La procédure d’extradition visant le journaliste sénégalais Madiambal Diagne connaît un nouveau tournant. La Cour d’appel de Versailles a décidé de surseoir à statuer, estimant que les éléments fournis par Dakar étaient insuffisants pour trancher. La Chambre d’instruction a renvoyé l’affaire au 3 février 2026, en attendant un complément d’information exigé de l’État du Sénégal avant le 21 janvier, jugeant les dossiers transmis « très légers ».
La justice française n'a finalement pas tranché ce 25 novembre 2025 sur la demande d'extradition du Sénégal du patron de presse Madiambal Diagne vers son pays d'origine pour qu'il puisse être entendu par la justice sur des soupçons de rétrocommissions pour un montant de 21 milliards de francs CFA, environ 32 millions d’euros. La chambre d'instruction du tribunal de Versailles a demandé un complément d'information aux autorités sénégalaises sur les faits reprochés à l'opposant et les garanties de procès équitable. Prochaine audience le 3 février prochain.
Arrêté le 21 octobre 2025 à son domicile du Pecq, dans les Yvelines, l’ex-directeur de publication du Groupe Avenir Communication proche de Macky Sall et d’Amadou Ba faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international. Placé d’abord en détention provisoire, il avait ensuite été libéré sous un contrôle judiciaire strict, incluant des obligations dont la violation peut entraîner un retour immédiat derrière les barreaux.
Au cœur du dossier, des accusations de rétrocommissions présumées d’un montant avoisinant les 21 milliards de francs CFA. L’enquête de la CENTIF avait mis au jour des flux financiers suspects entre une SCI appartenant à Madiambal Diagne et Ellipse Projects, une entreprise active dans la construction d’infrastructures hospitalières en Afrique.
Ces soupçons avaient conduit à l’inculpation de son épouse et de ses deux fils, poursuivis pour blanchiment de capitaux et association de malfaiteurs, et placés sous mandat de dépôt à Dakar.
Pour les avocats de Madiambal Diagne, cette décision constitue une première victoire. Ils dénoncent depuis le début ce qu’ils qualifient de dossier mal étayé, réclamant à la justice française un traitement respectueux des standards internationaux, rapporte senenews.
La suspension provisoire permet désormais à la Cour d’appel d’examiner plus en profondeur les éléments que le Sénégal devra transmettre avant la nouvelle audience. Elle devra ensuite décider si les charges sont suffisamment étayées pour justifier l’extradition, ou si la procédure doit être abandonnée.
L’affaire, qui mêle questions financières, soupçons de corruption et enjeux diplomatiques, reste suivie de près aussi bien à Dakar qu’à Paris. Entre exigences procédurales et tensions politiques, la décision finale de Versailles pourrait devenir un signal fort concernant la coopération judiciaire entre les deux pays.
La justice française n'a finalement pas tranché ce 25 novembre 2025 sur la demande d'extradition du Sénégal du patron de presse Madiambal Diagne vers son pays d'origine pour qu'il puisse être entendu par la justice sur des soupçons de rétrocommissions pour un montant de 21 milliards de francs CFA, environ 32 millions d’euros. La chambre d'instruction du tribunal de Versailles a demandé un complément d'information aux autorités sénégalaises sur les faits reprochés à l'opposant et les garanties de procès équitable. Prochaine audience le 3 février prochain.
Arrêté le 21 octobre 2025 à son domicile du Pecq, dans les Yvelines, l’ex-directeur de publication du Groupe Avenir Communication proche de Macky Sall et d’Amadou Ba faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international. Placé d’abord en détention provisoire, il avait ensuite été libéré sous un contrôle judiciaire strict, incluant des obligations dont la violation peut entraîner un retour immédiat derrière les barreaux.
Au cœur du dossier, des accusations de rétrocommissions présumées d’un montant avoisinant les 21 milliards de francs CFA. L’enquête de la CENTIF avait mis au jour des flux financiers suspects entre une SCI appartenant à Madiambal Diagne et Ellipse Projects, une entreprise active dans la construction d’infrastructures hospitalières en Afrique.
Ces soupçons avaient conduit à l’inculpation de son épouse et de ses deux fils, poursuivis pour blanchiment de capitaux et association de malfaiteurs, et placés sous mandat de dépôt à Dakar.
Pour les avocats de Madiambal Diagne, cette décision constitue une première victoire. Ils dénoncent depuis le début ce qu’ils qualifient de dossier mal étayé, réclamant à la justice française un traitement respectueux des standards internationaux, rapporte senenews.
La suspension provisoire permet désormais à la Cour d’appel d’examiner plus en profondeur les éléments que le Sénégal devra transmettre avant la nouvelle audience. Elle devra ensuite décider si les charges sont suffisamment étayées pour justifier l’extradition, ou si la procédure doit être abandonnée.
L’affaire, qui mêle questions financières, soupçons de corruption et enjeux diplomatiques, reste suivie de près aussi bien à Dakar qu’à Paris. Entre exigences procédurales et tensions politiques, la décision finale de Versailles pourrait devenir un signal fort concernant la coopération judiciaire entre les deux pays.

