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Lâches sont ceux qui innocentent Sonko au mieux de leurs propres intérêts (Par Alinard NDIAYE)

Mercredi 23 Août 2023

Lâches sont ceux qui innocentent Sonko au mieux de leurs propres intérêts (Par Alinard NDIAYE)
Aux 140 professeurs-répétiteurs et consorts qui ont signé la pétition pour une libération d’office de Monsieur Ousmane Sonko et des autres détenus, des questions doivent leur être destinées : où est-ce que vous vous terriez lorsque celui-ci appelait ouvertement et constamment à l’insurrection ? Mesdames et Messieurs, quels murs rasiez-vous lorsqu’il menaçait éhontément de faire sortir le Président de la république démocratiquement élu, le trainant dans les rues comme ce fut le cas de feu Samuel DO KING ? A cette politique société civile qui cherche à satisfaire la meute, sa clientèle de choix, il faut leur opposer la République et ses valeurs à défendre.
A présent, l’évidence de la tension estompée et l'avantage de la stabilité retrouvée ont permis au pays de retrouver ses équilibres sociopolitiques.


Enfin ! L’essentiel des personnes sur qui le système Sonko, terroriste du reste, comptait pour brûler le pays sont aux arrêts grâce à la détermination et à l’excellent travail de nos FDS. D’ailleurs, les sommes d’argent amassées au dépend de goorgoorlus embrigadés, au gré d’énormes mensonges et de mystifications, ont étés détournés. Aux Sénégalais, les pastefiens avaient fait comprendre que cette manne financière était destinée à financer le « mortal Kombat ». La réalité est qu’elle a été volée et emportée par des personnes qui, aujourd’hui, ont déserté, choisissant lâchement de fuir purement et simplement.
On aura tout vu ! Les leaders de Yewwi Askan WI, étaient en déplacement dans la ville sainte de Touba à la rencontre du Khalife général des mourides pour que Ousmane Sonko mette fin à la grève de la faim. Le ridicule ne tue vraiment pas. Est-il besoin de rappeler que, pour un bon talibé mouride, un Ndiguel est un acte de soumission sans aucune forme de conditionnalité ? Pour rappel, en janvier 2015, lorsque le patriarche feu Serigne Sidy Makhtar Mbacké avait appris que son talibé et fils avait entrepris une grève de la faim en signe de protestation contre l’expulsion d’audience d’un de ses avocats, il lui avait donné le Ndiguel ferme d’y mettre fin. Auquel ndiguel, Karim Wade a aussitôt obéit.


Devant le fils ainé du khalife des mourides d’alors et le régisseur de Reubeus, Karim Wade avait déclaré : « mon père m’a appris ce que signifie le NDIGUEL pour un mouride ; raison pour laquelle, je l’exécute sans calcul ou arrière-pensée ».  Néanmoins et malgré tout, Karim Wade est resté encore, et ce, pendant 17 mois en prison sans broncher, stoïque, digne et irréductible à tout point de vue, jusqu’à sa libération le 24 juin 2016.


Aucun subterfuge, aucune pression, ni rien de tout ce qui fragilise la puissance publique ne doit servir des intérêts particuliers au mépris des conditions minimales d'un État de droit. Toutes choses étant égales par ailleurs, il est actuellement question de la préservation spécifique de la stabilité sociale. S'il venait que tous ceux qui subissent la rigueur de la loi en arrivent à observer une grève de la faim, émeuvent la société, puis recouvrent la liberté, nous assisterions à un foutoir où tout se ferait impunément.


La vérité est que pour que le Sénégal continue d'être un espace de droit et de liberté, les émotions, souvent suscitées, ne doivent en aucune façon dicter les postures et la marche des autorités en charge de notre sécurité et de l'ordre public. C’est en attendant que les Sénégalais se saisissent de l’opportunité qui leur sera bientôt offerte par le moyen des urnes afin de sanctionner selon l’appréciation portée sur la gouvernance opérée par le régime sortant et sur l’espérance que leur inspire chacun des candidats de l’opposition.


Logique pour logique, si un père de famille dilapide son salaire dans des futilités, il n’en demeurera pas moins que la responsabilité d’assumer les besoins de sa progéniture demeure. Il a fauté, mais cela ne peut justifier un quelconque autre manquement. C’est dire que, malgré tout, Macky sall devra assumer, sans complaisance ni cruauté inutile, ses responsabilités de préposé au maintien de l’ordre et de la paix civile. La loi est dure, mais de sa force et du respect que les citoyens lui vouent dépendent le bon fonctionnement et le niveau d'organisation plus ou moins élevé de l'État. Pour ce faire, tous les prisonniers devront être traités équitablement et en toute légalité dans le respect essentiel des décisions de justice.


Depuis un moment, nous entendons certains comme Alioune Tine, autrefois complices du refus de tout dialogue affiché par Ousmane Sonko, en appeler à des pourparlers. Ce sont de telles duplicités qui trahissent leurs opportunistes partis pris. En outre, ces derniers, en désespoir de cause, poussent leur ignominie jusqu'à relativiser le désastre qui frappe d'innocents citoyens morts ou blessés dans les attentats au cocktail molotov. N'est-ce pas du terrorisme que de s'en prendre aléatoirement à des populations dans le but de semer la peur et le chaos ? Honte à tout individu qui minore les effets et la gravité de ce procédé !


L'État, à sa tête le président de la République, ne doit jamais fléchir sous le coup des machinations politiciennes ni du chantage affectif. La pérennité de notre démocratie en dépend. Au demeurant, deux choix s'offrent actuellement aux pouvoirs publics. Il s'agit de jeter l'éponge face à des intérêts d’une meute bruyante et non moins fourbe, violent et retors ou de poursuivre durablement et sans faiblesse coupable l'intérêt général. Il s’agit notamment de veiller à l'autorité de l'État et à l’égalité de tous devant la loi.


Alinard NDIAYE
Président du Comité de Pilotage de
Actions pour la Stabilité du Sénégal (ASS)
 
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1.Posté par Roberto Barreto le 24/08/2023 19:08
Voce e tao feio que mau.tenha vergonha.DEIXE SONKO EM PAZ!!! seu boca como PORCO!

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