Après les frappes américaines de la nuit dernière, c'est le secrétaire d'État Marco Rubio qui a fait cette proposition à l'Iran, rapporte notre envoyé spécial à Washington, Pierre Olivier. « L'offre est là, nous sommes prêts à leur parler dès demain », a lancé le chef de la diplomatie américaine sur Fox News, rappelant que si l'Iran veut l'énergie nucléaire à des fins pacifiques, il y a un moyen de le faire, la diplomatie. La porte des négociations plus que jamais ouverte, donc, côté américain. Pour Marco Rubio, par ailleurs, « le monde est aujourd'hui plus sûr et plus stable qu'il y a 24 heures ».
Le vice-président s'est aussi exprimé et semble sur la même longueur d'onde. J. D. Vance a déclaré que « les États-Unis n'étaient pas en guerre contre l'Iran mais contre son programme nucléaire ». Il voit ces frappes comme une opportunité pour « recommencer à zéro les relations avec l'Iran en reprenant le dialogue ».
Reste que malgré ces appels du pied-post bombardements, l'Iran, de son côté, n'entend pas pour l'instant arrêter son programme nucléaire. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Téhéran a déclaré que l'Iran était « résolument déterminé à défendre sa souveraineté, son intégrité territoriale, sa sécurité nationale et sa population par tous les moyens nécessaires ». Une position qui fait craindre à certains la possibilité d'une guerre qui s'inscrirait dans la durée.
Le président iranien est intervenu de son côté, affirmant que la réponse ferme de l'Iran sera un message clair aux agresseurs, comme le rapporte notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi. Il a ajouté que les frappes de la matinée contre Israël étaient en fait une réponse à la politique d'agression des États-Unis, car le « régime sioniste » n'a pas la capacité d'agresser l'Iran tout seul.
De leur côté, les Gardiens de la révolution ont également affirmé dans un communiqué que les agresseurs devaient s'attendre à une réponse qui les fera regretter leur geste. Pour l'instant, on ne sait pas quelle sera la réponse de Téhéran ou s'il y aura bien une réponse. Les bases américaines dans la région, notamment au Qatar, à Bahreïn ou encore en Irak, pourraient constituer des cibles potentielles. Téhéran pourrait également tenter de fermer le détroit d'Ormuz, mais dans ce cas, le risque de nouvelles frappes américaines est très grand, comme l'a menacé le président Trump.
Alors que les opérations israéliennes se poursuivent encore en Iran et que Téhéran a lancé une trentaine de missiles contre Israël, les Iraniens aussi craignent un engrenage militaire qui aura des conséquences graves à court terme pour la population et à long terme pour le pays.
Le vice-président s'est aussi exprimé et semble sur la même longueur d'onde. J. D. Vance a déclaré que « les États-Unis n'étaient pas en guerre contre l'Iran mais contre son programme nucléaire ». Il voit ces frappes comme une opportunité pour « recommencer à zéro les relations avec l'Iran en reprenant le dialogue ».
Reste que malgré ces appels du pied-post bombardements, l'Iran, de son côté, n'entend pas pour l'instant arrêter son programme nucléaire. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Téhéran a déclaré que l'Iran était « résolument déterminé à défendre sa souveraineté, son intégrité territoriale, sa sécurité nationale et sa population par tous les moyens nécessaires ». Une position qui fait craindre à certains la possibilité d'une guerre qui s'inscrirait dans la durée.
Le président iranien est intervenu de son côté, affirmant que la réponse ferme de l'Iran sera un message clair aux agresseurs, comme le rapporte notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi. Il a ajouté que les frappes de la matinée contre Israël étaient en fait une réponse à la politique d'agression des États-Unis, car le « régime sioniste » n'a pas la capacité d'agresser l'Iran tout seul.
De leur côté, les Gardiens de la révolution ont également affirmé dans un communiqué que les agresseurs devaient s'attendre à une réponse qui les fera regretter leur geste. Pour l'instant, on ne sait pas quelle sera la réponse de Téhéran ou s'il y aura bien une réponse. Les bases américaines dans la région, notamment au Qatar, à Bahreïn ou encore en Irak, pourraient constituer des cibles potentielles. Téhéran pourrait également tenter de fermer le détroit d'Ormuz, mais dans ce cas, le risque de nouvelles frappes américaines est très grand, comme l'a menacé le président Trump.
Alors que les opérations israéliennes se poursuivent encore en Iran et que Téhéran a lancé une trentaine de missiles contre Israël, les Iraniens aussi craignent un engrenage militaire qui aura des conséquences graves à court terme pour la population et à long terme pour le pays.