À la veille du comité interterritorial et régional de développement prévu ce jeudi dans les régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, a effectué une visite de terrain dans le Sud du pays. Objectif : constater de visu les résultats de la dernière opération de lutte contre le chanvre indien.
Face à la presse, le ministre n’a pas caché sa satisfaction. Il a qualifié d’« exceptionnelle » l’action conjointe menée par les Forces armées, la Gendarmerie nationale et les Douanes, dans le cadre d’une campagne de grande envergure lancée cette année en deux phases.
Le bilan est éloquent : près de 400 hectares de plantations de chanvre indien détruits et plus de 4 tonnes de drogue saisies. Un chiffre que Jean-Baptiste Tine considère comme un « coup décisif » porté à un fléau qui gangrène, selon lui, les fondements même du pays.
"Le chanvre indien détruit notre jeunesse, ruine notre économie et alimente une économie de guerre favorable à la criminalité organisée ", a-t-il alerté, insistant sur l’ampleur de la menace, aussi bien sur le plan social que sécuritaire.
Tout en félicitant la mutualisation des efforts entre les différentes forces de défense et de sécurité, le ministre a appelé à aller au-delà de la seule réponse répressive. Il a plaidé pour une approche plus globale, intégrant des initiatives de développement économique durable.
Parmi les pistes évoquées, le désenclavement des îles Karone figure en bonne place. Une zone particulièrement concernée par les cultures illicites, mais qui pourrait, selon lui, se reconvertir à des activités agricoles viables, comme les cultures vivrières, en phase avec les objectifs de souveraineté alimentaire du gouvernement.
"Il faut offrir aux populations des alternatives concrètes. Tant que la pauvreté demeure, les trafiquants auront du terrain ", a-t-il soutenu.
En conclusion, le ministre a exhorté les médias à redoubler d’efforts dans la sensibilisation, en direction notamment des jeunes et des familles.
"Ce poison détruit nos enfants, notre avenir et ouvre la voie au terrorisme. Personne ne souhaite cela pour notre pays ", a martelé Jean-Baptiste Tine, dans un appel solennel à la mobilisation générale
Face à la presse, le ministre n’a pas caché sa satisfaction. Il a qualifié d’« exceptionnelle » l’action conjointe menée par les Forces armées, la Gendarmerie nationale et les Douanes, dans le cadre d’une campagne de grande envergure lancée cette année en deux phases.
Le bilan est éloquent : près de 400 hectares de plantations de chanvre indien détruits et plus de 4 tonnes de drogue saisies. Un chiffre que Jean-Baptiste Tine considère comme un « coup décisif » porté à un fléau qui gangrène, selon lui, les fondements même du pays.
"Le chanvre indien détruit notre jeunesse, ruine notre économie et alimente une économie de guerre favorable à la criminalité organisée ", a-t-il alerté, insistant sur l’ampleur de la menace, aussi bien sur le plan social que sécuritaire.
Tout en félicitant la mutualisation des efforts entre les différentes forces de défense et de sécurité, le ministre a appelé à aller au-delà de la seule réponse répressive. Il a plaidé pour une approche plus globale, intégrant des initiatives de développement économique durable.
Parmi les pistes évoquées, le désenclavement des îles Karone figure en bonne place. Une zone particulièrement concernée par les cultures illicites, mais qui pourrait, selon lui, se reconvertir à des activités agricoles viables, comme les cultures vivrières, en phase avec les objectifs de souveraineté alimentaire du gouvernement.
"Il faut offrir aux populations des alternatives concrètes. Tant que la pauvreté demeure, les trafiquants auront du terrain ", a-t-il soutenu.
En conclusion, le ministre a exhorté les médias à redoubler d’efforts dans la sensibilisation, en direction notamment des jeunes et des familles.
"Ce poison détruit nos enfants, notre avenir et ouvre la voie au terrorisme. Personne ne souhaite cela pour notre pays ", a martelé Jean-Baptiste Tine, dans un appel solennel à la mobilisation générale