Qui de mieux que le « Sorcier Blanc » pour nous parler de l’Afrique et de la CAN 2023 à quelques encablures de l’ouverture de cet évènement que tout le continent attend avec impatience ? Claude Le Roy est l’un des plus fins connaisseurs du football africain. Il parle dans cette deuxième partie de l'entretien exclusif qu’il a accordé à Afrik-Foot de Djamel Belmadi et de Walid Regragui qu’il encense, tout en levant un bouclier contre une « certaine démagogie ambiante » qui voudrait chasser les sélectionneurs étrangers des équipes nationales africaines.
Armé d’une légitimité historique (9 participations à la CAN), Claude Le Roy est le seul entraîneur « étranger » à regarder le continent droit dans les yeux pour dire lui dires ses vérités en face. « On n’est pas fiers de tout ce que la France a fait en Afrique, mais il ne faut pas nier non plus ce que la France a apporté à ce continent que j’aime tant », claque-t-il avec sa franchise habituelle. Entretien à cœur ouvert. Palpitations garanties !
Qu’est-ce qui manque aujourd’hui aux équipes africaines pour gagner enfin une Coupe du monde ? Je dirais un peu de patience… Ne pas vouloir tout changer, tout chambouler au gré des envies des ministres, des alliances, des intérêts des uns et des autres. Se dire surtout qu’il n’y a rien au-dessus du football et de la sélection nationale. Quand on fait quelque chose, il faut savoir se dire : « Est-ce que c’est bien pour l’équipe que je dirige ou c’est bien pour moi ? » La seule chose qui compte, c’est cette question-là ! Quand je prends cette décision, est-ce pour l’intérêt de l’équipe ou pour mon propre intérêt ?
Comment avez-vous vécu le parcours de Walid Regragui et de son équipe lors du Mondial du Qatar ?
En fait, concernant Walid Regragui, j’avais la puce à l’oreille depuis un moment déjà. Quand je vivais en France, j’avais remarqué Walid Regragui quand il était encore joueur à l’AC Ajaccio. Il jouait sur le côté droit et je me rappelle que, sans être un immense joueur, je l’avais trouvé déjà, très intelligent. Par la suite, en suivant un peu partout les résultats en Afrique, j’avais vu que le FUS de Rabat était devenu champion. Même si ce n’est pas le FUS d’il y a 25 ans, on va dire que ce club n’est pas un régulier des premières places au Maroc. Et, en regardant qui était l’entraîneur, j’ai trouvé que c’était Walid Regragui ! A partir de là, j’ai commencé à le suivre de près et on sait par la suite les résultats qu’il a obtenus jusqu’à son arrivée à la tête de la sélection du Maroc.
Armé d’une légitimité historique (9 participations à la CAN), Claude Le Roy est le seul entraîneur « étranger » à regarder le continent droit dans les yeux pour dire lui dires ses vérités en face. « On n’est pas fiers de tout ce que la France a fait en Afrique, mais il ne faut pas nier non plus ce que la France a apporté à ce continent que j’aime tant », claque-t-il avec sa franchise habituelle. Entretien à cœur ouvert. Palpitations garanties !
Qu’est-ce qui manque aujourd’hui aux équipes africaines pour gagner enfin une Coupe du monde ? Je dirais un peu de patience… Ne pas vouloir tout changer, tout chambouler au gré des envies des ministres, des alliances, des intérêts des uns et des autres. Se dire surtout qu’il n’y a rien au-dessus du football et de la sélection nationale. Quand on fait quelque chose, il faut savoir se dire : « Est-ce que c’est bien pour l’équipe que je dirige ou c’est bien pour moi ? » La seule chose qui compte, c’est cette question-là ! Quand je prends cette décision, est-ce pour l’intérêt de l’équipe ou pour mon propre intérêt ?
Comment avez-vous vécu le parcours de Walid Regragui et de son équipe lors du Mondial du Qatar ?
En fait, concernant Walid Regragui, j’avais la puce à l’oreille depuis un moment déjà. Quand je vivais en France, j’avais remarqué Walid Regragui quand il était encore joueur à l’AC Ajaccio. Il jouait sur le côté droit et je me rappelle que, sans être un immense joueur, je l’avais trouvé déjà, très intelligent. Par la suite, en suivant un peu partout les résultats en Afrique, j’avais vu que le FUS de Rabat était devenu champion. Même si ce n’est pas le FUS d’il y a 25 ans, on va dire que ce club n’est pas un régulier des premières places au Maroc. Et, en regardant qui était l’entraîneur, j’ai trouvé que c’était Walid Regragui ! A partir de là, j’ai commencé à le suivre de près et on sait par la suite les résultats qu’il a obtenus jusqu’à son arrivée à la tête de la sélection du Maroc.