Dieynaba Sangharé Ndiaye, ancienne épouse du docteur Alioune Badara Mbacké, a été remise en liberté provisoire après avoir comparu ce matin devant la Cour d’appel de Dakar. Son procès a toutefois été reporté au 6 janvier 2025, en raison de l'absence de la partie civile actuellement détenue à Matam.
Lors de l'audience, les avocats de la prévenue ont plaidé pour sa mise en liberté provisoire, invoquant des raisons médicales. Me Mame Coumba Kane a présenté un dossier attestant que sa cliente souffre d’une pathologie sévère de type 1 incompatible avec la détention, selon un diagnostic effectué à l’hôpital Abass Ndao. L'avocate a également souligné que Dieynaba Sangharé Ndiaye est victime de violences conjugales et a insisté sur des considérations humanitaires pour justifier sa demande. Son confrère, Me Takha Cissé, a appuyé ses propos en brandissant un rapport médical, tandis que Me Abdou Dieng a rappelé que la prévenue était internée depuis 15 jours et qu’une urgence avait été signalée par l’Administration pénitentiaire.
D'après seneweb, la représentante du ministère public s’est opposée à cette requête, affirmant que le rapport médical ne prouvait pas une incompatibilité absolue entre son état de santé et la détention. Elle a également mis en doute les garanties de représentation en justice de la prévenue et requis le rejet de la demande.
Malgré cette opposition, la cour a tranché en faveur de Dieynaba Sangharé Ndiaye, lui accordant une liberté provisoire. Pour rappel, Dieynaba Sangharé Ndiaye avait été condamnée en première instance par le tribunal de Pikine-Guédiawaye à trois mois de prison ferme pour collecte de données à caractère pornographique portant atteinte à son ex-mari, Alioune Badara Mbacké. Ce dernier avait lui-même été condamné à 45 jours d’emprisonnement pour coups et blessures volontaires.
Lors de l'audience, les avocats de la prévenue ont plaidé pour sa mise en liberté provisoire, invoquant des raisons médicales. Me Mame Coumba Kane a présenté un dossier attestant que sa cliente souffre d’une pathologie sévère de type 1 incompatible avec la détention, selon un diagnostic effectué à l’hôpital Abass Ndao. L'avocate a également souligné que Dieynaba Sangharé Ndiaye est victime de violences conjugales et a insisté sur des considérations humanitaires pour justifier sa demande. Son confrère, Me Takha Cissé, a appuyé ses propos en brandissant un rapport médical, tandis que Me Abdou Dieng a rappelé que la prévenue était internée depuis 15 jours et qu’une urgence avait été signalée par l’Administration pénitentiaire.
D'après seneweb, la représentante du ministère public s’est opposée à cette requête, affirmant que le rapport médical ne prouvait pas une incompatibilité absolue entre son état de santé et la détention. Elle a également mis en doute les garanties de représentation en justice de la prévenue et requis le rejet de la demande.
Malgré cette opposition, la cour a tranché en faveur de Dieynaba Sangharé Ndiaye, lui accordant une liberté provisoire. Pour rappel, Dieynaba Sangharé Ndiaye avait été condamnée en première instance par le tribunal de Pikine-Guédiawaye à trois mois de prison ferme pour collecte de données à caractère pornographique portant atteinte à son ex-mari, Alioune Badara Mbacké. Ce dernier avait lui-même été condamné à 45 jours d’emprisonnement pour coups et blessures volontaires.