Le film Katanga, la danse des scorpions du réalisateur burkinabè Dani Kouyaté a été projeté ce mardi soir au Ciné Burkina, en présence du Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, qui a salué la richesse émotionnelle et la profondeur politique de cette œuvre cinématographique.
À l’issue de la projection d'une heure et trente minutes, le Premier ministre a déclaré : « C’est un moment riche en émotions. Nous avons suivi un film qui nous plonge dans l’intrigue du pouvoir, dans la violence, mais qui finit sur une bonne note. » Il était accompagné du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, ainsi que de plusieurs autres membres du gouvernement.
Le film raconte l’histoire poignante du roi Pazouknaam, qui, après un complot raté contre sa couronne, nomme son cousin Katanga chef des armées. Cependant, c’est ce dernier qui assassine le roi et s’empare du pouvoir. Katanga, désormais roi, s'engouffre dans les dérives du mal pour défendre son règne. Inspiré de la tragédie Macbeth de William Shakespeare, Katanga, la danse des scorpions est une fable politique universelle et intemporelle, adaptée au contexte africain. Le film a été entièrement tourné au Burkina Faso, un choix qui souligne l’authenticité de l’œuvre et la richesse du patrimoine cinématographique du pays.
Le chef du gouvernement, après avoir félicité le réalisateur et les comédiens, a ajouté : « C’est un très beau film, et nous saluons le réalisateur et les comédiens parce que c’est un chef-d’œuvre. C’est l’occasion pour nous d’inviter tous les cinéphiles et nos concitoyens à ne pas hésiter à aller le voir. Nous avons passé un bon moment et nous souhaitons bonne chance au film. »
Dani Kouyaté, visiblement satisfait de l’adhésion du public, a exprimé sa joie de voir son travail apprécié : « Je l’ai réalisé avec l’ambition de remporter l’Étalon d’or de Yennenga », a-t-il déclaré. Il a aussi souligné l’importance de son rôle en tant qu’artiste : « Mon rôle en tant qu’artiste, c’est de poser des questions, de mettre en lumière des problèmes afin que le public réfléchisse avec moi pour trouver des solutions. »
Issu d’une famille de griots, Dani Kouyaté est un artiste polyvalent : réalisateur, conteur, musicien et metteur en scène. Il est également enseignant au département d’anthropologie culturelle de l’université d’Uppsala et à l’École de cinéma et de théâtre de Wiks Folkhögskola, en Suède. Son travail, reconnu internationalement, inclut des films emblématiques comme Sya, le rêve du python (2001) et Keïta, l’héritage du griot (1995), qui ont marqué l’histoire du cinéma africain.
La projection de Katanga, la danse des scorpions au Ciné Burkina a non seulement été un succès, mais elle a aussi ouvert un dialogue sur les enjeux politiques et sociaux abordés dans le film, tout en affirmant l'engagement de Dani Kouyaté dans la réflexion critique à travers le cinéma.
À l’issue de la projection d'une heure et trente minutes, le Premier ministre a déclaré : « C’est un moment riche en émotions. Nous avons suivi un film qui nous plonge dans l’intrigue du pouvoir, dans la violence, mais qui finit sur une bonne note. » Il était accompagné du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, ainsi que de plusieurs autres membres du gouvernement.
Le film raconte l’histoire poignante du roi Pazouknaam, qui, après un complot raté contre sa couronne, nomme son cousin Katanga chef des armées. Cependant, c’est ce dernier qui assassine le roi et s’empare du pouvoir. Katanga, désormais roi, s'engouffre dans les dérives du mal pour défendre son règne. Inspiré de la tragédie Macbeth de William Shakespeare, Katanga, la danse des scorpions est une fable politique universelle et intemporelle, adaptée au contexte africain. Le film a été entièrement tourné au Burkina Faso, un choix qui souligne l’authenticité de l’œuvre et la richesse du patrimoine cinématographique du pays.
Le chef du gouvernement, après avoir félicité le réalisateur et les comédiens, a ajouté : « C’est un très beau film, et nous saluons le réalisateur et les comédiens parce que c’est un chef-d’œuvre. C’est l’occasion pour nous d’inviter tous les cinéphiles et nos concitoyens à ne pas hésiter à aller le voir. Nous avons passé un bon moment et nous souhaitons bonne chance au film. »
Dani Kouyaté, visiblement satisfait de l’adhésion du public, a exprimé sa joie de voir son travail apprécié : « Je l’ai réalisé avec l’ambition de remporter l’Étalon d’or de Yennenga », a-t-il déclaré. Il a aussi souligné l’importance de son rôle en tant qu’artiste : « Mon rôle en tant qu’artiste, c’est de poser des questions, de mettre en lumière des problèmes afin que le public réfléchisse avec moi pour trouver des solutions. »
Issu d’une famille de griots, Dani Kouyaté est un artiste polyvalent : réalisateur, conteur, musicien et metteur en scène. Il est également enseignant au département d’anthropologie culturelle de l’université d’Uppsala et à l’École de cinéma et de théâtre de Wiks Folkhögskola, en Suède. Son travail, reconnu internationalement, inclut des films emblématiques comme Sya, le rêve du python (2001) et Keïta, l’héritage du griot (1995), qui ont marqué l’histoire du cinéma africain.
La projection de Katanga, la danse des scorpions au Ciné Burkina a non seulement été un succès, mais elle a aussi ouvert un dialogue sur les enjeux politiques et sociaux abordés dans le film, tout en affirmant l'engagement de Dani Kouyaté dans la réflexion critique à travers le cinéma.