Le monde de la danse est en deuil après l’annonce du décès de Michaela DePrince, ballerine prodige, le vendredi 13 septembre 2024. À seulement 29 ans, cette danseuse, connue pour son talent exceptionnel et sa détermination, a laissé une empreinte indélébile dans l’univers du ballet. Michaela, originaire de Sierra Leone, avait surmonté d’innombrables obstacles pour atteindre les sommets de sa carrière, devenant l’une des rares ballerines noires à briller sur les scènes internationales.
Née en pleine guerre civile en Sierra Leone, Michaela DePrince n’a que trois ans lorsque son père est tué par des rebelles et que sa mère succombe peu après. Placée dans un orphelinat de Freetown, elle est la cible de moqueries en raison de son vitiligo, une maladie provoquant la dépigmentation de sa peau. Pourtant, c’est là que naît son rêve de devenir danseuse, inspiré par la photo d’une ballerine sur la couverture d’un magazine.
Adoptée par une famille américaine, Michaela se lance dans la danse classique. Elle fait face au racisme et aux stéréotypes raciaux, mais grâce à son talent et à sa persévérance, elle devient la plus jeune première danseuse du Dance Theatre de Harlem à l'âge de 17 ans. Un an plus tard, elle rejoint le ballet national des Pays-Bas, devenant la première danseuse noire de la compagnie.
Son parcours hors du commun a été raconté dans son autobiographie *Taking Flight: From War Orphan to Star Ballerina*, co-écrite avec sa mère adoptive en 2014. L'ouvrage, publié en français sous le titre *Orpheline n°27*, fait référence au numéro qui lui avait été attribué dans l'orphelinat. Ce livre devait être adapté au cinéma par Madonna en 2018, mais le projet n’a jamais vu le jour.
Outre son succès sur scène, Michaela était une militante active pour les droits des enfants touchés par les conflits. Ambassadrice de l’organisation War Child Holland, elle a organisé le gala *Dare to Dream* pour promouvoir le bien-être et la santé mentale des enfants dans les zones de guerre. Son engagement humanitaire, tout comme sa carrière, lui a valu l’admiration de nombreux artistes et organisations.
Dans un communiqué, le Dance Theatre of Harlem a salué "une histoire de résilience, de grâce et de courage", tandis que le Boston Ballet a exprimé sa tristesse : "Nous avons eu la chance de connaître Michaela. C’était une danseuse incroyable et une personne magnifique qui nous manquera profondément."
Michaela DePrince s’est éteinte à un âge bien trop jeune, mais son héritage artistique et son message de persévérance continueront d’inspirer des générations de danseurs et d’activistes à travers le monde.
Née en pleine guerre civile en Sierra Leone, Michaela DePrince n’a que trois ans lorsque son père est tué par des rebelles et que sa mère succombe peu après. Placée dans un orphelinat de Freetown, elle est la cible de moqueries en raison de son vitiligo, une maladie provoquant la dépigmentation de sa peau. Pourtant, c’est là que naît son rêve de devenir danseuse, inspiré par la photo d’une ballerine sur la couverture d’un magazine.
Adoptée par une famille américaine, Michaela se lance dans la danse classique. Elle fait face au racisme et aux stéréotypes raciaux, mais grâce à son talent et à sa persévérance, elle devient la plus jeune première danseuse du Dance Theatre de Harlem à l'âge de 17 ans. Un an plus tard, elle rejoint le ballet national des Pays-Bas, devenant la première danseuse noire de la compagnie.
Son parcours hors du commun a été raconté dans son autobiographie *Taking Flight: From War Orphan to Star Ballerina*, co-écrite avec sa mère adoptive en 2014. L'ouvrage, publié en français sous le titre *Orpheline n°27*, fait référence au numéro qui lui avait été attribué dans l'orphelinat. Ce livre devait être adapté au cinéma par Madonna en 2018, mais le projet n’a jamais vu le jour.
Outre son succès sur scène, Michaela était une militante active pour les droits des enfants touchés par les conflits. Ambassadrice de l’organisation War Child Holland, elle a organisé le gala *Dare to Dream* pour promouvoir le bien-être et la santé mentale des enfants dans les zones de guerre. Son engagement humanitaire, tout comme sa carrière, lui a valu l’admiration de nombreux artistes et organisations.
Dans un communiqué, le Dance Theatre of Harlem a salué "une histoire de résilience, de grâce et de courage", tandis que le Boston Ballet a exprimé sa tristesse : "Nous avons eu la chance de connaître Michaela. C’était une danseuse incroyable et une personne magnifique qui nous manquera profondément."
Michaela DePrince s’est éteinte à un âge bien trop jeune, mais son héritage artistique et son message de persévérance continueront d’inspirer des générations de danseurs et d’activistes à travers le monde.