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Dialogue National: Ma part de vérité (Par Talibouya AIDARA)

Samedi 30 Septembre 2017

La démocratie est le plus mauvais des systèmes, à l’exception de tous les autres, dit-on. Pour dire qu’aucun système politique n’es parfait. La perfection n’étant pas de ce monde. Et du fait que tout système politique concerne et est mis en œuvre par et pour des hommes. 


Meilleur de tous les systèmes, pour le dire autrement, la démocratie n’est donc jamais parfaite. Il appartient aux acteurs de faire en sorte qu’elle assure à tous les citoyens la possibilité de s’exprimer librement, dans le respect des lois et règlements, de jouir de la plénitude de leurs droits et d’assumer en toute quiétude leurs obligations dont le droit de choisir en toute liberté ceux qui ont en charge de conduite à leurs destinées. 
En effet c’est de cela qu’il s’agit : créer les conditions pour chacun et pour tous, de vivre dans un espace garantissant la jouissance des droits et l’accomplissement de ses devoirs de citoyens, en tous lieux et à tout moment. 


Aussi est-ce une lapalissade que de circonscrire la démocratie dans les limites d’un contexte électoral, encore que c’est en ces périodes de compétition pour la conquête des suffrages des citoyens qu’il est le plus possible d’apprécier la réalité de la démocratie. 


C’est une œuvre en perpétuelle construction et consolidation. Il est donc d’une impérieuse nécessité de trouver un consensus minimum pour l’entretenir et la préserver. 


C’est tout le sens qu’il faut donner au dialogue qui est en réalité une valeur cardinale de notre peuple. Il suffit de se référer à la tradition de se retrouver sous l’arbre à palabres, non point pour … « palabrer » mais justement pour dialoguer, se concerter, discuter, échanger en vue de trouver des solutions aux problèmes qui concernent la communauté. 


Comme aimait à le dire feu le Président-poète Léopold Sédar Senghor, le Sénégal est un pays de dialogue, et il mettait en évidence en des termes tout aussi éloquents les vertus du dialogue en conviant à s’enrichir de nos mutuelles différences. 
C’est dire que le dialogue n’est pas un épiphénomène encore moins une exception en démocratie. Il doit être  considéré comme une pratique permanente, à mettre en œuvre dans le respect des lois et règlements, de manière inclusive en ayant en ligne de mire l’intérêt national. 


Aussi, le dialogue ne saurait-elle être l’affaire exclusive des acteurs politiques mais aussi des acteurs économiques, des communautés religieuses et autres, en somme de toutes les composantes de la Nation dans leur diversité. 


Et il est du devoir de tous les citoyens, les acteurs politiques y compris, d’être animés d’un esprit de dialogue, pour trouver à chaque fois que de besoin, selon des modalités à convenir, les voies et moyens de concrétiser cette volonté commune de vivre ensemble qui fonde la Nation et dans l’expression des libertés tel que garantie par les lois et règlements. 
  
Par Talibouya AIDARA 
Cadre APR Département Bignona 
ibneabba@yahoo.fr 
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