Le Festival des Ecovillages du Sahel, organisé à Lahel, Sénégal, et à Loboudou, Mauritanie, a réuni des acteurs venus de plusieurs horizons, notamment du Sénégal, de la Mauritanie, des États-Unis, de la Guinée, de l’Espagne, de la France, de la Norvège et de l’Allemagne. L'événement, sous la direction du Dr Ousmane Aly Pame, Aboubacri Hamet Ly et Moctar Aliou Sow, a été une réussite grâce à l’effort collectif et à l’engagement sans faille des différents partenaires.
"Nous, Sénégalais, Mauritaniens et membres des délégations étrangères, avons travaillé main dans la main pour l’organisation et la réussite de ce festival", ont déclaré les organisateurs. Ce festival est une initiative portée par le Réseau pour l'Émergence et le Développement des Écovillages du Sahel (REDES), l’Association de Développement Communautaire (ADC) Salayel et le Réseau Mauritanien des Écovillages (REMEV), et il marque plus de 10 ans d'engagement pour le développement écologique, économique et socio-culturel du Sahel.
Le thème de cette édition, "Les solutions sahéliennes au service des défis mondiaux", a permis de mettre en lumière les enjeux cruciaux de la région, tels que la biodiversité, le changement climatique, la migration climatique, la souveraineté alimentaire et l’implication des femmes et de la jeunesse dans le développement durable. Plusieurs problématiques majeures ont été soulevées durant le festival, parmi lesquelles : Le manque d’eau potable et de système d’irrigation, la mauvaise gestion des sols , la désertification...
Recommandations clés
Le festival a également été l’occasion de formuler des recommandations pour surmonter ces défis : Gestion de l’eau et purification : Il est nécessaire de promouvoir des systèmes de filtration et de recyclage de l’eau, de développer des techniques d’irrigation plus efficaces et de sensibiliser à l’utilisation responsable de l’eau.
Transition vers l’agroécologie : L’adoption de pratiques agricoles durables, telles que le compostage, la rotation des cultures et l’agroforesterie, est essentielle pour préserver les sols et encourager la biodiversité.
Autonomisation des populations : La formation des agriculteurs aux pratiques agroécologiques et la création d’opportunités d’emploi dans les secteurs de l’écologie et de l’agriculture durable doivent être renforcées.
Création de coopératives et petites exploitations agricoles : Le soutien à la création de coopératives agricoles et artisanales, ainsi qu’à l’accès au financement pour les petits producteurs, est crucial pour renforcer la solidarité entre les villages.
Amélioration de l’offre éducative : Il est indispensable de créer des écoles dans les villages, de promouvoir les langues et cultures locales, et de transformer les établissements scolaires en éco-lieux.
Lutte contre l'exode des jeunes : Le développement de programmes de formation et d'entrepreneuriat pour les jeunes, ainsi que la promotion d’alternatives économiques locales, sont des priorités.
Promotion de l’autonomie énergétique : L’installation de systèmes solaires, de bio-énergie et de construction écologique permettra de réduire la dépendance aux énergies fossiles.
Promotion de l’égalité des genres : L’accès équitable des femmes à la terre et aux ressources, ainsi que l’encouragement de projets dirigés par des femmes, est essentiel pour favoriser leur autonomisation.
Mise en œuvre d’un pôle transfrontalier des écovillages : La formation continue des acteurs locaux en permaculture et l’échange avec les écovillages du nord pour des transferts de technologies adaptées sont des actions à privilégier.
Le festival a été rendu possible grâce au soutien des autorités ministérielles, administratives, sécuritaires et universitaires des deux pays, ainsi qu’aux partenaires tels que SOS Environnement, Ecolyco, Harambe House, HBCU Green Funds, et bien d'autres. Les populations locales des deux pays, ainsi que les ambassadeurs du REDES, Baaba Maal et le Khalife de la Famille Omarienne Thierno Madani Tall, méritent également une mention spéciale pour leur engagement.
