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Décès de Mor Seck : l’autopsie relance les soupçons de bavure policière

Jeudi 26 Juin 2025

Le voile se lève peu à peu sur le décès tragique de Mor Seck, jeune réparateur de téléphones du marché de Thiaroye, mort le 11 juin à l’hôpital de Pikine. Et les révélations de l’autopsie ne font qu’attiser la colère et les soupçons de la famille, qui crie à la bavure policière.

 

Selon le rapport médico-légal consulté par L’Observateur, Mor Seck est décédé d’un “choc infectieux sur péritonite aiguë généralisée consécutive à une perforation gastrique”. Un diagnostic accablant, renforcé par des lésions internes multiples : épanchement abdominal, hydrotorax, hépatisation pulmonaire bilatérale, reins de choc, stéatose hépatique aiguë… et surtout, un hématome visible sur le cuir chevelu. Pour la famille Seck, le doute n’est plus permis : Mor a été roué de coups.

 

Le drame débute le 23 mai, lorsque Mor, rentrant du travail aux environs de 18 h, est interpellé par des hommes en civil à proximité de leur domicile, au quartier Étage Madialé. Ils tardent à décliner leur identité, avant de sortir des cartes de police. En cause ? Un simple “geste de dédain”. Menotté, fouillé, et violemment frappé au visage, à la tête et à l’abdomen, selon le témoignage de son frère Ousmane, Mor est conduit au poste de police de Yeumbeul-Nord, où il est relâché plusieurs heures plus tard, visiblement affaibli et souffrant.

 

Le 8 juin, lendemain de la Tabaski, son état se dégrade brusquement. Transporté en urgence à l’hôpital, il est opéré d’urgence. Il décède trois jours plus tard, sans jamais avoir retrouvé ses forces.

 

Face à la gravité des soupçons, le procureur de la République près le Tribunal de Pikine-Guédiawaye a saisi la Division des investigations criminelles (DIC). L’enquête est toujours en cours. Mais les premières réactions institutionnelles laissent perplexe. Le Commissariat de Yeumbeul-Nord nie toute interpellation de Mor Seck, affirmant qu’aucune garde à vue n’a été enregistrée à son nom.

 

Une version contestée avec véhémence par la famille, qui exige des comptes. “Les résultats de l’autopsie confirment ce que nous dénonçons depuis le début. Mon fils a été battu à mort”, accuse Khadim Seck, le père du défunt. La famille attend désormais une chose : que justice soit faite.

 

Le mystère reste entier autour de l’identité réelle des agents en civil, du commandement impliqué, et des circonstances exactes de l’interpellation.
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