Une affaire de détournement de fonds s'élevant à 1,8 milliard de francs secoue actuellement la Caisse de sécurité sociale (CSS). Cette situation ne surprend guère les responsables du Syndicat autonome des travailleurs de la sécurité sociale (SAT2S), qui ont pointé du doigt l'inefficacité du système informatique mis en place depuis 2014-2015 et censé être opérationnel depuis le 30 juin 2018.
« Cependant, à ce jour, la mise en production totale du système n'est toujours pas effective, comme en témoignent les difficultés persistantes rencontrées par les allocataires pour recevoir leurs prestations », ont-ils dénoncé lors de leur première sortie médiatique.
Selon Oumar Foutah Badiane, Secrétaire général du SAT2S affilié à la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (Fgts/B), cette « nébuleuse du système informatique » n'a pas encore révélé tous ses dysfonctionnements. « C'est une affaire entre les mains de la justice. Cela peut surprendre d’autres Sénégalais, mais pas nous, les travailleurs de la CSS. Avec ce système informatique, il est possible de détourner de l'argent sans que le chef d'agence ne soit au courant. Le système n'est pas interconnecté. Avec cet outil, il faut s'attendre au pire à la CSS », a-t-il averti.
Le SAT2S dénonce également l'arrêt injustifié de travail de sept agents, dont le dossier est en cours devant la justice du travail. Parallèlement, les syndicalistes informent que des agents fantômes sont recrutés et payés par la CSS.
seneweb
« Cependant, à ce jour, la mise en production totale du système n'est toujours pas effective, comme en témoignent les difficultés persistantes rencontrées par les allocataires pour recevoir leurs prestations », ont-ils dénoncé lors de leur première sortie médiatique.
Selon Oumar Foutah Badiane, Secrétaire général du SAT2S affilié à la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (Fgts/B), cette « nébuleuse du système informatique » n'a pas encore révélé tous ses dysfonctionnements. « C'est une affaire entre les mains de la justice. Cela peut surprendre d’autres Sénégalais, mais pas nous, les travailleurs de la CSS. Avec ce système informatique, il est possible de détourner de l'argent sans que le chef d'agence ne soit au courant. Le système n'est pas interconnecté. Avec cet outil, il faut s'attendre au pire à la CSS », a-t-il averti.
Le SAT2S dénonce également l'arrêt injustifié de travail de sept agents, dont le dossier est en cours devant la justice du travail. Parallèlement, les syndicalistes informent que des agents fantômes sont recrutés et payés par la CSS.
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