OpenAI rejette l’offre d’Elon Musk et affirme ne pas être à vendre
L’entreprise américaine OpenAI, à l’origine du célèbre robot conversationnel ChatGPT, a catégoriquement rejeté toute possibilité de vente, malgré une offre de rachat non sollicitée du milliardaire Elon Musk. Ce mardi 11 février, Chris Lehane, vice-président en charge des affaires publiques chez OpenAI, a tenu à dissiper toute ambiguïté lors d’un événement à Paris organisé en marge du sommet mondial pour l’intelligence artificielle.
« OpenAI n'est pas à vendre »
« OpenAI n'est pas à vendre et toute suggestion du contraire est vraiment trompeuse », a déclaré Chris Lehane devant la presse, quelques heures après la révélation d’une offre de rachat estimée à 97,4 milliards de dollars formulée par Elon Musk. Ce dernier, cofondateur et ancien investisseur d’OpenAI, s’est éloigné de l’entreprise en 2018 avant d’engager récemment des poursuites judiciaires contre elle, l’accusant d’avoir dévié de sa mission initiale en faveur d’intérêts commerciaux.
L’offre du patron de Tesla, SpaceX et X (ex-Twitter) a surpris de nombreux observateurs, d’autant plus que ses relations avec OpenAI sont devenues particulièrement tendues ces derniers mois. Musk reproche à l’entreprise dirigée par Sam Altman d’avoir mis de côté sa vocation initiale d’open source au profit de partenariats lucratifs, notamment avec Microsoft.
Un enjeu stratégique dans la course à l’IA
Le refus d’OpenAI de se laisser racheter souligne l’importance stratégique que l’entreprise accorde à son indépendance, dans un secteur de plus en plus concurrentiel. L’intelligence artificielle générative, dont ChatGPT est le fer de lance, est devenue un enjeu majeur pour les géants de la tech. Microsoft, principal investisseur d’OpenAI, a récemment renforcé ses liens avec l’entreprise, notamment en intégrant ses technologies dans l’ensemble de ses produits, ce qui accentue les tensions avec Musk.
L’avenir d’OpenAI s’inscrit donc dans un contexte de fortes pressions, à la fois technologiques, économiques et réglementaires. Son rejet de l’offre de Musk confirme sa volonté de poursuivre son développement sans se soumettre aux ambitions d’un acteur extérieur, aussi influent soit-il.
L’entreprise américaine OpenAI, à l’origine du célèbre robot conversationnel ChatGPT, a catégoriquement rejeté toute possibilité de vente, malgré une offre de rachat non sollicitée du milliardaire Elon Musk. Ce mardi 11 février, Chris Lehane, vice-président en charge des affaires publiques chez OpenAI, a tenu à dissiper toute ambiguïté lors d’un événement à Paris organisé en marge du sommet mondial pour l’intelligence artificielle.
« OpenAI n'est pas à vendre »
« OpenAI n'est pas à vendre et toute suggestion du contraire est vraiment trompeuse », a déclaré Chris Lehane devant la presse, quelques heures après la révélation d’une offre de rachat estimée à 97,4 milliards de dollars formulée par Elon Musk. Ce dernier, cofondateur et ancien investisseur d’OpenAI, s’est éloigné de l’entreprise en 2018 avant d’engager récemment des poursuites judiciaires contre elle, l’accusant d’avoir dévié de sa mission initiale en faveur d’intérêts commerciaux.
L’offre du patron de Tesla, SpaceX et X (ex-Twitter) a surpris de nombreux observateurs, d’autant plus que ses relations avec OpenAI sont devenues particulièrement tendues ces derniers mois. Musk reproche à l’entreprise dirigée par Sam Altman d’avoir mis de côté sa vocation initiale d’open source au profit de partenariats lucratifs, notamment avec Microsoft.
Un enjeu stratégique dans la course à l’IA
Le refus d’OpenAI de se laisser racheter souligne l’importance stratégique que l’entreprise accorde à son indépendance, dans un secteur de plus en plus concurrentiel. L’intelligence artificielle générative, dont ChatGPT est le fer de lance, est devenue un enjeu majeur pour les géants de la tech. Microsoft, principal investisseur d’OpenAI, a récemment renforcé ses liens avec l’entreprise, notamment en intégrant ses technologies dans l’ensemble de ses produits, ce qui accentue les tensions avec Musk.
L’avenir d’OpenAI s’inscrit donc dans un contexte de fortes pressions, à la fois technologiques, économiques et réglementaires. Son rejet de l’offre de Musk confirme sa volonté de poursuivre son développement sans se soumettre aux ambitions d’un acteur extérieur, aussi influent soit-il.