Le sultan Abdullah Shah « estime que l'épidémie de Covid-19 dans le pays est à un stade très critique » et que l'état d'urgence « est nécessaire », selon un communiqué du palais. Le Premier ministre Muhyiddin Yassin, qui avait réclamé cette mesure la veille, a confirmé ce mardi que le Parlement serait suspendu et qu'aucune élection ne se tiendrait dans un avenir proche. Mais l'opposition a sévèrement critiqué cette décision qu'elle voit comme un abus de pouvoir prenant pour prétexte l'épidémie.
Le chef de l'exécutif malaisien, en place depuis 10 mois, a précisé au cours d'un discours télévisé que « le gouvernement civil continuera à fonctionner ». « L'état d'urgence (...) n'est pas un coup d'Etat militaire et il n'y aura pas de couvre-feu », a-t-il assuré.
Cette annonce intervient au moment où le Premier ministre Muhyiddin Yassin paraît affaibli avec le récent retrait de partis de sa coalition qui risquait de faire tomber son gouvernement. Le Premier ministre a promis que des élections générales pourraient se tenir dès que l'épidémie sera sous contrôle.
« Les pouvoirs d'exception donnent au Premier ministre le pouvoir absolu de faire ce qu'il veut », a cependant dénoncé Le Pacte de l'Espoir, une alliance de partis d'opposition dans un communiqué. L'état d'urgence sera imposé jusqu'au 1er août mais pourrait être levé plus tôt si la situation s'améliore. Il permet au gouvernement de prendre le contrôle des hôpitaux privés au moment où le système de santé publique est débordé et de solliciter l'aide de l'armée et de la police pour lutter contre la pandémie.
Un système de santé « sur le point de rompre »
Le Premier ministre avait annoncé lundi de nouvelles restrictions dans plus de la moitié du pays pour deux semaines, expliquant que le système de santé était « sur le point de rompre ». Les habitants des zones concernées, qui incluent la capitale Kuala Lumpur, ne doivent pas quitter leur domicile sauf pour des achats indispensables et la plupart des entreprises non essentielles doivent fermer. Les déplacements entre les différents Etats du pays ont été interdits.
Avec ses 31 millions d'habitants, la Malaisie avait réussi à maîtriser l'épidémie l'an dernier grâce à une période de confinement strict. Mais le pays assiste à un rebond de l'épidémie depuis plusieurs semaines et a enregistré 3 309 nouveaux cas de Covid-19 mardi, un record, pour un total de 141 000 et 559 morts.
(Avec AFP)
Le chef de l'exécutif malaisien, en place depuis 10 mois, a précisé au cours d'un discours télévisé que « le gouvernement civil continuera à fonctionner ». « L'état d'urgence (...) n'est pas un coup d'Etat militaire et il n'y aura pas de couvre-feu », a-t-il assuré.
Cette annonce intervient au moment où le Premier ministre Muhyiddin Yassin paraît affaibli avec le récent retrait de partis de sa coalition qui risquait de faire tomber son gouvernement. Le Premier ministre a promis que des élections générales pourraient se tenir dès que l'épidémie sera sous contrôle.
« Les pouvoirs d'exception donnent au Premier ministre le pouvoir absolu de faire ce qu'il veut », a cependant dénoncé Le Pacte de l'Espoir, une alliance de partis d'opposition dans un communiqué. L'état d'urgence sera imposé jusqu'au 1er août mais pourrait être levé plus tôt si la situation s'améliore. Il permet au gouvernement de prendre le contrôle des hôpitaux privés au moment où le système de santé publique est débordé et de solliciter l'aide de l'armée et de la police pour lutter contre la pandémie.
Un système de santé « sur le point de rompre »
Le Premier ministre avait annoncé lundi de nouvelles restrictions dans plus de la moitié du pays pour deux semaines, expliquant que le système de santé était « sur le point de rompre ». Les habitants des zones concernées, qui incluent la capitale Kuala Lumpur, ne doivent pas quitter leur domicile sauf pour des achats indispensables et la plupart des entreprises non essentielles doivent fermer. Les déplacements entre les différents Etats du pays ont été interdits.
Avec ses 31 millions d'habitants, la Malaisie avait réussi à maîtriser l'épidémie l'an dernier grâce à une période de confinement strict. Mais le pays assiste à un rebond de l'épidémie depuis plusieurs semaines et a enregistré 3 309 nouveaux cas de Covid-19 mardi, un record, pour un total de 141 000 et 559 morts.
(Avec AFP)