Le gouvernement sénégalais a tenu à faire une mise au point claire sur les conditions de séjour des ressortissants mauritaniens, suite à la circulation de rumeurs accusant l’État de Dakar d’avoir pris des mesures de représailles à leur encontre. Dans un communiqué rendu public ce 28 juillet 2025, le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fermement démenti ces allégations.
« Contrairement à certaines allégations relayées ces derniers jours, l’État du Sénégal n’a pris aucune mesure de représailles ou de discrimination à l’encontre des citoyens mauritaniens résidant sur son territoire », peut-on lire dans le communiqué officiel.
Le ministère rappelle que l’exigence d’une carte de séjour pour tout étranger souhaitant s’établir au Sénégal au-delà de trois mois n’a rien de nouveau. Il s’agit d’une règle générale, en vigueur depuis 1971, qui s’applique à tous les étrangers, sans distinction de nationalité. « L’exigence de la carte de séjour […] relève d’une disposition légale en vigueur depuis 1971, et applicable à l’ensemble des ressortissants étrangers, quelle que soit leur nationalité », précise le document.
Par ailleurs, les autorités sénégalaises soulignent qu’un accord bilatéral a été conclu avec la Mauritanie le 2 juin 2025, dans l’objectif d’établir une réciprocité de traitement entre les ressortissants des deux pays. « Le Sénégal et la Mauritanie ont conclu, le 2 juin 2025, un Accord par lequel ils conviennent d’appliquer le même régime juridique à leurs ressortissants en matière d’entrée, de séjour et d’établissement », mentionne le ministère.
Les discussions se poursuivent entre les deux États pour parvenir à « une mise en œuvre harmonisée dudit Accord », peut-on également lire dans le texte.
En conclusion, le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères réaffirme « l’engagement du Gouvernement du Sénégal à préserver l’harmonie entre les peuples frères de la sous-région et à consolider les liens historiques déjà existants, conformément aux principes de bon voisinage, de fraternité et de coopération ».
Une manière pour les autorités sénégalaises de désamorcer toute tentative de tension entre les deux pays, en réaffirmant leur attachement à la paix, à la fraternité sous-régionale et au respect des engagements mutuels.
Par la Rédaction
« Contrairement à certaines allégations relayées ces derniers jours, l’État du Sénégal n’a pris aucune mesure de représailles ou de discrimination à l’encontre des citoyens mauritaniens résidant sur son territoire », peut-on lire dans le communiqué officiel.
Le ministère rappelle que l’exigence d’une carte de séjour pour tout étranger souhaitant s’établir au Sénégal au-delà de trois mois n’a rien de nouveau. Il s’agit d’une règle générale, en vigueur depuis 1971, qui s’applique à tous les étrangers, sans distinction de nationalité. « L’exigence de la carte de séjour […] relève d’une disposition légale en vigueur depuis 1971, et applicable à l’ensemble des ressortissants étrangers, quelle que soit leur nationalité », précise le document.
Par ailleurs, les autorités sénégalaises soulignent qu’un accord bilatéral a été conclu avec la Mauritanie le 2 juin 2025, dans l’objectif d’établir une réciprocité de traitement entre les ressortissants des deux pays. « Le Sénégal et la Mauritanie ont conclu, le 2 juin 2025, un Accord par lequel ils conviennent d’appliquer le même régime juridique à leurs ressortissants en matière d’entrée, de séjour et d’établissement », mentionne le ministère.
Les discussions se poursuivent entre les deux États pour parvenir à « une mise en œuvre harmonisée dudit Accord », peut-on également lire dans le texte.
En conclusion, le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères réaffirme « l’engagement du Gouvernement du Sénégal à préserver l’harmonie entre les peuples frères de la sous-région et à consolider les liens historiques déjà existants, conformément aux principes de bon voisinage, de fraternité et de coopération ».
Une manière pour les autorités sénégalaises de désamorcer toute tentative de tension entre les deux pays, en réaffirmant leur attachement à la paix, à la fraternité sous-régionale et au respect des engagements mutuels.
Par la Rédaction