Le Festival des Ecovillages du Sahel a été un moment clé pour sensibiliser les participants aux défis du Sahel et échanger sur des solutions durables. Les efforts de coopération entre la Mauritanie, le Sénégal et les acteurs internationaux doivent se poursuivre pour garantir un avenir plus résilient pour la région. La réconciliation sociale et le renforcement du tissu communautaire sont des objectifs à long terme pour assurer la durabilité des initiatives proposées.
"Nous, Sénégalais, Mauritaniens et membres des délégations étrangères, avons travaillé main dans la main pour l’organisation et la réussite de ce festival", ont déclaré les organisateurs. Ce festival est une initiative portée par le Réseau pour l'Émergence et le Développement des Écovillages du Sahel (REDES), l’Association de Développement Communautaire (ADC) Salayel et le Réseau Mauritanien des Écovillages (REMEV), et il marque plus de 10 ans d'engagement pour le développement écologique, économique et socio-culturel du Sahel.
Le thème de cette édition, "Les solutions sahéliennes au service des défis mondiaux", a permis de mettre en lumière les enjeux cruciaux de la région, tels que la biodiversité, le changement climatique, la migration climatique, la souveraineté alimentaire et l’implication des femmes et de la jeunesse dans le développement durable. Plusieurs problématiques majeures ont été soulevées durant le festival, parmi lesquelles : Le manque d’eau potable et de système d’irrigation, la mauvaise gestion des sols , la désertification...
Recommandations clés
Le festival a également été l’occasion de formuler des recommandations pour surmonter ces défis : Gestion de l’eau et purification : Il est nécessaire de promouvoir des systèmes de filtration et de recyclage de l’eau, de développer des techniques d’irrigation plus efficaces et de sensibiliser à l’utilisation responsable de l’eau.
Transition vers l’agroécologie : L’adoption de pratiques agricoles durables, telles que le compostage, la rotation des cultures et l’agroforesterie, est essentielle pour préserver les sols et encourager la biodiversité.
Autonomisation des populations : La formation des agriculteurs aux pratiques agroécologiques et la création d’opportunités d’emploi dans les secteurs de l’écologie et de l’agriculture durable doivent être renforcées.
Création de coopératives et petites exploitations agricoles : Le soutien à la création de coopératives agricoles et artisanales, ainsi qu’à l’accès au financement pour les petits producteurs, est crucial pour renforcer la solidarité entre les villages.
Amélioration de l’offre éducative : Il est indispensable de créer des écoles dans les villages, de promouvoir les langues et cultures locales, et de transformer les établissements scolaires en éco-lieux.
Lutte contre l'exode des jeunes : Le développement de programmes de formation et d'entrepreneuriat pour les jeunes, ainsi que la promotion d’alternatives économiques locales, sont des priorités.
Promotion de l’autonomie énergétique : L’installation de systèmes solaires, de bio-énergie et de construction écologique permettra de réduire la dépendance aux énergies fossiles.
Promotion de l’égalité des genres : L’accès équitable des femmes à la terre et aux ressources, ainsi que l’encouragement de projets dirigés par des femmes, est essentiel pour favoriser leur autonomisation.
Mise en œuvre d’un pôle transfrontalier des écovillages : La formation continue des acteurs locaux en permaculture et l’échange avec les écovillages du nord pour des transferts de technologies adaptées sont des actions à privilégier.
Le festival a été rendu possible grâce au soutien des autorités ministérielles, administratives, sécuritaires et universitaires des deux pays, ainsi qu’aux partenaires tels que SOS Environnement, Ecolyco, Harambe House, HBCU Green Funds, et bien d'autres. Les populations locales des deux pays, ainsi que les ambassadeurs du REDES, Baaba Maal et le Khalife de la Famille Omarienne Thierno Madani Tall, méritent également une mention spéciale pour leur engagement.
Le Festival des Ecovillages du Sahel a été un moment clé pour sensibiliser les participants aux défis du Sahel et échanger sur des solutions durables. Les efforts de coopération entre la Mauritanie, le Sénégal et les acteurs internationaux doivent se poursuivre pour garantir un avenir plus résilient pour la région. La réconciliation sociale et le renforcement du tissu communautaire sont des objectifs à long terme pour assurer la durabilité des initiatives proposées.
