Israël est vulnérable depuis des mois. La raison ? La réforme de la justice souhaitée par le gouvernement de Benyamin Netanyahu, qui est massivement rejetée par la rue. Les Israéliens la qualifient de putsch. Alors pour protester contre cette réforme jugée antidémocratique, il y a eu des manifestations hebdomadaires à travers le pays ces dernières semaines.
Mais il y a aussi été question d’autres moyens de protestations, comme le refus de mobilisation militaire. Les réservistes de l’armée et en particulier les pilotes de combat israéliens ont refusé de s'entraîner ces derniers mois. Sauf que la défense israélienne repose en grande partie sur ces réservistes.
Résultat : ce samedi 7 octobre, la plus puissante armée du Moyen-Orient a été prise de court et mise en échec. Ses avions de guerre ont été cloués au sol. Elle a mis des heures à réagir : une débâcle totale. Les commandos du Hamas se sont infiltrés en territoire israélien avec une facilité déconcertante, sans presque aucune résistance en face.
Des bases de l’armée israélienne ont été conquises en rien de temps. Des soldats ont été capturés, abattus. Des civils et des militaires israéliens ont été enlevés et envoyés à Gaza. Il s'agit à la fois d'un échec militaire pour Israël et d'un échec cuisant pour ses services de renseignements.
Échec de la technique israélienne de la violence par la violence
Si l’armée israélienne a donc tardé à réagir, elle écrase pourtant désormais Gaza sous les bombes. Le message d’Israël est clair : « vous nous terrorisez, on vous terrorise ». L’armée israélienne a ciblé, comme en 2021 lors de la précédente grande guerre à Gaza, les tours d’habitation. Officiellement parce qu’elles abritent des positions du Hamas. Mais la réalité derrière cette stratégie est la volonté de frapper fort, de marquer les esprits, de traumatiser et de couper l’envie de recommencer aux Palestiniens.
Encore une fois, l’État hébreu se lance dans la politique du « tout sécuritaire ». Une stratégie pourtant défaillante, aussi vieille que l’occupation et qui dure depuis 56 ans. Répression, colonisation, attaques de colons, des centaines de Palestiniens tués chaque année, des détentions arbitraires, la profanation de lieux saints musulmans et chrétiens… La violence appelle la violence. Malheureusement, les civils innocents israéliens et palestiniens en payent le prix.
Stratégie du Hamas
Le groupe armé palestinien, au pouvoir à Gaza, s’est tenu à l’écart des tensions avec Israël durant cette dernière année. Il a économisé ses forces pour cette opération commando inédite. Ces derniers mois, il y a eu des échanges de tirs entre Israël et la bande de Gaza. Mais ils ont surtout opposé l’État hébreu et le Jihad islamique, un autre groupe armé palestinien présent dans l’enclave. On s’interrogeait alors du silence étrange du Hamas, qui fait désormais sens.
Début septembre, la situation a un peu changé. Le Hamas a organisé des manifestations le long de la barrière de sécurité qui sépare Gaza du territoire israélien. Des Palestiniens ont pu atteindre cette barrière de sécurité et la sectionner par endroit. Aujourd’hui, l’on comprend qu’ils étaient en réalité en train de tester les défenses israéliennes.
Mais il y a aussi été question d’autres moyens de protestations, comme le refus de mobilisation militaire. Les réservistes de l’armée et en particulier les pilotes de combat israéliens ont refusé de s'entraîner ces derniers mois. Sauf que la défense israélienne repose en grande partie sur ces réservistes.
Résultat : ce samedi 7 octobre, la plus puissante armée du Moyen-Orient a été prise de court et mise en échec. Ses avions de guerre ont été cloués au sol. Elle a mis des heures à réagir : une débâcle totale. Les commandos du Hamas se sont infiltrés en territoire israélien avec une facilité déconcertante, sans presque aucune résistance en face.
Des bases de l’armée israélienne ont été conquises en rien de temps. Des soldats ont été capturés, abattus. Des civils et des militaires israéliens ont été enlevés et envoyés à Gaza. Il s'agit à la fois d'un échec militaire pour Israël et d'un échec cuisant pour ses services de renseignements.
Échec de la technique israélienne de la violence par la violence
Si l’armée israélienne a donc tardé à réagir, elle écrase pourtant désormais Gaza sous les bombes. Le message d’Israël est clair : « vous nous terrorisez, on vous terrorise ». L’armée israélienne a ciblé, comme en 2021 lors de la précédente grande guerre à Gaza, les tours d’habitation. Officiellement parce qu’elles abritent des positions du Hamas. Mais la réalité derrière cette stratégie est la volonté de frapper fort, de marquer les esprits, de traumatiser et de couper l’envie de recommencer aux Palestiniens.
Encore une fois, l’État hébreu se lance dans la politique du « tout sécuritaire ». Une stratégie pourtant défaillante, aussi vieille que l’occupation et qui dure depuis 56 ans. Répression, colonisation, attaques de colons, des centaines de Palestiniens tués chaque année, des détentions arbitraires, la profanation de lieux saints musulmans et chrétiens… La violence appelle la violence. Malheureusement, les civils innocents israéliens et palestiniens en payent le prix.
Stratégie du Hamas
Le groupe armé palestinien, au pouvoir à Gaza, s’est tenu à l’écart des tensions avec Israël durant cette dernière année. Il a économisé ses forces pour cette opération commando inédite. Ces derniers mois, il y a eu des échanges de tirs entre Israël et la bande de Gaza. Mais ils ont surtout opposé l’État hébreu et le Jihad islamique, un autre groupe armé palestinien présent dans l’enclave. On s’interrogeait alors du silence étrange du Hamas, qui fait désormais sens.
Début septembre, la situation a un peu changé. Le Hamas a organisé des manifestations le long de la barrière de sécurité qui sépare Gaza du territoire israélien. Des Palestiniens ont pu atteindre cette barrière de sécurité et la sectionner par endroit. Aujourd’hui, l’on comprend qu’ils étaient en réalité en train de tester les défenses israéliennes.