Le vice-président de Guinée équatoriale, Teodoro Nguema Obiang Mangue, a confirmé que les États-Unis ont exprimé le souhait d'expulser des migrants africains vers son pays, sans qu’un accord concret n’ait été conclu. Tout en évoquant une possible collaboration, il a insisté sur le droit de son pays à choisir les personnes accueillies, écartant notamment celles ayant un casier judiciaire.
« Je confirme qu’il y a eu une conversation dans laquelle les États-Unis ont exprimé leurs intentions, mais rien n’a abouti, concernant l’expulsion de migrants vers notre pays », a écrit le vice-président, le 7 mai, sur son compte X, quelques jours après la publication de plusieurs articles de presse et des discussions sur les réseaux sociaux à ce sujet.
À Malabo, le sujet a suscité l’émotion d’une partie des Équato-Guinéens, qui craignent que les migrants soient des « criminels ». « À mon avis, il peut y avoir un accord, mais nous choisissons les personnes que nous pouvons accueillir par leurs profils », a assuré le vice-président, chargé de la Défense et de la Sécurité, en précisant que le pays souhaitait éviter « d’accepter les personnes ayant un casier judiciaire ».
En échange, Malabo demande à Washington de prendre en charge les frais d’hébergement et de financer leur réinsertion. Cette annonce intervient alors que les autorités équato-guinéennes sont accusées, par des médias proches de l’opposition, d’avoir récemment intensifié les expulsions arbitraires de migrants subsahariens présents depuis des années dans le pays. Ces expulsions, notamment d’un groupe de 200 Camerounais en avril, ont provoqué des tensions diplomatiques avec Yaoundé. Une situation jugée contradictoire par plusieurs observateurs.
« Je confirme qu’il y a eu une conversation dans laquelle les États-Unis ont exprimé leurs intentions, mais rien n’a abouti, concernant l’expulsion de migrants vers notre pays », a écrit le vice-président, le 7 mai, sur son compte X, quelques jours après la publication de plusieurs articles de presse et des discussions sur les réseaux sociaux à ce sujet.
À Malabo, le sujet a suscité l’émotion d’une partie des Équato-Guinéens, qui craignent que les migrants soient des « criminels ». « À mon avis, il peut y avoir un accord, mais nous choisissons les personnes que nous pouvons accueillir par leurs profils », a assuré le vice-président, chargé de la Défense et de la Sécurité, en précisant que le pays souhaitait éviter « d’accepter les personnes ayant un casier judiciaire ».
En échange, Malabo demande à Washington de prendre en charge les frais d’hébergement et de financer leur réinsertion. Cette annonce intervient alors que les autorités équato-guinéennes sont accusées, par des médias proches de l’opposition, d’avoir récemment intensifié les expulsions arbitraires de migrants subsahariens présents depuis des années dans le pays. Ces expulsions, notamment d’un groupe de 200 Camerounais en avril, ont provoqué des tensions diplomatiques avec Yaoundé. Une situation jugée contradictoire par plusieurs observateurs.