L’ancien président congolais Joseph Kabila, après plusieurs années d’isolement, cherche à reprendre le contrôle du pays face à une situation de plus en plus chaotique. Tandis que les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, continuent de progresser dans l’est de la RDC, Kabila et ses alliés affirment vouloir reconquérir le pouvoir démocratiquement. Ramazani Shadary, membre influent du PPRD, a récemment été reconduit à son poste de secrétaire permanent du parti, et une réunion secrète a eu lieu à Nairobi, où Kabila a rencontré plusieurs de ses anciens alliés politiques.
Le PPRD, dont la famille politique, le Front commun pour le Congo (FCC), n’a pas participé aux dernières élections, assure, lui, travailler sereinement. « Nous nous organisons avec sérieux pour relever les défis immenses auxquels le pays est confronté », explique Ramazani Shadary à Jeune Afrique.
Les tensions avec Félix Tshisekedi, actuel président de la RDC, sont palpables. Le 19 février, Tshisekedi a accusé le Rwanda d'agir pour renverser son régime et a également dénoncé le rôle caché de Kabila dans le soutien aux rebelles du M23. De son côté, Kabila exprime son mécontentement face à la détérioration de la situation sécuritaire et à l’incapacité de Tshisekedi à gouverner efficacement le pays, qu’il considère responsable du chaos actuel.
Kabila, soutenu par une partie de l’opinion, critique l’inaction des Forces armées de la RDC et dénonce l’inefficacité de la politique de défense et étrangère du régime Tshisekedi. Dans les coulisses, Kabila intensifie ses démarches diplomatiques, notamment en rencontrant des représentants religieux dans le but de promouvoir la paix et de trouver une sortie de crise. Son entourage annonce également son retour imminent dans le jeu politique, avec l’ouverture prochaine d’un compte officiel sur la plateforme X, alimentant les spéculations sur son retour au pouvoir.
Kabila se positionne comme le seul capable de remettre le pays sur la voie de la stabilité, après ce qu’il considère comme un échec de la gouvernance de Tshisekedi. La rébellion du M23, qui progresse rapidement vers la frontière du Burundi, est perçue par le camp de Kabila comme un résultat direct de l'incapacité du gouvernement actuel à gérer la crise, tout en lui reprochant d’avoir rompu l’alliance qui le liait à son prédécesseur.
Le PPRD, dont la famille politique, le Front commun pour le Congo (FCC), n’a pas participé aux dernières élections, assure, lui, travailler sereinement. « Nous nous organisons avec sérieux pour relever les défis immenses auxquels le pays est confronté », explique Ramazani Shadary à Jeune Afrique.
Les tensions avec Félix Tshisekedi, actuel président de la RDC, sont palpables. Le 19 février, Tshisekedi a accusé le Rwanda d'agir pour renverser son régime et a également dénoncé le rôle caché de Kabila dans le soutien aux rebelles du M23. De son côté, Kabila exprime son mécontentement face à la détérioration de la situation sécuritaire et à l’incapacité de Tshisekedi à gouverner efficacement le pays, qu’il considère responsable du chaos actuel.
Kabila, soutenu par une partie de l’opinion, critique l’inaction des Forces armées de la RDC et dénonce l’inefficacité de la politique de défense et étrangère du régime Tshisekedi. Dans les coulisses, Kabila intensifie ses démarches diplomatiques, notamment en rencontrant des représentants religieux dans le but de promouvoir la paix et de trouver une sortie de crise. Son entourage annonce également son retour imminent dans le jeu politique, avec l’ouverture prochaine d’un compte officiel sur la plateforme X, alimentant les spéculations sur son retour au pouvoir.
Kabila se positionne comme le seul capable de remettre le pays sur la voie de la stabilité, après ce qu’il considère comme un échec de la gouvernance de Tshisekedi. La rébellion du M23, qui progresse rapidement vers la frontière du Burundi, est perçue par le camp de Kabila comme un résultat direct de l'incapacité du gouvernement actuel à gérer la crise, tout en lui reprochant d’avoir rompu l’alliance qui le liait à son prédécesseur.