Apparue en Sierra Leone, la drogue de synthèse kush se propage rapidement en Afrique de l’Ouest, touchant le Liberia, la Guinée, la Guinée-Bissau et la Gambie. Bon marché et très addictive, elle provoque une crise sanitaire alarmante, poussant le gouvernement sierra-léonais à déclarer l’état d’urgence en avril 2024.
Le kush, contenant des opioïdes synthétiques jusqu'à 25 fois plus puissants que le fentanyl, entraîne une forte dépendance et des effets dévastateurs sur la santé, allant jusqu’à des décès en série. En Sierra Leone, les admissions pour addiction ont explosé de 4 000 % depuis 2020, forçant les autorités à organiser des crémations de groupe, rapporte Jeune Afrique.
Le trafic de cette drogue s’étend à la sous-région, avec des saisies signalées au Sénégal et au Ghana. La fabrication locale en Sierra Leone aggrave la situation, augmentant le risque de surdosage. Face à cette menace croissante, experts et autorités appellent à une réponse régionale coordonnée pour endiguer la propagation de cette drogue destructrice.
Le kush, une drogue de synthèse ultra-addictive, sème le chaos en Afrique de l’Ouest. Apparu en Sierra Leone, il se propage rapidement au Liberia, en Guinée, en Gambie et en Guinée-Bissau, menaçant désormais d’autres pays comme le Sénégal et le Ghana.
Composé d’opioïdes synthétiques jusqu’à 25 fois plus puissants que le fentanyl, le kush provoque une dépendance extrême, des troubles mentaux graves et des lésions corporelles irréversibles. Les consommateurs sombrent dans une léthargie profonde, abandonnent études et travail, et se retrouvent prêts à tout pour une dose.
Face à l’explosion des décès, la Sierra Leone a déclaré l’état d’urgence en avril 2024. Les morgues débordées ont dû organiser des crémations de groupe. Avec la fabrication locale en plein essor et l’extension du marché, les experts alertent : sans une action rapide et coordonnée, cette drogue pourrait plonger toute la région dans une crise sanitaire sans précédent.