L'Inde a mené des frappes dans trois régions du Pakistan dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 mai, a annoncé l'armée pakistanaise, qui cite deux villes du Cachemire pakistanais ainsi qu'une troisième dans le Pendjab parmi les cibles. New Delhi affirme de son côté avoir frappé « des infrastructures terroristes » et a baptisé son offensive « Opération Sindoor ». Le Pakistan a répliqué avec des tirs d'artillerie sur le territoire indien.
L'Inde a mené des frappes aériennes dans plusieurs régions du Pakistan, dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 mai. Selon l'armée pakistanaise, trois régions ont été visées, dans le Cachemire pakistanais et dans le Pendjab. New Delhi confirme avoir visé, avec des frappes de missiles, « des infrastructures terroristes » situées sur le territoire pakistanais. L'offensive indienne est une réponse à une attaque terroriste menée le 22 avril au Cachemire indien ; au moins 28 personnes, des touristes pour la plupart, avaient perdu la vie.
Peu après ces premières frappes aériennes, l'armée indienne a fait état de tirs d'artillerie du Pakistan sur le territoire indien.
Le ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Asif, adopte un ton menaçant dans un entretien accordé à l'AFP. Il annonce : « La riposte a commencé et si Dieu le veut, elle va s'accentuer (...) il ne faudra pas beaucoup de temps pour régler le problème. » Pour rappel, le Comité de la sécurité nationale pakistanais, une instance uniquement convoquée pour les situations extrêmes, se réunira à partir de 5h00 TU.
Les frappes indiennes, que New Delhi regroupent sous le nom d'Opération Sindoor, ont visé plusieurs zones du Pakistan. L'armée pakistanaise a évoqué dans un premier temps trois régions visées. Selon les constatations sur place, des explosions ont retenti dans au moins cinq zones du Pakistan, au Cachemire et dans le Pendjab. L'un des sites visés dans la nuit par l'armée indienne est la mosquée Subhan, à Bahawalpur, dans le Pendjab pakistanais, liée selon le renseignement indien à des groupes proches du LeT, notamment le Jaish-e-Mohammed (JeM). Aussitôt, le gouvernement de cette province, où vivent près de la moitié des 240 millions de Pakistanais, a annoncé la fermeture de toutes les écoles mercredi.
L'ambassade d'Inde à Washington indique que le conseiller indien à la sécurité nationale, Ajit Doval, a informé le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, après les frappes de l'armée indienne au Pakistan. « Les actions de l'Inde ont été ciblées et précises », selon l'ambassade.
« Le monde ne peut pas se permettre une confrontation militaire » entre l'Inde et le Pakistan, déclare le porte-parole du secrétaire général des Nations unies (ONU), peu après des frappes militaires entre New Delhi et Islamabad. Le secrétaire général Antonio Guterres « appelle les deux pays à la retenue militaire », a ajouté le porte-parole, Stéphane Dujarric, dans un communiqué.
Le Pakistan convoquera, mercredi à 05h00 TU, son Comité de la sécurité nationale, annonce le ministre de l'Information, Ataullah Tarar. Cette instance, composée de hauts responsables civils et militaires, ne se réunit qu'en cas extrême, en pleine escalade militaire avec l'Inde. Ce Comité avait annoncé le 24 avril une série de sanctions diplomatiques contre l'Inde, en rétorsion à des mesures similaires prises par New Delhi peu après une attaque meurtrière au Cachemire dont l'Inde fait porter la responsabilité au Pakistan.
Trois civils, dont un enfant, ont été tués dans les frappes indiennes sur « des cibles civiles », a assuré le ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Asif, à l'AFP. « Nous avons des informations confirmées sur trois civils tués, dont un enfant », a-t-il dit, ajoutant que l'Inde avait « visé de multiples cibles, toutes civiles ».
