C’est un tournant politique majeur qu’a vécu le Gabon ce samedi 5 juillet, avec la naissance officielle de l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB), le nouveau parti de la majorité présidentielle. Le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, entend, à travers cette formation, refonder le contrat social du pays, après plus de cinq décennies de règne sans partage de la dynastie Bongo.
« L’UDB incarne une volonté partagée de reconstruire le contrat social gabonais après la brillante victoire présidentielle qui a mis un terme à plus de 50 ans de gouvernance par la dynastie Bongo », lit-on dans le communiqué de présentation du parti. Sa devise — inclusivité, développement, félicité — résume, selon ses initiateurs, une ambition claire : « rassembler, transformer et élever le Gabon ».
L’événement a rassemblé plusieurs milliers de sympathisants au Palais des Sports de Libreville, parmi lesquels des membres du gouvernement, mais aussi d’anciens barons du régime déchu.
Quelques jours plus tôt, le 21 juin, le chef de l’État avait invité les Gabonais, via ses réseaux sociaux, à se mobiliser pour le lancement de cette nouvelle force politique, qu’il souhaite ancrée dans une démocratie pluraliste. Une manière de rompre avec le Parti Démocratique Gabonais (PDG), qui a dominé la vie politique pendant 56 ans, sous Omar Bongo puis son fils Ali Bongo, jusqu’au coup d’État d’août 2023.
Souhaitant se démarquer des pratiques anciennes, le président de la transition a tenu à rassurer : « Le pays a vécu 50 ans de politiques durant lesquelles des chefs ont instrumentalisé leur parti politique. Je ne voudrais embrigader personne. Je ne souhaite pas créer un parti électoraliste qui instrumentalise les élections ».
Il a également promis un fonctionnement démocratique interne : « Comme dans tous les partis modernes du monde, nous organiserons des primaires pour une plus grande légitimité de nos représentants. Le dernier mot reviendra à la base ».
Avec l’UDB, Brice Oligui Nguema cherche à installer une nouvelle culture politique au Gabon, à l’heure où le pays s’engage dans une transition décisive.
« L’UDB incarne une volonté partagée de reconstruire le contrat social gabonais après la brillante victoire présidentielle qui a mis un terme à plus de 50 ans de gouvernance par la dynastie Bongo », lit-on dans le communiqué de présentation du parti. Sa devise — inclusivité, développement, félicité — résume, selon ses initiateurs, une ambition claire : « rassembler, transformer et élever le Gabon ».
L’événement a rassemblé plusieurs milliers de sympathisants au Palais des Sports de Libreville, parmi lesquels des membres du gouvernement, mais aussi d’anciens barons du régime déchu.
Quelques jours plus tôt, le 21 juin, le chef de l’État avait invité les Gabonais, via ses réseaux sociaux, à se mobiliser pour le lancement de cette nouvelle force politique, qu’il souhaite ancrée dans une démocratie pluraliste. Une manière de rompre avec le Parti Démocratique Gabonais (PDG), qui a dominé la vie politique pendant 56 ans, sous Omar Bongo puis son fils Ali Bongo, jusqu’au coup d’État d’août 2023.
Souhaitant se démarquer des pratiques anciennes, le président de la transition a tenu à rassurer : « Le pays a vécu 50 ans de politiques durant lesquelles des chefs ont instrumentalisé leur parti politique. Je ne voudrais embrigader personne. Je ne souhaite pas créer un parti électoraliste qui instrumentalise les élections ».
Il a également promis un fonctionnement démocratique interne : « Comme dans tous les partis modernes du monde, nous organiserons des primaires pour une plus grande légitimité de nos représentants. Le dernier mot reviendra à la base ».
Avec l’UDB, Brice Oligui Nguema cherche à installer une nouvelle culture politique au Gabon, à l’heure où le pays s’engage dans une transition décisive.