Selon le ministère russe de la Défense, les unités de la 90ème division blindée ont atteint la frontière occidentale de la République populaire de Donetsk et progressent désormais dans la région de Dnipro [également appelée Dnipropetrovsk par l'armée russe, NDLR]. Cette avancée, non confirmée par l'Ukraine, intervient après la prise de localités proches, comme Velyka Novosilka, dans l’oblast de Donetsk, située à environ 20 kilomètres de la frontière de Dnipro.
L'Ukraine n'a pas réagi dans l'immédiat à ces déclarations, mais les autorités régionales de Dnipro ont fait part d'un mort dans un bombardement russe à Mejivska, localité située non loin de la région de Donetsk.
L'offensive est perçue comme un revers symbolique et stratégique pour Kiev, en manque de ressources humaines et matérielles pour contrer efficacement l’avancée russe.
Avant l'invasion russe en février 2022, la région était peuplée de trois millions de personnes, dont un million à la capitale régionale de Dnipro. Ce centre administratif et industriel clé est devenu un refuge pour de nombreux Ukrainiens qui ont fui les combats dans les régions orientales de Donetsk et Lougansk, en cours depuis 2014. En novembre 2024, pour la première fois, la Russie avait tiré sur Dnipro son missile expérimental de portée intermédiaire Orechnik, affirmant avoir touché un site industriel militaire.
Échange de prisonniers « la semaine prochaine »
L'annonce de cette percée intervient alors que Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de perturber un échange de prisonniers et de soldats tués, initialement prévu ce week-end. Il aura finalement lieu « la semaine prochaine. [...] Tout se déroule comme prévu », a déclaré le chef du renseignement militaire ukrainien Kyrylo Boudanov, accusant Moscou de « jeu informationnel déloyal ». L'armée russe a répété dimanche être « prête à restituer plus de 6 000 corps » de soldats ukrainiens, assurant avoir transféré 1 212 dépouilles et s'apprêtant à en livrer d'autres à la frontière russo-ukrainienne, dans la région de Briansk. Cet échange, s'il a lieu, sera l'unique résultat concret des pourparlers directs tenus en début de semaine.
L'offensive sur un territoire plus à l'ouest, régulièrement la cible de drones, de missiles et d'artillerie russe, mais épargné par les combats directs, coïncide avec des discussions poussées par les États-Unis pour un cessez-le-feu. Les négociations sont dans l'impasse à ce stade, les deux camps s'accusant mutuellement de les saboter.
L'Ukraine n'a pas réagi dans l'immédiat à ces déclarations, mais les autorités régionales de Dnipro ont fait part d'un mort dans un bombardement russe à Mejivska, localité située non loin de la région de Donetsk.
L'offensive est perçue comme un revers symbolique et stratégique pour Kiev, en manque de ressources humaines et matérielles pour contrer efficacement l’avancée russe.
Avant l'invasion russe en février 2022, la région était peuplée de trois millions de personnes, dont un million à la capitale régionale de Dnipro. Ce centre administratif et industriel clé est devenu un refuge pour de nombreux Ukrainiens qui ont fui les combats dans les régions orientales de Donetsk et Lougansk, en cours depuis 2014. En novembre 2024, pour la première fois, la Russie avait tiré sur Dnipro son missile expérimental de portée intermédiaire Orechnik, affirmant avoir touché un site industriel militaire.
Échange de prisonniers « la semaine prochaine »
L'annonce de cette percée intervient alors que Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de perturber un échange de prisonniers et de soldats tués, initialement prévu ce week-end. Il aura finalement lieu « la semaine prochaine. [...] Tout se déroule comme prévu », a déclaré le chef du renseignement militaire ukrainien Kyrylo Boudanov, accusant Moscou de « jeu informationnel déloyal ». L'armée russe a répété dimanche être « prête à restituer plus de 6 000 corps » de soldats ukrainiens, assurant avoir transféré 1 212 dépouilles et s'apprêtant à en livrer d'autres à la frontière russo-ukrainienne, dans la région de Briansk. Cet échange, s'il a lieu, sera l'unique résultat concret des pourparlers directs tenus en début de semaine.
L'offensive sur un territoire plus à l'ouest, régulièrement la cible de drones, de missiles et d'artillerie russe, mais épargné par les combats directs, coïncide avec des discussions poussées par les États-Unis pour un cessez-le-feu. Les négociations sont dans l'impasse à ce stade, les deux camps s'accusant mutuellement de les saboter.