Le président des États-Unis est le premier dirigeant d'envergure à réagir aux hostilités entre l'Inde et le Pakistan. Depuis Washington, Donald Trump indique : « C'est bien dommage. Vous savez, ils se battent depuis de nombreuses décennies et siècles, en fait, si vous y réfléchissez vraiment. J'espère juste que cela s'arrêtera très rapidement. »
L'Inde a mené des frappes aériennes dans plusieurs régions du Pakistan, dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 mai. Selon l'armée pakistanaise, trois régions ont été visées, dans le Cachemire pakistanais et dans le Pendjab. New Delhi confirme avoir visé, avec des frappes de missiles, « des infrastructures terroristes » situées sur le territoire pakistanais. L'offensive indienne est une réponse à une attaque terroriste menée le 22 avril au Cachemire indien ; au moins 28 personnes, des touristes pour la plupart, avaient perdu la vie.
Peu après ces premières frappes aériennes, l'armée indienne a fait état de tirs d'artillerie du Pakistan sur le territoire indien.
Le ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Asif, adopte un ton menaçant dans un entretien accordé à l'AFP. Il annonce : « La riposte a commencé et si Dieu le veut, elle va s'accentuer (...) il ne faudra pas beaucoup de temps pour régler le problème. » Pour rappel, le Comité de la sécurité nationale pakistanais, une instance uniquement convoquée pour les situations extrêmes, se réunira à partir de 5h00 TU.
Les frappes indiennes, que New Delhi regroupent sous le nom d'Opération Sindoor, ont visé plusieurs zones du Pakistan. L'armée pakistanaise a évoqué dans un premier temps trois régions visées. Selon les constatations sur place, des explosions ont retenti dans au moins cinq zones du Pakistan, au Cachemire et dans le Pendjab. L'un des sites visés dans la nuit par l'armée indienne est la mosquée Subhan, à Bahawalpur, dans le Pendjab pakistanais, liée selon le renseignement indien à des groupes proches du LeT, notamment le Jaish-e-Mohammed (JeM). Aussitôt, le gouvernement de cette province, où vivent près de la moitié des 240 millions de Pakistanais, a annoncé la fermeture de toutes les écoles mercredi.
L'ambassade d'Inde à Washington indique que le conseiller indien à la sécurité nationale, Ajit Doval, a informé le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, après les frappes de l'armée indienne au Pakistan. « Les actions de l'Inde ont été ciblées et précises », selon l'ambassade.
« Le monde ne peut pas se permettre une confrontation militaire » entre l'Inde et le Pakistan, déclare le porte-parole du secrétaire général des Nations unies (ONU), peu après des frappes militaires entre New Delhi et Islamabad. Le secrétaire général Antonio Guterres « appelle les deux pays à la retenue militaire », a ajouté le porte-parole, Stéphane Dujarric, dans un communiqué.
Le Pakistan convoquera, mercredi à 05h00 TU, son Comité de la sécurité nationale, annonce le ministre de l'Information, Ataullah Tarar. Cette instance, composée de hauts responsables civils et militaires, ne se réunit qu'en cas extrême, en pleine escalade militaire avec l'Inde. Ce Comité avait annoncé le 24 avril une série de sanctions diplomatiques contre l'Inde, en rétorsion à des mesures similaires prises par New Delhi peu après une attaque meurtrière au Cachemire dont l'Inde fait porter la responsabilité au Pakistan.
Trois civils, dont un enfant, ont été tués dans les frappes indiennes sur « des cibles civiles », a assuré le ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Asif, à l'AFP. « Nous avons des informations confirmées sur trois civils tués, dont un enfant », a-t-il dit, ajoutant que l'Inde avait « visé de multiples cibles, toutes civiles ».
Le président des États-Unis est le premier dirigeant d'envergure à réagir aux hostilités entre l'Inde et le Pakistan. Depuis Washington, Donald Trump indique : « C'est bien dommage. Vous savez, ils se battent depuis de nombreuses décennies et siècles, en fait, si vous y réfléchissez vraiment. J'espère juste que cela s'arrêtera très rapidement. »