Mardi, Ronny Jackson, membre du Congrès américain et président du Comité des services armés de la Chambre des représentants des États-Unis a témoigné devant la sous-commission de la chambre des représentants pour l'Afrique, lors d'une audition intitulée « Métaux, minéraux et exploitation minière : comment le PCC alimente les conflits et l'exploitation en Afrique ». L'audition révèle les enjeux géopolitiques liés à l'exploitation des ressources naturelles, en particulier dans les régions instables d'Afrique centrale.
Au cours de son intervention, Ronny Jackson a exprimé des inquiétudes profondes concernant la situation en République Démocratique du Congo (RDC), soulignant les faiblesses du gouvernement de Kinshasa dans le contrôle de certaines régions riches en ressources naturelles, notamment les minerais. « Je crois sincèrement que le gouvernement de Kinshasa n'a aucun moyen de contrôler cette région pour le moment. Il n'a ni les ressources ni la capacité d'influencer réellement ce qui s'y passe », a-t-il déclaré. Selon lui, cette incapacité de contrôle a permis à divers acteurs régionaux, tels que l'Ouganda, le Rwanda et le Burundi, de s'approvisionner en minerais de manière illégale, sans que rien ne puisse les en empêcher.
Ronny Jackson a également abordé la question du M23, un groupe armé qui opère dans l'est de la RDC, mettant en évidence son pouvoir croissant dans la région. « Le M23, avec ou sans le Rwanda, est actuellement quasiment incontesté dans la région. Ils font ce qu'ils veulent, et l'armée congolaise ne riposte même pas. En fait, ils fuient le M23 ou, dans certains cas, déposent les armes et le rejoignent », a-t-il ajouté. Pour Jackson, cette situation témoigne de la faiblesse de l'État congolais, qui se trouve dans une posture délicate face à l'instabilité croissante.
Cette audition, où l'ancien envoyé spécial de Donald Trump en Afrique centrale a partagé ses observations, a mis en lumière les défis géopolitiques complexes que l'Afrique centrale traverse, exacerbés par l'exploitation illégale de ses ressources naturelles. Le témoignage de Jackson pourrait avoir des répercussions sur la manière dont les États-Unis et la communauté internationale abordent la question de la sécurité et des droits humains dans cette région cruciale du continent africain.
L'attention du Congrès américain semble désormais se tourner vers les actions à prendre pour contrer l'exploitation illicite des minerais et soutenir les gouvernements africains dans la gestion de leurs ressources naturelles. La situation en RDC, notamment, demeure un défi majeur pour la stabilité régionale et pour les efforts internationaux en faveur du développement durable et de la paix en Afrique.
Au cours de son intervention, Ronny Jackson a exprimé des inquiétudes profondes concernant la situation en République Démocratique du Congo (RDC), soulignant les faiblesses du gouvernement de Kinshasa dans le contrôle de certaines régions riches en ressources naturelles, notamment les minerais. « Je crois sincèrement que le gouvernement de Kinshasa n'a aucun moyen de contrôler cette région pour le moment. Il n'a ni les ressources ni la capacité d'influencer réellement ce qui s'y passe », a-t-il déclaré. Selon lui, cette incapacité de contrôle a permis à divers acteurs régionaux, tels que l'Ouganda, le Rwanda et le Burundi, de s'approvisionner en minerais de manière illégale, sans que rien ne puisse les en empêcher.
Ronny Jackson a également abordé la question du M23, un groupe armé qui opère dans l'est de la RDC, mettant en évidence son pouvoir croissant dans la région. « Le M23, avec ou sans le Rwanda, est actuellement quasiment incontesté dans la région. Ils font ce qu'ils veulent, et l'armée congolaise ne riposte même pas. En fait, ils fuient le M23 ou, dans certains cas, déposent les armes et le rejoignent », a-t-il ajouté. Pour Jackson, cette situation témoigne de la faiblesse de l'État congolais, qui se trouve dans une posture délicate face à l'instabilité croissante.
Cette audition, où l'ancien envoyé spécial de Donald Trump en Afrique centrale a partagé ses observations, a mis en lumière les défis géopolitiques complexes que l'Afrique centrale traverse, exacerbés par l'exploitation illégale de ses ressources naturelles. Le témoignage de Jackson pourrait avoir des répercussions sur la manière dont les États-Unis et la communauté internationale abordent la question de la sécurité et des droits humains dans cette région cruciale du continent africain.
L'attention du Congrès américain semble désormais se tourner vers les actions à prendre pour contrer l'exploitation illicite des minerais et soutenir les gouvernements africains dans la gestion de leurs ressources naturelles. La situation en RDC, notamment, demeure un défi majeur pour la stabilité régionale et pour les efforts internationaux en faveur du développement durable et de la paix en Afrique.