Le bureau du procureur général libyen a révélé, dimanche 9 février, la découverte macabre de 28 corps de migrants subsahariens dans une fosse commune située près d’un centre de détention clandestin dans la région de Koufra, au sud-est du pays. Cette opération, menée par les Forces de sécurité libyennes, a également permis l’arrestation de trois individus, dont deux étrangers, soupçonnés d’être impliqués dans un réseau de trafic d’êtres humains.
D’après les autorités, ce centre servait à emprisonner et à torturer des migrants dans des conditions inhumaines, avec pour objectif d’extorquer de l’argent à leurs familles. 76 migrants ont été retrouvés sur place, victimes de traitements qualifiés de « cruels et dégradants » par le procureur général.
D’après les autorités, ce centre servait à emprisonner et à torturer des migrants dans des conditions inhumaines, avec pour objectif d’extorquer de l’argent à leurs familles. 76 migrants ont été retrouvés sur place, victimes de traitements qualifiés de « cruels et dégradants » par le procureur général.