John Kerry a en outre défendu la position prise par l'administration du président Barack Obama la semaine dernière au Conseil de sécurité des Nations unies, lors du vote d'une résolution réclamant l'arrêt par Israël du développement des colonies juives de peuplement. Une position que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a jugé honteuse.
La résolution "visait à préserver la solution à deux États" a expliqué John Kerry. "Ce n'est pas la résolution du Conseil de sécurité qui met en danger Israël, mais la politique de colonisation", a-t-il affirmé. Le secrétaire d'État américain a accusé Israël d'avoir engagé "un projet exhaustif" pour s'approprier des terres en Cisjordanie.
Le statu quo au Proche-Orient mène à "une occupation perpétuelle" et la politique des colons "est en train de décider de l'avenir d'Israël", a-t-il alerté.
"Comment Israël peut-il concilier son occupation perpétuelle avec ses idéaux démocratiques ?", a encore demandé le chef de la diplomatie américaine. "C'est ce que nous défendons : l'avenir d'Israël en tant qu'État juif et démocratique, vivant en paix et en sûreté à côté de ses voisins", a-t-il ajouté.
John Kerry a enfin souligné qu'il incomberait à la prochaine administration républicaine et au président élu Donald Trump, qui entrera en fonction le 20 janvier, de se prononcer sur les colonies de peuplement, sur le statut de Jérusalem et sur le processus de paix au Proche-Orient dans son ensemble.

