La stupéfaction est à son comble parmi les bénéficiaires de financements qui, il y a de cela 10 mois, ont reçu des sommes allant de 1 à 10 millions FCFA du Fonds de Garantie des Investissements Privés (Fongip). Selon une source bien informée, certains montants ont même surpassé cette fourchette. Cependant, bon nombre de ces bénéficiaires étaient convaincus que cet argent était non remboursable, catégorisé de manière astucieuse sous l'appellation de « fonds perdus ». Ainsi, il n'a jamais été envisagé pour eux de rembourser ne serait-ce qu'un centime de la somme perçue.
Un bénéficiaire résidant à Touba, qui s'est confié à Dakaractu, révèle avoir reçu un appel téléphonique d'un agent du Crédit Mutuel. Celui-ci lui a clairement signifié qu'il était temps de rembourser la dette selon un plan établi à l'avance. Ce plan, nous avons tenté de le comprendre. Apparemment, il était précisé au bénéficiaire que le premier remboursement était programmé 10 mois après le décaissement de la somme demandée, avec un acompte de 10% prélevé par la banque.
Toutefois, notre interlocuteur insiste sur le fait qu'il n'a jamais été informé que c'était la banque en question qui était chargée de contacter les bénéficiaires. (Les appels émanent-ils réellement de la banque susmentionnée ? La question se pose ! Si ce n'est pas le cas, qui appelle ?)
En d'autres termes, le Crédit Mutuel ne devait jouer qu'un rôle de gardien du compte bancaire du bénéficiaire, tandis que c'était le Fongip qui accordait le financement et effectuait les versements sur le compte. Et le Fongip, selon notre interlocuteur, n'a jamais évoqué l'obligation de rembourser dans ses communications. Ces propos ont été corroborés par une dizaine d'autres personnes contactées par téléphone.
Un bénéficiaire résidant à Touba, qui s'est confié à Dakaractu, révèle avoir reçu un appel téléphonique d'un agent du Crédit Mutuel. Celui-ci lui a clairement signifié qu'il était temps de rembourser la dette selon un plan établi à l'avance. Ce plan, nous avons tenté de le comprendre. Apparemment, il était précisé au bénéficiaire que le premier remboursement était programmé 10 mois après le décaissement de la somme demandée, avec un acompte de 10% prélevé par la banque.
Toutefois, notre interlocuteur insiste sur le fait qu'il n'a jamais été informé que c'était la banque en question qui était chargée de contacter les bénéficiaires. (Les appels émanent-ils réellement de la banque susmentionnée ? La question se pose ! Si ce n'est pas le cas, qui appelle ?)
En d'autres termes, le Crédit Mutuel ne devait jouer qu'un rôle de gardien du compte bancaire du bénéficiaire, tandis que c'était le Fongip qui accordait le financement et effectuait les versements sur le compte. Et le Fongip, selon notre interlocuteur, n'a jamais évoqué l'obligation de rembourser dans ses communications. Ces propos ont été corroborés par une dizaine d'autres personnes contactées par téléphone.