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Macky Sall va t- il attendre à la veille de la présidentielle pour renoncer ? (Allié)

Mercredi 3 Janvier 2018

Compagnon de la première heure du président de la république Macky Sall, Ansoumana Danfa est aujourd’hui gagné par la frustration. Une frustration qu’il dit partagé avec la majeure partie de ses alliés du leader républicain durant des heures de braises. Aujourd’hui beaucoup doutent de la participation de Macky à la prochaine présidentielle.

« Certains de ses compagnons de la première sont en train de se poser des questions de se demander si le président de la république, Macky Sall, ne va pas faire à la Hollande. Attendre jusqu’à la veille des élections de la présidentielle pour dire qu’il ne sera pas candidat, parce qu’ils sont dans l’incertitude totale, assène Ansoumana Danfa.


« 85 % des compagnons de la première heure du président de la république sont gagnés par la frustration. Ils ne comprennent pas leur mise à l’écart, au profil des transhumants qui insultaient Macky Sall à longueur de journée. Trop, c’est trop », déplore M. Danfa dans les colonnes de Voxpopuli.

«Nous ne sommes pas leurs obligés, ni leurs talibés»
Avant de faire dans la menace : «Sinon, les conclusions de cette Commission ad hoc paritaire n’engagera pas la majeure partie de ses alliés». D’après ce membre de la Conférence des leaders de la coalition «Les Républicains ‘Doomi Rewmi’», «aujourd’hui, 85% des compagnons de la première heure du président de la République sont gagnés par la frustration. Ils ne comprennent pas leur mise à l’écart, au profit de transhumants qui insultaient Macky Sall à longueur de journée. Trop, c’est trop !».


«Nous ne pouvons pas concevoir qu’il rencontre des gens que la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) a épinglés et que ses alliés soient laissés en rade. Nous ne sommes pas leurs obligés, ni leurs talibés. Nous dirigeons des partis souverains. Nous réclamons toute la considération qui sied à notre rang. Les organisations qui se sentent lésées sont en train de s’organiser pour prendre leurs destins en main. S’il ne prend pas ses responsabilités, nous prendrons les miennes. Il a intérêt à nous recevoir», martèle Ansoumana Danfa.


Pour boucler la boucle, le chef de file du MAC/Authentique révèle que d’autres candidats déclarés à la l’élection présidentielle du 24 février 2019 sont en train de discuter avec certaines organisations de «Bennoo Bokk Yaakaar».

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