Tandis que Anne Hidalgo avait évoqué la problématique - nouvelle, pour la ville de Paris - de reconquérir les touristes perdus à la suite de l'attentat du 13 novembre 2015 au Bataclan, Khalifa Sall, maire de Dakar releva lui aussi l'importance de cette activité, "deuxième source de revenus du Sénégal".
Pour le maire, qui nourrit de grandes ambitions numériques, participatives et inclusives pour la capitale du Sénégal (lire ici l'entretien qu'il accordé à La Tribune en décembre 2015) le tourisme peut contribuer à l'avancée vers une ville inclusive :
"Nous apprenons de l'autre, nous sommes ouverts à l'autre, c'est ainsi que nous comprenons le tourisme. Nous devons former nos citadins à être les premiers vecteurs et acteurs du développement du tourisme. Nous devons enjamber (les obstacles) pour aller vers le monde du développement et de l'innovation."
Mais, comment faire ? Pour Khalifa Sall, il faut surmonter le coût de l'accès à l'innovation, avant de franchir le second obstacle, celui de son essaimage : "Nous, les maires, avons tous les mêmes problèmes : nous voulons des villes propres, attractives, sécurisées, et où il fait bon vivre... Le premier acteur du développement touristique, c'est la collectivité locale. Aujourd'hui, nous ne pourrons pas construire le développement sans retourner à la base." Une conviction partagée par Anne Hidalgo - dont la municipalité soutient le Welcome City Lab, plateforme d'innovation dédiée au tourisme urbain et intégrant le premier incubateur au monde réservé à l'innovation touristique - qui considère elle aussi que "la ville inclusive, c'est ça la solution !"
Et lorsque Khalifa Sall surenchérit - "Le monde se fera par le local, le tourisme est un bon levier, rendons-nous attractifs" - Anne Hidalgo se demande à voix haute si "le (pouvoir) local est plus efficace que le national" ?
Pour la maire de Paris, cette reconnaissance de l'échelon local est de plus en plus nécessaire. Certes, elle reste problématique, car le pouvoir national veut imposer la verticalité de ses vues. Et même l'Union européenne, qui ne reconnaît pas les villes comme territoires partenaires (à l'inverse des régions, ndlr). "Or, relève Anne Hidalgo, aujourd'hui le monde s'organise en horizontal... Nous ne sommes pas concurrents, nous sommes un espace porteur de solutions à la bonne échelle. Je propose l'alliance entre États stratèges, organismes internationaux et acteurs locaux afin d'accélérer la marche vers un monde plus vertueux. Nous sommes porteurs de la capacité à construire plus de cohésion et d'harmonie. Tout est là, il n'y a plus qu'à avancer", conclut la maire de Paris.
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Pour le maire, qui nourrit de grandes ambitions numériques, participatives et inclusives pour la capitale du Sénégal (lire ici l'entretien qu'il accordé à La Tribune en décembre 2015) le tourisme peut contribuer à l'avancée vers une ville inclusive :
"Nous apprenons de l'autre, nous sommes ouverts à l'autre, c'est ainsi que nous comprenons le tourisme. Nous devons former nos citadins à être les premiers vecteurs et acteurs du développement du tourisme. Nous devons enjamber (les obstacles) pour aller vers le monde du développement et de l'innovation."
Mais, comment faire ? Pour Khalifa Sall, il faut surmonter le coût de l'accès à l'innovation, avant de franchir le second obstacle, celui de son essaimage : "Nous, les maires, avons tous les mêmes problèmes : nous voulons des villes propres, attractives, sécurisées, et où il fait bon vivre... Le premier acteur du développement touristique, c'est la collectivité locale. Aujourd'hui, nous ne pourrons pas construire le développement sans retourner à la base." Une conviction partagée par Anne Hidalgo - dont la municipalité soutient le Welcome City Lab, plateforme d'innovation dédiée au tourisme urbain et intégrant le premier incubateur au monde réservé à l'innovation touristique - qui considère elle aussi que "la ville inclusive, c'est ça la solution !"
Et lorsque Khalifa Sall surenchérit - "Le monde se fera par le local, le tourisme est un bon levier, rendons-nous attractifs" - Anne Hidalgo se demande à voix haute si "le (pouvoir) local est plus efficace que le national" ?
Pour la maire de Paris, cette reconnaissance de l'échelon local est de plus en plus nécessaire. Certes, elle reste problématique, car le pouvoir national veut imposer la verticalité de ses vues. Et même l'Union européenne, qui ne reconnaît pas les villes comme territoires partenaires (à l'inverse des régions, ndlr). "Or, relève Anne Hidalgo, aujourd'hui le monde s'organise en horizontal... Nous ne sommes pas concurrents, nous sommes un espace porteur de solutions à la bonne échelle. Je propose l'alliance entre États stratèges, organismes internationaux et acteurs locaux afin d'accélérer la marche vers un monde plus vertueux. Nous sommes porteurs de la capacité à construire plus de cohésion et d'harmonie. Tout est là, il n'y a plus qu'à avancer", conclut la maire de Paris.
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