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Conflits Presse-Gouvernement : Babacar Justin Ndiaye prône la concertation

Vendredi 6 Décembre 2024

Dans une analyse empreinte de profondeur et de sagesse, Babacar Justin Ndiaye s’est exprimé sur les tensions persistantes entre les médias et les dirigeants du Sénégal. Déplorant une situation regrettable, il a qualifié ces deux acteurs de « compagnons de route marchant séparément, mais chacun armé de sa truelle, se donnant la double vocation de cimenter la démocratie et de créer la prospérité. »
Ousmane Sonko : un rôle central à jouer
Pour Babacar Justin Ndiaye, la posture du gouvernement et les actes du Premier ministre Ousmane Sonko, qualifié de « puissant » et « plébiscité », sont déterminants pour apaiser ce climat tendu. Faisant allusion au mutisme apparent du Premier ministre, il estime que ce silence peut être perçu comme une « bénédiction tacite » face à la confrontation entre le ministère et la presse.
Il en appelle à Ousmane Sonko pour « siffler la fin de la récréation » et ainsi éviter l’installation durable de procès d’intention. Selon lui, une telle intervention contribuerait à dissiper l’idée que les nouveaux dirigeants seraient plus enclins à « assassiner qu’à assainir la presse ».
Leçons historiques : entre vision et modération
S’inspirant de l’histoire, Babacar Justin Ndiaye cite le roi Hassan II, qui, interrogé sur Amnesty International, avait répondu : « Amnesty international m’emmerde, mais elle pourrait être, un jour, utile aux petits Princes. » Une réponse visionnaire, selon lui, illustrant l’importance de la modération et de la prévoyance dans la gestion des tensions.
Il rappelle également l’épisode de 1973 où Raymond Marcellin, ministre de l’Intérieur français, avait ordonné la pose de micros dans les locaux du Canard enchaîné pour contenir les fuites d’informations, un exemple des moyens variés qu’un État peut mobiliser pour gérer ses relations avec la presse, tout en soulignant les limites de telles actions.
Le respect des lois, mais aussi l’art de gouverner
Si la conformité à la loi reste incontournable, Babacar Justin Ndiaye souligne que la gouvernance dépasse ce cadre étroit. Pour lui, « la trajectoire enviable, les acquis réels, l’image scintillante et le rayonnement croissant du Sénégal » nécessitent une approche empreinte de volonté, d’intelligence et de dialogue.
Dialogue et concertation : une tradition sénégalaise
Confiant dans les capacités du Sénégal à surmonter cette crise, il prône un dialogue ouvert entre le gouvernement et les médias, loin de toute capitulation. « La discussion n’est pas synonyme de capitulation. Dans le dialogue, personne n’ira à Canossa. Le Ministre de tutelle et les journalistes iront tous vers le Sénégal, terre de concertation légendaire et, surtout, de quiétude propice pour la gouvernance performante et favorable à l’essor de la presse. »
Pour Babacar Justin Ndiaye, Ousmane Sonko incarne le mieux cette vision. En agissant, il pourrait transformer une situation tendue en une opportunité de renforcement des institutions et de la démocratie sénégalaise.
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