derniers survivants.
Interrogée sur ce repli, une source militaire a rejeté l’idée d’un abandon, préférant évoquer un « retrait stratégique ». Des analystes soulignent toutefois la pression croissante exercée par les groupes jihadistes dans le centre, le nord et désormais le sud du Mali, où les attaques se sont intensifiées ces dernières semaines.
Le retrait de Boulkessi soulève de sérieuses inquiétudes quant à la capacité des forces armées maliennes à maintenir leurs positions face à des groupes de plus en plus audacieux et technologiquement équipés.
Sur place, des véhicules militaires, des tentes et des vivres ont été abandonnés, témoignant de la soudaineté du départ. Le camp, vaste de plusieurs hectares, avait été pris pour cible à deux reprises en l’espace de deux jours. La première attaque, particulièrement meurtrière, a vu les assaillants progresser à pied, à motos et en pick-up, causant de lourdes pertes dans les rangs des forces armées maliennes.
La deuxième offensive, selon des sources sécuritaires locales, a été menée à l’aide de drones – une escalade technologique inédite dans ce théâtre d’opérations. Après ces assauts, un convoi militaire a été dépêché pour évacuer les derniers survivants.
Interrogée sur ce repli, une source militaire a rejeté l’idée d’un abandon, préférant évoquer un « retrait stratégique ». Des analystes soulignent toutefois la pression croissante exercée par les groupes jihadistes dans le centre, le nord et désormais le sud du Mali, où les attaques se sont intensifiées ces dernières semaines.
Le retrait de Boulkessi soulève de sérieuses inquiétudes quant à la capacité des forces armées maliennes à maintenir leurs positions face à des groupes de plus en plus audacieux et technologiquement équipés.