En Guinée, la lutte contre la corruption prend un nouveau tournant avec la mise sous mandat de dépôt de onze responsables douaniers, dont le directeur général des douanes, Moussa Camara, et son adjoint Macky Agreby Diallo. Ces arrestations, survenues jeudi 19 décembre, marquent une étape importante dans la traque des pratiques illicites dans ce pays classé 141ᵉ sur l’indice de perception de la corruption de Transparency International.
Ces responsables sont poursuivis pour une série de délits graves, notamment « faux et usage de faux, corruption, détournement de deniers publics, enrichissement illicite, blanchiment de capitaux et complicité », selon la Cour de répression des infractions économiques et financières. Ils sont accusés d’avoir orchestré, en complicité avec plusieurs transitaires, un réseau permettant de contourner le système officiel de paiement au guichet unique, détournant ainsi plus de 700 milliards de francs guinéens (près de 76,7 millions d’euros) au détriment de l’État.
Ce coup de filet intervient dans un contexte de répression accrue de la corruption. La veille, mercredi 18 décembre, Mohamed Diané, ancien ministre de la Défense sous Alpha Condé, a été condamné à cinq ans de prison et à une amende de 505 milliards de francs guinéens (55 millions d’euros) pour des faits similaires.
Malgré ses promesses d’éviter une « chasse aux sorcières », le président de la Transition, Mamadi Doumbouya, a intensifié les poursuites contre des figures de l’ancien régime. Depuis novembre 2022, la junte a engagé des actions judiciaires contre plus de 180 hauts cadres et ex-ministres, y compris l’ex-président Alpha Condé, tous soupçonnés de corruption.
Cette série d’arrestations et de condamnations met en lumière la détermination des autorités guinéennes à assainir les finances publiques, tout en soulevant des questions sur l’ampleur et l’efficacité de ces actions dans la refonte du système administratif du pays.
Ces responsables sont poursuivis pour une série de délits graves, notamment « faux et usage de faux, corruption, détournement de deniers publics, enrichissement illicite, blanchiment de capitaux et complicité », selon la Cour de répression des infractions économiques et financières. Ils sont accusés d’avoir orchestré, en complicité avec plusieurs transitaires, un réseau permettant de contourner le système officiel de paiement au guichet unique, détournant ainsi plus de 700 milliards de francs guinéens (près de 76,7 millions d’euros) au détriment de l’État.
Ce coup de filet intervient dans un contexte de répression accrue de la corruption. La veille, mercredi 18 décembre, Mohamed Diané, ancien ministre de la Défense sous Alpha Condé, a été condamné à cinq ans de prison et à une amende de 505 milliards de francs guinéens (55 millions d’euros) pour des faits similaires.
Malgré ses promesses d’éviter une « chasse aux sorcières », le président de la Transition, Mamadi Doumbouya, a intensifié les poursuites contre des figures de l’ancien régime. Depuis novembre 2022, la junte a engagé des actions judiciaires contre plus de 180 hauts cadres et ex-ministres, y compris l’ex-président Alpha Condé, tous soupçonnés de corruption.
Cette série d’arrestations et de condamnations met en lumière la détermination des autorités guinéennes à assainir les finances publiques, tout en soulevant des questions sur l’ampleur et l’efficacité de ces actions dans la refonte du système administratif du pays.