Israël a annoncé, dimanche 2 mars, la suspension de l'entrée de marchandises et d'approvisionnements dans la bande de Gaza, accusant le Hamas de rejeter une proposition américaine d'extension de la trêve. L'État hébreu a également menacé d'« autres conséquences » en cas de désaccord persistant. En fin de matinée, la Défense civile de Gaza a rapporté des tirs d'artillerie et de char dans la zone de Khan Younès.
Le Hamas, mouvement politique et armé luttant pour l'indépendance de la Palestine, a dénoncé cette décision comme « un chantage mesquin, un crime de guerre et une violation flagrante de l'accord » de trêve, estimant qu'elle prive la population de l'aide humanitaire cruciale dans un contexte déjà catastrophique.
Une trêve en suspens
La trêve, négociée sous la médiation du Qatar avec l'appui de l'Égypte et des États-Unis, était entrée en vigueur le 19 janvier. Alors que la première phase de cette trêve arrivait à son terme, Israël et le Hamas n'ont pas réussi à s'entendre sur la suite du processus.
L'envoyé spécial américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, avait proposé une extension de la trêve jusqu'à la mi-avril, couvrant la période du ramadan et de la Pâque juive. Cette proposition incluait également la libération de tous les otages encore détenus à Gaza en deux étapes, la seconde étant conditionnée à un accord sur un cessez-le-feu permanent.
Le Hamas a toutefois rejeté ce compromis, affirmant qu'il permettrait à Israël de « se soustraire aux accords signés » et a insisté sur le passage immédiat à la phase deux prévue par l'accord initial.
Des appels à une intensification du conflit
Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, figure clé de l'extrême droite israélienne, a salué la décision de bloquer l'aide humanitaire à Gaza. Il a appelé à une reprise vigoureuse des hostilités « jusqu'à la victoire totale » contre le Hamas. Sur Telegram, il a qualifié cette décision d'« étape importante », exhortant à « ouvrir les portes de l'enfer aussi rapidement et violemment que possible contre l'ennemi impitoyable ».
Face à cette escalade verbale, le Hamas a lancé un appel aux médiateurs et à la communauté internationale pour faire pression sur Israël afin de mettre un terme à ce qu'il qualifie de « mesures punitives et immorales » contre les plus de deux millions d'habitants de Gaza.
Reprise des hostilités ?
En fin de matinée, la Défense civile de Gaza a rapporté des bombardements d'artillerie et des tirs de chars israéliens près de Khan Younès, dans le sud du territoire. L'armée israélienne a indiqué vérifier ces informations tout en affirmant avoir ciblé des « suspects manipulant un engin explosif ».
Alors que les négociations semblent au point mort, la situation sur le terrain risque de dégénérer, faisant craindre un nouvel épisode de violence dans la région. La communauté internationale reste en alerte, cherchant à éviter une reprise totale du conflit.
Le Hamas, mouvement politique et armé luttant pour l'indépendance de la Palestine, a dénoncé cette décision comme « un chantage mesquin, un crime de guerre et une violation flagrante de l'accord » de trêve, estimant qu'elle prive la population de l'aide humanitaire cruciale dans un contexte déjà catastrophique.
Une trêve en suspens
La trêve, négociée sous la médiation du Qatar avec l'appui de l'Égypte et des États-Unis, était entrée en vigueur le 19 janvier. Alors que la première phase de cette trêve arrivait à son terme, Israël et le Hamas n'ont pas réussi à s'entendre sur la suite du processus.
L'envoyé spécial américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, avait proposé une extension de la trêve jusqu'à la mi-avril, couvrant la période du ramadan et de la Pâque juive. Cette proposition incluait également la libération de tous les otages encore détenus à Gaza en deux étapes, la seconde étant conditionnée à un accord sur un cessez-le-feu permanent.
Le Hamas a toutefois rejeté ce compromis, affirmant qu'il permettrait à Israël de « se soustraire aux accords signés » et a insisté sur le passage immédiat à la phase deux prévue par l'accord initial.
Des appels à une intensification du conflit
Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, figure clé de l'extrême droite israélienne, a salué la décision de bloquer l'aide humanitaire à Gaza. Il a appelé à une reprise vigoureuse des hostilités « jusqu'à la victoire totale » contre le Hamas. Sur Telegram, il a qualifié cette décision d'« étape importante », exhortant à « ouvrir les portes de l'enfer aussi rapidement et violemment que possible contre l'ennemi impitoyable ».
Face à cette escalade verbale, le Hamas a lancé un appel aux médiateurs et à la communauté internationale pour faire pression sur Israël afin de mettre un terme à ce qu'il qualifie de « mesures punitives et immorales » contre les plus de deux millions d'habitants de Gaza.
Reprise des hostilités ?
En fin de matinée, la Défense civile de Gaza a rapporté des bombardements d'artillerie et des tirs de chars israéliens près de Khan Younès, dans le sud du territoire. L'armée israélienne a indiqué vérifier ces informations tout en affirmant avoir ciblé des « suspects manipulant un engin explosif ».
Alors que les négociations semblent au point mort, la situation sur le terrain risque de dégénérer, faisant craindre un nouvel épisode de violence dans la région. La communauté internationale reste en alerte, cherchant à éviter une reprise totale du conflit.