Deux agents du renseignement sénégalais, l’Adjudant-chef Didier Badji en service en l’inspection Générale d’État et le Sergent Fulbert Sambou, de la Direction des Renseignements militaires, sont portés disparus depuis la soirée du samedi 19 novembre, informe le Procureur de la république. Ont-ils été tués ou kidnappés ? L’enquête de la Brigade prévôtale va tenter de démêler l’échafaud.
C’est un tsunami qui vient de se produire dans le monde du renseignement sénégalais. Et un fait très, très rare : la disparition de deux agents des services du renseignement. Il s’agit de l’adjudant-chef Didier Badji en service en l’inspection Générale d’État et le Sergent Fulbert Sambou, de la Direction des Renseignements militaires, qui n’ont plus fait signe de vie depuis la soirée du samedi 19 novembre. D’après les informations recueillies auprès de leurs proches, l’Adjudant-chef de la Gendarmerie Didier Badji et le Sergent Fulbert Sambou des Renseignements Militaires, avaient l’habitude de se rendre derrière le Palais présidentiel pour pêcher. Ils étaient souvent ensemble parce qu’étant issu du village de Niomoune (Casamance). Dans un message audio largement partagé, leurs parents et proches ont sollicité des prières pour leur retour en paix tout en diffusant une photo où ils sont ensemble.
Les premiers éléments de l’enquête
Le Parquet du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, en application des dispositions de l’article 11 du code de procédure pénale qui permettent au Procureur de la République de rendre publics des éléments objectifs tirés des procédures en cours, tient à informer l’opinion de l’ouverture d’une enquête judiciaire confiée à la Brigade Prévôtales de la Gendarmerie Nationale à la suite de la disparition de l’Adjudant-Chef de la Gendarmerie Didier BADII en service à l’inspection Générale d’Etat et du Sergent Fulbert SAMBOU de la Direction des Renseignements militaires.
Selon les premiers éléments de l’enquête, la disparition des susnommés a été signalée dans la soirée du samedi 19 novembre 2022 déclenchant immédiatement des recherches par toutes les unités compétentes du pays. La géolocalisation des appareils des disparus a permis de les situer consécutivement au niveau des falaises rocheuses du Cap Manuel où ont été retrouvés par ailleurs un filet de pêche tendu, des restes d’appât de crevettes ainsi que des chaussures appartenant aux susnommés.
La Brigade Prévôtale qui s’est immédiatement transportée sur les lieux a procédé aux constatations d’usage à l’effet d’élucider les circonstances précises de ces disparitions.
D’ores et déjà, les unités d’enquêtes ainsi que les Sapeurs-Pompiers et la Marine Nationale ont été engagés dans les recherches pour retrouver lesdites personnes qui n’ont pour le moment que portées disparues.
Pour remédier à l’éparpillement des multiples structures s’occupant de la question et rationnaliser leur fonctionnement, le président de la République vient de créer dans le plus grand secret une Délégation générale au Renseignement national (DGRN). Il a aussi nommé les hommes chargés d’animer cette nouvelle Délégation dans la plus grande discrétion. Ce qui est normal et compréhensible compte tenu de la grande sensibilité et du caractère stratégique de ces questions. Quand les agents très spéciaux font leur mue, c’est à l’abri des indiscrétions.
Pourquoi Macky a créé une Délégation générale au renseignement national
Le 31 juillet 2014, le président de la République avait opéré à un grand chamboulement au niveau des RG. Il avait pris un décret créant la Délégation générale au renseignement national. L’objectif visé dans la création de ce nouveau service est le regroupement de tous les services de renseignement qui étaient logés dans divers ministères et au niveau de la présidence de la République. Lesquels seront fondus désormais dans la nouvelle Délégation. Il faut dire que, jusque-là, le ministère des Forces armées s’occupait de renseignement extérieur à travers la DDSE, la direction de la documentation et de la sécurité extérieure alors que le renseignement intérieur était abrité parle ministère de l’Intérieur avec l’ancienne DSE, Direction de la Sûreté de l’Etat, devenue par la suite la DST, direction de la sécurité du Territoire. D’autres services existaient mais avec des dénominations qui ne les désignaient pas, a priori, comme des services de renseignement.
