
C’est un séisme au sommet de la justice pénale internationale. Karim Khan, Procureur en chef de la Cour pénale internationale (CPI), a annoncé ce vendredi qu’il suspendait provisoirement ses fonctions, le temps qu’une enquête interne fasse la lumière sur des accusations de harcèlement sexuel le visant.
L’annonce intervient alors que la CPI, institution judiciaire chargée de juger les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, traverse une période particulièrement sensible sur le plan géopolitique. En poste depuis 2021, Karim Khan s’est illustré ces dernières années par des décisions retentissantes, notamment les demandes de mandats d’arrêt contre Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, et plus récemment contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dans le cadre du conflit à Gaza.
L’affaire remonte à novembre dernier, lorsque l’un de ses anciens associés, un avocat malaisien, a accusé Karim Khan de contacts sexuels répétés non consentis. Le Procureur britannique a fermement nié les faits, dénonçant une campagne de désinformation orchestrée, selon lui, pour nuire à son image et discréditer le travail de la CPI.
Face à la pression croissante et pour garantir l’impartialité de l’enquête, Karim Khan a décidé de se retirer temporairement de ses fonctions. L’enquête est actuellement conduite par les services de déontologie de la Cour, sous supervision indépendante.
Une transition assurée par deux procureurs adjoints
Dans l’intervalle, la direction du bureau du Procureur est confiée à deux adjoints : le Sénégalais Mame Mandiaye Niang, et la Fidjienne Nazhat Shameem Khan. Tous deux assureront l’intérim jusqu’à la fin de l’enquête, dont les résultats seront déterminants pour l’avenir de Karim Khan à la tête de l’institution.
Cette affaire tombe à un moment délicat pour la Cour de La Haye. Déjà critiquée par plusieurs États membres pour ses enquêtes jugées « biaisées » ou « politisées », la CPI se retrouve à devoir gérer une crise de gouvernance au sommet de son organe le plus stratégique. Si les soutiens de Karim Khan évoquent un "coup monté", ses détracteurs y voient un énième révélateur des tensions internes et des dysfonctionnements de la Cour.
L’annonce intervient alors que la CPI, institution judiciaire chargée de juger les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, traverse une période particulièrement sensible sur le plan géopolitique. En poste depuis 2021, Karim Khan s’est illustré ces dernières années par des décisions retentissantes, notamment les demandes de mandats d’arrêt contre Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, et plus récemment contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dans le cadre du conflit à Gaza.
L’affaire remonte à novembre dernier, lorsque l’un de ses anciens associés, un avocat malaisien, a accusé Karim Khan de contacts sexuels répétés non consentis. Le Procureur britannique a fermement nié les faits, dénonçant une campagne de désinformation orchestrée, selon lui, pour nuire à son image et discréditer le travail de la CPI.
Face à la pression croissante et pour garantir l’impartialité de l’enquête, Karim Khan a décidé de se retirer temporairement de ses fonctions. L’enquête est actuellement conduite par les services de déontologie de la Cour, sous supervision indépendante.
Une transition assurée par deux procureurs adjoints
Dans l’intervalle, la direction du bureau du Procureur est confiée à deux adjoints : le Sénégalais Mame Mandiaye Niang, et la Fidjienne Nazhat Shameem Khan. Tous deux assureront l’intérim jusqu’à la fin de l’enquête, dont les résultats seront déterminants pour l’avenir de Karim Khan à la tête de l’institution.
Cette affaire tombe à un moment délicat pour la Cour de La Haye. Déjà critiquée par plusieurs États membres pour ses enquêtes jugées « biaisées » ou « politisées », la CPI se retrouve à devoir gérer une crise de gouvernance au sommet de son organe le plus stratégique. Si les soutiens de Karim Khan évoquent un "coup monté", ses détracteurs y voient un énième révélateur des tensions internes et des dysfonctionnements de la Cour.