Les policiers de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Octris) ont démantelé un réseau de trafic de drogue entre Rabat (Maroc) et Dakar (Sénégal). Le cerveau de ce commerce illicite, un transitaire, utilisait de GP pour tromper la vigilance des forces de l’ordre. Des membres de cette bande ont été arrêtés aussi bien au Maroc qu’au Sénégal.
Un réseau bien huilé spécialisé dans le trafic international de drogue, entre le Maroc et le Sénégal, a été démantelé grâce à une synergie d’actions entre la police marocaine et sénégalaise. Le réseau en question, basé à la lisière de Rabat (Maroc), est géré au royaume chérifien par une Sénégalaise qui y vit depuis plusieurs années. Pour approvisionner le marché noir sénégalais, la présumée trafiquante sénégalaise qui opérait avec des compatriotes et des ressortissants de la sous-région, employait un moyen très usité : Les «Gp». Une stratégie qui a grippé les systèmes de contrôle aux frontières, via des astuces ingénieuses. La machine bien pensée sera grippée par la cheftaine du réseau à Rabat, qui a commis une erreur de débutante.
En milieu du mois de janvier dernier, la trafiquante sénégalaise est amenée à concrétiser une commande portant sur quelques kilogrammes de haschich (une drogue douce, dérivée du cannabis, prisée par une certaine classe aisée), vers Dakar. On ne sait pour quelle raison, elle choisit cette fois-ci de solliciter les services d’une «Gp» sénégalaise qu’elle ne connaissait pas. Elle ignorait avoir affaire à une professionnelle méticuleuse, rigoureuse et très regardante sur les colis qu’elle a en charge de convoyer au Sénégal. Ainsi, après avoir reçu le colis soigneusement emballé, la «Gp» qui avait des doutes, décide d’en vérifier le contenu. Là, coup de théâtre ! Elle réalise que le colis en question contenait des kilos de haschich.
La collaboration entre la police marocaine et l’Ocrtis
Craignant de débarquer à Dakar et d’être interpellée, la «Gp» prend l’attache des limiers de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Octris), lesquels lui conseille de saisir la police marocaine qui va établir un piège pour arrêter la trafiquante sénégalaise, propriétaire du fameux colis. Elle est jointe au téléphone par la «Gp» qui lui indique qu’elle a reporté son voyage sur Dakar et qu’en conséquence, elle lui demande de venir récupérer son colis. Futée et prompte à surveiller ses arrières, la trafiquante mandate un de ses acolytes, un jeune Ivoirien qui sera arrêté le 27 janvier dernier, par la police marocaine, dès qu’il s’est présenté pour prendre le colis. En attendant de mettre la main sur la trafiquante sénégalaise en cavale, les limiers de Rabat envoient les coordonnées (numéro de téléphone et le nom d’une dame), mentionnées sur l’emballage du fameux colis, aux policiers sénégalais de l’Ocrtis. L’exploitation de ces données a permis de remonter jusqu’au cerveau de réseau, arrêté le 28 janvier suivant. Il s’agit d’un transitaire, A. F. Georges, officiant en tant qu'associé dans une société de transit dakaroise. De fil en aiguille, les limiers de l’Ocrtis vont mettre le grappin sur les deux principaux lieutenants du transitaire. Il s’agit de P. Sow, domicilié à la Sicap Foire, agent administratif dans une société de la place et M. Sarr au domicile de qui les limiers trouveront le restant d’un stock de drogue, une balance électronique de pesage de drogue… En sus, un lot de chaussures marocaines et d’articles divers comportant des doubles-fonds, servant à dissimuler la drogue sera aussi saisi. Toutes les personnes incriminées ont été déférées vendredi dernier au parquet de Dakar.
L'OBSERVATEUR
Un réseau bien huilé spécialisé dans le trafic international de drogue, entre le Maroc et le Sénégal, a été démantelé grâce à une synergie d’actions entre la police marocaine et sénégalaise. Le réseau en question, basé à la lisière de Rabat (Maroc), est géré au royaume chérifien par une Sénégalaise qui y vit depuis plusieurs années. Pour approvisionner le marché noir sénégalais, la présumée trafiquante sénégalaise qui opérait avec des compatriotes et des ressortissants de la sous-région, employait un moyen très usité : Les «Gp». Une stratégie qui a grippé les systèmes de contrôle aux frontières, via des astuces ingénieuses. La machine bien pensée sera grippée par la cheftaine du réseau à Rabat, qui a commis une erreur de débutante.
En milieu du mois de janvier dernier, la trafiquante sénégalaise est amenée à concrétiser une commande portant sur quelques kilogrammes de haschich (une drogue douce, dérivée du cannabis, prisée par une certaine classe aisée), vers Dakar. On ne sait pour quelle raison, elle choisit cette fois-ci de solliciter les services d’une «Gp» sénégalaise qu’elle ne connaissait pas. Elle ignorait avoir affaire à une professionnelle méticuleuse, rigoureuse et très regardante sur les colis qu’elle a en charge de convoyer au Sénégal. Ainsi, après avoir reçu le colis soigneusement emballé, la «Gp» qui avait des doutes, décide d’en vérifier le contenu. Là, coup de théâtre ! Elle réalise que le colis en question contenait des kilos de haschich.
La collaboration entre la police marocaine et l’Ocrtis
Craignant de débarquer à Dakar et d’être interpellée, la «Gp» prend l’attache des limiers de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Octris), lesquels lui conseille de saisir la police marocaine qui va établir un piège pour arrêter la trafiquante sénégalaise, propriétaire du fameux colis. Elle est jointe au téléphone par la «Gp» qui lui indique qu’elle a reporté son voyage sur Dakar et qu’en conséquence, elle lui demande de venir récupérer son colis. Futée et prompte à surveiller ses arrières, la trafiquante mandate un de ses acolytes, un jeune Ivoirien qui sera arrêté le 27 janvier dernier, par la police marocaine, dès qu’il s’est présenté pour prendre le colis. En attendant de mettre la main sur la trafiquante sénégalaise en cavale, les limiers de Rabat envoient les coordonnées (numéro de téléphone et le nom d’une dame), mentionnées sur l’emballage du fameux colis, aux policiers sénégalais de l’Ocrtis. L’exploitation de ces données a permis de remonter jusqu’au cerveau de réseau, arrêté le 28 janvier suivant. Il s’agit d’un transitaire, A. F. Georges, officiant en tant qu'associé dans une société de transit dakaroise. De fil en aiguille, les limiers de l’Ocrtis vont mettre le grappin sur les deux principaux lieutenants du transitaire. Il s’agit de P. Sow, domicilié à la Sicap Foire, agent administratif dans une société de la place et M. Sarr au domicile de qui les limiers trouveront le restant d’un stock de drogue, une balance électronique de pesage de drogue… En sus, un lot de chaussures marocaines et d’articles divers comportant des doubles-fonds, servant à dissimuler la drogue sera aussi saisi. Toutes les personnes incriminées ont été déférées vendredi dernier au parquet de Dakar.
L'OBSERVATEUR