C’est un tsunami qui vient de se produire dans le monde du renseignement sénégalais. Et un fait très, très rare : la disparition de deux agents des services du renseignement. Il s’agit de l’adjudant-chef Didier Badji en service en l’inspection Générale d’État et le Sergent Fulbert Sambou, de la Direction des Renseignements militaires, qui n’ont plus fait signe de vie depuis la soirée du samedi 19 novembre. D’après les informations recueillies auprès de leurs proches, l’Adjudant-chef de la Gendarmerie Didier Badji et le Sergent Fulbert Sambou des Renseignements Militaires, avaient l’habitude de se rendre derrière le Palais présidentiel pour pêcher. Ils étaient souvent ensemble parce qu’étant issu du village de Niomoune (Casamance). Dans un message audio largement partagé, leurs parents et proches ont sollicité des prières pour leur retour en paix tout en diffusant une photo où ils sont ensemble.
Les premiers éléments de l’enquête
Le Parquet du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, en application des dispositions de l’article 11 du code de procédure pénale qui permettent au Procureur de la République de rendre publics des éléments objectifs tirés des procédures en cours, tient à informer l’opinion de l’ouverture d’une enquête judiciaire confiée à la Brigade Prévôtales de la Gendarmerie Nationale à la suite de la disparition de l’Adjudant-Chef de la Gendarmerie Didier BADII en service à l’inspection Générale d’Etat et du Sergent Fulbert SAMBOU de la Direction des Renseignements militaires.
Selon les premiers éléments de l’enquête, la disparition des susnommés a été signalée dans la soirée du samedi 19 novembre 2022 déclenchant immédiatement des recherches par toutes les unités compétentes du pays. La géolocalisation des appareils des disparus a permis de les situer consécutivement au niveau des falaises rocheuses du Cap Manuel où ont été retrouvés par ailleurs un filet de pêche tendu, des restes d’appât de crevettes ainsi que des chaussures appartenant aux susnommés.
La Brigade Prévôtale qui s’est immédiatement transportée sur les lieux a procédé aux constatations d’usage à l’effet d’élucider les circonstances précises de ces disparitions.
D’ores et déjà, les unités d’enquêtes ainsi que les Sapeurs-Pompiers et la Marine Nationale ont été engagés dans les recherches pour retrouver lesdites personnes qui n’ont pour le moment que portées disparues.
Pour remédier à l’éparpillement des multiples structures s’occupant de la question et rationnaliser leur fonctionnement, le président de la République vient de créer dans le plus grand secret une Délégation générale au Renseignement national (DGRN). Il a aussi nommé les hommes chargés d’animer cette nouvelle Délégation dans la plus grande discrétion. Ce qui est normal et compréhensible compte tenu de la grande sensibilité et du caractère stratégique de ces questions. Quand les agents très spéciaux font leur mue, c’est à l’abri des indiscrétions.
Pourquoi Macky a créé une Délégation générale au renseignement national
Le 31 juillet 2014, le président de la République avait opéré à un grand chamboulement au niveau des RG. Il avait pris un décret créant la Délégation générale au renseignement national. L’objectif visé dans la création de ce nouveau service est le regroupement de tous les services de renseignement qui étaient logés dans divers ministères et au niveau de la présidence de la République. Lesquels seront fondus désormais dans la nouvelle Délégation. Il faut dire que, jusque-là, le ministère des Forces armées s’occupait de renseignement extérieur à travers la DDSE, la direction de la documentation et de la sécurité extérieure alors que le renseignement intérieur était abrité parle ministère de l’Intérieur avec l’ancienne DSE, Direction de la Sûreté de l’Etat, devenue par la suite la DST, direction de la sécurité du Territoire. D’autres services existaient mais avec des dénominations qui ne les désignaient pas, a priori, comme des services de renseignement.