Nostalgiques mais fiers, les anciens combattants et victimes de guerre de la région de Ziguinchor ont assisté ce jeudi 4 avril à l’avant-première du défilé célébrant le 65e anniversaire de l’indépendance du Sénégal. Rassemblés sur le boulevard 54 mètres, avec à leur tête l’Adjudant-Major à la retraite Alpha Dia, président de l’Union régionale des anciens combattants, ils ont partagé leur vision de cette fête nationale et de la portée symbolique du défilé militaire.
« Ce que nous, anciens combattants, savons du 4 avril, c’est que cette date commémore l’indépendance du Sénégal, la naissance de notre Nation. C’est un lien de mémoire puissant, car il offre un espace pour se souvenir, réfléchir à l’avenir, et construire l’unité nationale », a déclaré Alpha Dia devant la presse.
Il a rappelé que le 4 avril est aussi une cérémonie publique importante, généralement placée sous la responsabilité du maire, même si les textes officiels ne détaillent pas toujours les modalités d'organisation. « C’est pourquoi, en pratique, le cérémonial militaire est souvent appliqué partiellement ou totalement pour donner à l’événement toute sa solennité. La présence des anciens combattants lors de ces commémorations est un gage de stabilité. Sans cela, nos sociétés pourraient être fragilisées face aux tensions silencieuses qui se développent dans la sous-région », a-t-il averti.
Selon lui, il devient urgent de mieux prendre en charge les anciens combattants, y compris en ce qui concerne leur tenue et leurs drapeaux, symboles forts de leur engagement. « S’engager pour son pays n’a jamais été une facilité. Nous attendons du concret, du visible, de l’amélioration tangible. C’est indispensable pour accompagner une armée moderne du 21e siècle. »
L’Adjudant-Major a également insisté sur l’importance de transmettre la mémoire combattante, qu’il ne considère pas comme une simple déférence au passé. « C’est un instrument pour façonner une Nation plus forte, plus unie et plus résiliente. Une Nation qui connaît son histoire et qui défend ses valeurs ne doit jamais oublier ceux qui se sont battus pour elle. »
Dans un plaidoyer vibrant, Alpha Dia a évoqué le lien invisible mais puissant qui unit toutes les générations de soldats : « Il y a un fil tendu entre chaque militaire d’hier et d’aujourd’hui. Ce fil, c’est l’engagement pour la Nation. Ce fil anime encore les anciens combattants. »
Il a tenu à rappeler que la liberté et la démocratie dont jouit le Sénégal aujourd’hui sont le fruit des sacrifices des « Jambars ». À travers leur combat passé, les anciens combattants incarnent non seulement le devoir de mémoire, mais aussi la force du lien social et l'exigence morale. « Aujourd’hui, nous menons une autre bataille : celle contre l’injustice et l’oubli. Il serait injuste que le Sénégal, comme la France, oublient ceux qui ont risqué et risquent encore leur vie pour défendre les valeurs de leur pays. »
Enfin, Alpha Dia a rappelé qu’une cérémonie réussie est avant tout celle qui respecte le peuple. « Une cérémonie n’est pas organisée pour satisfaire une association, une unité ou une personnalité. Elle l’est pour le peuple, pour honorer les vivants et les morts. Sa qualité, son ordonnancement, sont une marque de respect pour le public, pour les autorités civiles et militaires, et pour nous, anciens combattants. »
Et de conclure : « Les anciens combattants ne se battent pas pour eux-mêmes, mais pour les autres. Parce qu’ils sont reconnus comme tels. »
« Ce que nous, anciens combattants, savons du 4 avril, c’est que cette date commémore l’indépendance du Sénégal, la naissance de notre Nation. C’est un lien de mémoire puissant, car il offre un espace pour se souvenir, réfléchir à l’avenir, et construire l’unité nationale », a déclaré Alpha Dia devant la presse.
Il a rappelé que le 4 avril est aussi une cérémonie publique importante, généralement placée sous la responsabilité du maire, même si les textes officiels ne détaillent pas toujours les modalités d'organisation. « C’est pourquoi, en pratique, le cérémonial militaire est souvent appliqué partiellement ou totalement pour donner à l’événement toute sa solennité. La présence des anciens combattants lors de ces commémorations est un gage de stabilité. Sans cela, nos sociétés pourraient être fragilisées face aux tensions silencieuses qui se développent dans la sous-région », a-t-il averti.
Selon lui, il devient urgent de mieux prendre en charge les anciens combattants, y compris en ce qui concerne leur tenue et leurs drapeaux, symboles forts de leur engagement. « S’engager pour son pays n’a jamais été une facilité. Nous attendons du concret, du visible, de l’amélioration tangible. C’est indispensable pour accompagner une armée moderne du 21e siècle. »
L’Adjudant-Major a également insisté sur l’importance de transmettre la mémoire combattante, qu’il ne considère pas comme une simple déférence au passé. « C’est un instrument pour façonner une Nation plus forte, plus unie et plus résiliente. Une Nation qui connaît son histoire et qui défend ses valeurs ne doit jamais oublier ceux qui se sont battus pour elle. »
Dans un plaidoyer vibrant, Alpha Dia a évoqué le lien invisible mais puissant qui unit toutes les générations de soldats : « Il y a un fil tendu entre chaque militaire d’hier et d’aujourd’hui. Ce fil, c’est l’engagement pour la Nation. Ce fil anime encore les anciens combattants. »
Il a tenu à rappeler que la liberté et la démocratie dont jouit le Sénégal aujourd’hui sont le fruit des sacrifices des « Jambars ». À travers leur combat passé, les anciens combattants incarnent non seulement le devoir de mémoire, mais aussi la force du lien social et l'exigence morale. « Aujourd’hui, nous menons une autre bataille : celle contre l’injustice et l’oubli. Il serait injuste que le Sénégal, comme la France, oublient ceux qui ont risqué et risquent encore leur vie pour défendre les valeurs de leur pays. »
Enfin, Alpha Dia a rappelé qu’une cérémonie réussie est avant tout celle qui respecte le peuple. « Une cérémonie n’est pas organisée pour satisfaire une association, une unité ou une personnalité. Elle l’est pour le peuple, pour honorer les vivants et les morts. Sa qualité, son ordonnancement, sont une marque de respect pour le public, pour les autorités civiles et militaires, et pour nous, anciens combattants. »
Et de conclure : « Les anciens combattants ne se battent pas pour eux-mêmes, mais pour les autres. Parce qu’ils sont reconnus comme tels. »