Renversé le 26 novembre lors d’un coup de force militaire, Umaro Sissoco Embaló doit désormais affronter une autre bataille : celle des accusations selon lesquelles il aurait lui-même participé à la préparation de son éviction. Une thèse qu’il réfute avec force.
Dès le lendemain de sa destitution, contacté par Jeune Afrique, l’ancien président a rejeté toute implication. « Ce sont des fake news », a-t-il tranché, en référence aux commentaires affirmant qu’il aurait monté un scénario conjointement avec le général Horta N’Tam, désormais chef de l’État.
Selon ses propres mots, orchestrer un tel coup n’aurait eu aucun sens. « Si j’avais moi-même organisé tout cela, je serais toujours au pouvoir », affirme-t-il, en renvoyant la responsabilité de la mise à l’écart vers certains officiers supérieurs balantes, ethnie majoritaire au sein de l’armée bissau-guinéenne.
Ces accusations interviennent alors que les circonstances exactes du putsch restent encore floues. Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko avait ajouté une couche de tension en qualifiant le coup d’État de « combine », suscitant la colère de l’intéressé, qui avait alors décidé de quitter précipitamment le Sénégal.
Pour l’heure, Umaro Sissoco Embaló réfute toute narration visant à l’associer à sa propre chute et poursuit son déplacement au Maroc avant un éventuel départ pour Lisbonne. Sa version reste claire : il se dit victime d’un renversement unilatéral et rejette catégoriquement l’idée d’un arrangement interne destiné à le pousser dehors.
Dès le lendemain de sa destitution, contacté par Jeune Afrique, l’ancien président a rejeté toute implication. « Ce sont des fake news », a-t-il tranché, en référence aux commentaires affirmant qu’il aurait monté un scénario conjointement avec le général Horta N’Tam, désormais chef de l’État.
Selon ses propres mots, orchestrer un tel coup n’aurait eu aucun sens. « Si j’avais moi-même organisé tout cela, je serais toujours au pouvoir », affirme-t-il, en renvoyant la responsabilité de la mise à l’écart vers certains officiers supérieurs balantes, ethnie majoritaire au sein de l’armée bissau-guinéenne.
Ces accusations interviennent alors que les circonstances exactes du putsch restent encore floues. Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko avait ajouté une couche de tension en qualifiant le coup d’État de « combine », suscitant la colère de l’intéressé, qui avait alors décidé de quitter précipitamment le Sénégal.
Pour l’heure, Umaro Sissoco Embaló réfute toute narration visant à l’associer à sa propre chute et poursuit son déplacement au Maroc avant un éventuel départ pour Lisbonne. Sa version reste claire : il se dit victime d’un renversement unilatéral et rejette catégoriquement l’idée d’un arrangement interne destiné à le pousser dehors.

