L’Afrique et ses médias doivent, au minimum, consacrer une journée — voire plusieurs à dénoncer le mensonge orchestré par le président américain Donald Trump, dont le mépris à l’égard des Africains n’a jamais été dissimulé. Exclusif.net, sans le moindre complexe, mobilisera tous ses moyens pour dénoncer de telles dérives, surtout lorsqu’elles proviennent de ces Occidentaux toujours prompts à donner des leçons au reste du monde. Devant le monde entier, il a brandi de fausses informations sur l’Afrique du Sud, dans une tentative manifeste de discréditer une nation encore marquée par les séquelles de la colonisation. Cette manipulation vise non seulement à affaiblir un pays africain souverain, mais aussi à punir l’Afrique pour sa campagne de dénonciation des crimes commis par Israël, qui continue d’ôter la vie à des innocents.
La scène, captée lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche le 21 mai, a provoqué une onde de choc diplomatique. Devant les caméras, le président américain Donald Trump a affirmé que la photo qu’il brandissait représentait « des agriculteurs blancs enterrés » en Afrique du Sud, dénonçant ce qu’il qualifie de « massacres ignorés » dans ce pays. Mais cette image, relayée sur un site ultra-conservateur, n’a en réalité rien à voir avec l’Afrique du Sud, ni avec des fermiers blancs.
Ce sont les journalistes de l’agence Reuters qui ont rapidement levé le voile sur la véritable origine de cette photographie. Il s’agit d’une capture d’écran extraite d’une vidéo tournée le 3 février dernier à Goma, en République démocratique du Congo, lors de l’inhumation de civils tués dans les violences armées dans l’est du pays. L’auteur de l’image, le vidéaste Djaffar al Katanty, a réagi sur le réseau X (anciennement Twitter) : « Cette photo est issue d’un reportage que j’ai tourné pour l’agence Reuters autour d’une fosse commune à Goma en RDC », a-t-il écrit, déplorant le détournement de son travail à des fins politiques.
Sur le document imprimé brandi par Donald Trump figure le nom de « The American Thinker », un blog nord-américain connu pour ses positions ultraconservatrices et ses contenus conspirationnistes. C’est ce site qui a détourné la photo pour illustrer un article alarmiste sur les prétendues violences inter-ethniques contre des fermiers blancs en Afrique du Sud. Une narration que le président américain a reprise à son compte sans vérification, en pleine rencontre avec son homologue sud-africain Cyril Ramaphosa.
Un « traquenard géopolitique » pour Ramaphosa
La visite de Cyril Ramaphosa à Washington, initialement présentée comme un moment de rapprochement entre Pretoria et les États-Unis, a ainsi viré à l’embuscade diplomatique. Mis publiquement en accusation sans fondement, le président sud-africain n’a pas réagi sur le moment, mais ses conseillers dénoncent depuis un acte de désinformation volontaire de la part de l’administration américaine.
Silence embarrassé à la Maison Blanche
À ce jour, la Maison Blanche n’a émis aucun communiqué rectificatif. L’image, depuis remise en ligne par Reuters dans son contexte original, continue néanmoins de circuler sur les réseaux conservateurs américains. L’incident soulève une fois de plus des interrogations sur la manière dont certaines informations sont utilisées au plus haut sommet de l’État américain.
Alors que la campagne présidentielle bat son plein aux États-Unis, cette séquence pourrait nourrir de nouvelles tensions internationales, tout en relançant le débat sur la responsabilité politique dans la diffusion de fausses informations.
La scène, captée lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche le 21 mai, a provoqué une onde de choc diplomatique. Devant les caméras, le président américain Donald Trump a affirmé que la photo qu’il brandissait représentait « des agriculteurs blancs enterrés » en Afrique du Sud, dénonçant ce qu’il qualifie de « massacres ignorés » dans ce pays. Mais cette image, relayée sur un site ultra-conservateur, n’a en réalité rien à voir avec l’Afrique du Sud, ni avec des fermiers blancs.
Ce sont les journalistes de l’agence Reuters qui ont rapidement levé le voile sur la véritable origine de cette photographie. Il s’agit d’une capture d’écran extraite d’une vidéo tournée le 3 février dernier à Goma, en République démocratique du Congo, lors de l’inhumation de civils tués dans les violences armées dans l’est du pays. L’auteur de l’image, le vidéaste Djaffar al Katanty, a réagi sur le réseau X (anciennement Twitter) : « Cette photo est issue d’un reportage que j’ai tourné pour l’agence Reuters autour d’une fosse commune à Goma en RDC », a-t-il écrit, déplorant le détournement de son travail à des fins politiques.
Sur le document imprimé brandi par Donald Trump figure le nom de « The American Thinker », un blog nord-américain connu pour ses positions ultraconservatrices et ses contenus conspirationnistes. C’est ce site qui a détourné la photo pour illustrer un article alarmiste sur les prétendues violences inter-ethniques contre des fermiers blancs en Afrique du Sud. Une narration que le président américain a reprise à son compte sans vérification, en pleine rencontre avec son homologue sud-africain Cyril Ramaphosa.
Un « traquenard géopolitique » pour Ramaphosa
La visite de Cyril Ramaphosa à Washington, initialement présentée comme un moment de rapprochement entre Pretoria et les États-Unis, a ainsi viré à l’embuscade diplomatique. Mis publiquement en accusation sans fondement, le président sud-africain n’a pas réagi sur le moment, mais ses conseillers dénoncent depuis un acte de désinformation volontaire de la part de l’administration américaine.
Silence embarrassé à la Maison Blanche
À ce jour, la Maison Blanche n’a émis aucun communiqué rectificatif. L’image, depuis remise en ligne par Reuters dans son contexte original, continue néanmoins de circuler sur les réseaux conservateurs américains. L’incident soulève une fois de plus des interrogations sur la manière dont certaines informations sont utilisées au plus haut sommet de l’État américain.
Alors que la campagne présidentielle bat son plein aux États-Unis, cette séquence pourrait nourrir de nouvelles tensions internationales, tout en relançant le débat sur la responsabilité politique dans la diffusion de fausses informations.